Commentaire des tables (2) Classes verbales transitives à complément en -e

Commentaire des tables (2) Classes verbales transitives à complément en -e

Aucune des études précédemment publiées ne propose une typologie complète des compléments en -e dans les constructions verbales transitives. M.-G. Park (1993) et D.-E. Eum (1994) se sont concentrés sur les verbes de communication, un cas particulier des constructions verbales transitives à complément en -e datif. Dans notre classification, nous avons réparti les constructions verbales transitives à complément en -e en trois classes : classe à complément en -e datif (VTED), celle à complément en -e vecteur (VTEV) et celle à complément en -e locatif (VTEL). Elles sont rigoureusement définies par des critères syntaxiques et la distribution des substantifs comme le montre le tableau suivant :  <Tableau 15. Organisation des classes de constructions verbales transitives à complément en -e> La distribution des substantifs de N0 n’est pas considérée pour la classification des constructions verbales transitives à complément en -e, parce que la plupart des verbes transitives à complément en -e en coréen prennent un substantif humain en position du sujet. Rares sont ceux qui peuvent prendre un sujet complétive ou sujet non humain. A propos de N2, nous avons vérifié si N2 répond à la question eodi (= où) avant les deux autres propriétés. En d’autres termes, les verbes à N2 humain ou non humain ne sont rangés dans VTED ou VTEV que si N2 ne répond pas à la question eodi (= où).

Le complément en -e dans la construction (1) désigne un destinataire qui reçoit une chose soit visible soit invisible de la personne ou de l’organisation dénotée par le sujet. Nous l’avons nommé datif dans notre classification des verbes transitifs à complément en -e. Les verbes transitifs à complément en -e datif sont répartis en deux classes suivant la distribution des complétives en position N1. D’abord, l’impossibilité distributionnelle d’une complétive complément en position N1 définit une sous-classe VTED_DO qui comprend les verbes comme juda (= donner) équivalente à la Table ENH3DT de S.-H.Han (2000). Quant aux verbes à complétive-complément en position N1, la complétive en -go est le critère définitionnelle. La sous-classe VTED_CM comportant les verbes à complétive en -go correspond aux verbes dits « de communication » dans M.-G. Park (1993), D.-E. Eum (2004), Le complément en -e datif de la phrase (7) est sémantiquement le destinataire du N1 dans la mesure où l’échange se fait de N0 vers N2. En français, les verbes datifs appartenant à la table 36DT impliquent un procès lorsqu’il y a un échange de 1 entre deux humain N0 et N2, dans un sens ou dans l’autre (A. Guillet et al. 1992 : 237). On parle de datif bénéfactif lorsque l’échange se fait de 0 vers 2 :Nous pouvons observer qu’il y a parallélisme des rôles entre les constructions verbales transitives datives et les constructions verbales transitives locatives. De nombreux verbes peuvent avoir les deux emplois datif et locatif :

le complément en -e de la phrase (11d) accepte l’interprétation de lieu, alors que celui de la phrase (12d) ne l’accepte pas. Nous avons considéré la construction de base de ces deux verbes de (11) et (12) comme construction locative et dative respectivement. Cette classe VTED_CO comprend environ 40 verbes qui impliquent des transactions en argent ou des impôts. Ces verbes peuvent prendre en N1 un groupe nominal comportant un numéral précisant la quantité: (19) 민우는 은행에 주민세를 (E +10000원) 납부했다. Cet auteur ne s’est concentrée que sur ces verbes et a examiné plus de propriétés que nous, parce qu’elle a vérifié certains types de verbes et d’adjectifs du complément phrastique en -go pour restructurer la phrase. Excepté les propriétés concernant la restructuration, les autres propriétés ne sont pas très différentes dans ces deux travaux. Sa liste comprend 546 verbes, y compris les verbes composé (la forme Nom+Verbe), par exemple 고함지르다 (goham-pousser, crier). Dans notre liste, 453 verbes appartiennent à cette classe, sans verbes composés. La possibilité d’appliquer cette restructuration dépend à la fois du verbe principal et du prédicat dans la complétive. En ce qui concerne le prédicat dans la complétive, M.-G. Park (1993) a examiné les adjectifs et les séquences de la forme G (groupe nominal)-ida(= être). D.-E. Eum (2004) a analysé les restrictions sur les différents types de prédicats, tels que des adjectifs, des substantifs à copule et des verbes, à un niveau de détail plus fin. Pour un même verbe principal, la possibilité de la restructuration de la complétive en -go diffère selon les adjectifs. D.-E. Eum (2004) a examiné lesquels peuvent déclencher la restructuration des complétives en -go, à partir des tables d’adjectifs coréens de J.-S. Nam (1996) : (24) a.

 

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