Cours et techniques des réseaux informatiques diagnostic et résolution de problèmes

Sommaire: Cours et techniques des réseaux informatiques diagnostic et résolution de problèmes

1.  Rappel sur les sept couches OSI
1.1. 2 – Les différentes couches du modèle
1.1.1.  2.1 – Les 7 couches
1.1.2.  La couche physique
1.1.3.  La couche liaison de données
1.1.4.  La couche réseau
1.1.5.  Couche transport
1.1.6.  La couche session
1.1.7.  La couche présentation
1.1.8.  La couche application
2.  Les utilitaires de connectivité
2.1. 1. Le dysfonctionnement ou la mauvaise configuration du protocole TCP/IP
2.1.1.  Ping (un acronyme de Packet internet groper)
2.1.2.  La commande IPCONFIG
2.1.3.  Le Protocole de Résolution d’Adresse (ARP)
2.2. Les problèmes de média
2.3. Les problèmes de résolution de noms
2.3.1.  La résolution de noms et le fichier <hosts>
2.4. Les problèmes de performance de réseau
2.4.1.  La commande Tracert
2.4.2.  La commande Netstat
2.4.3.  La commande Nbtstat
2.5. Résumé des commandes
3.  Diagnostiquer et tester les couches OSI
3.1. Utilisation d’une approche structurée du dépannage.
3.2. Test sur la base des couches OSI
3.2.1.  Dépannage de la couche 1 à l’aide des témoins lumineux
3.2.2.  Dépannage de la couche 3 à l’aide de la commande ping
3.2.3.  Dépannage de la couche 7 à l’aide de la commande Telnet
4.  Rappel sur les commandes de dépannage des routeurs Cisco
4.1. Commande show ip route
4.2. Les commandes de bug
4.3. Commande show Controller
4.4. Les commandes show ip protocols et show ip route
4.5. La commande trace route
4.6. La commande show cdp
4.7.  La commande show interfaces
1. 4.8. Dépannage de la liaison série 24
4.8.1.  Présentation des communications série
4.8.2.  ETCD/ETTD
4.8.3.  Protocole HDLC
4.8.4.  Dépannage d’une interface série
4.8.5.  Le protocole PPP

Extrait du cours et techniques des réseaux informatiques diagnostic et résolution de problèmes

2. Rappel sur les sept couches OSI
Les constructeurs informatiques ont proposé des architectures réseaux propres à leurs équipements. Par exemple, IBM a proposé SNA, DEC a proposé DNA… Ces architectures ont toutes le même défaut : du fait de  leur caractère propriétaire, il n’est pas facile des les interconnecter, à moins d’un accord entre constructeurs. Aussi, pour éviter la multiplication des solutions d’interconnexion d’architectures hétérogènes, l’ISO (International Standards Organisation), organisme dépendant de l’ONU et  composé de 140 organismes nationaux de normalisation, a développé un  modèle de référence appelé modèle OSI (Open Systems  Interconnection). Ce modèle décrit les concepts utilisés et la démarche suivie pour normaliser l’interconnexion de systèmes ouverts (un réseau  est composé de systèmes ouverts lorsque la modification, l’adjonction ou la suppression d’un de ces systèmes ne modifie pas le comportement  global du réseau).
2.1. 2 – Les différentes couches du modèle
2.1.1. 2.1 – Les 7 couches
Les principes qui ont conduit à ces 7 couches sont les suivants :
– une couche doit être créée lorsqu’un nouveau niveau d’abstraction est nécessaire, – chaque couche a des fonctions bien définies,
– les fonctions de chaque couche doivent être choisies dans l’objectif de la normalisation internationale des protocoles,
– les frontières entre couches doivent être choisies de manière à minimiser le flux d’information aux interfaces,
– le nombre de couches doit être tel qu’il n’y ait pas cohabitation de fonctions très différentes au sein d’une même couche et que l’architecture ne soit pas trop difficile à maîtriser.
2.1.2. La couche physique
La couche physique s’occupe de la transmission des bits de façon brute sur un canal de communication. Cette couche doit garantir la parfaite transmission des données (un bit 1 envoyé doit bien être reçu comme bit valant 1). Concrètement, cette couche doit normaliser les caractéristiques électriques (un bit 1 doit être représenté par une tension de 5 V, par exemple), les caractéristiques mécaniques (forme des connecteurs, de la topologie…), les caractéristiques fonctionnelles des circuits de données et les procédures d’établissement, de maintien et de libération du circuit de données.
L’unité d’information typique de cette couche est le bit, représenté par une certaine différence de potentiel.
2.1.3. La couche liaison de données
Son rôle est un rôle de « liant » : elle va transformer la couche physique en une liaison a priori exempte d’erreurs de transmission pour la couche réseau. Elle fractionne les données d’entrée de l’émetteur en trames, transmet ces trames en séquence et gère les trames d’acquittement renvoyées par le récepteur. Rappelons que pour la couche physique, les données n’ont aucune signification particulière. La couche liaison de données doit donc être capable de reconnaître les frontières des trames. Cela peut poser quelques problèmes, puisque les séquences de bits utilisées pour cette reconnaissance peuvent apparaître dans les données.
2.1.4. La couche réseau
C’est la couche qui permet de gérer le sous-réseau, i.e. le routage des paquets sur ce sous-réseau et l’interconnexion des différents sous-réseaux entre eux. Au moment de sa conception, il faut bien déterminer le mécanisme de routage et de calcul des tables de routage (tables statiques ou dynamiques…). La couche réseau contrôle également l’engorgement du sous-réseau. On peut également y intégrer des fonctions de comptabilité pour la facturation au volume, mais cela peut être délicat.
2.1.5. Couche transport
Cette couche est responsable du bon acheminement des messages complets au destinataire. Le rôle principal de la couche transport est de prendre les messages de la couche session, de les découper s’il le faut en unités plus petites et de les passer à la couche réseau, tout en s’assurant que les morceaux arrivent correctement de l’autre côté. Cette couche effectue donc aussi le réassemblage du message à la réception des morceaux. Cette couche est également responsable de l’optimisation des ressources du réseau : en toute rigueur, la couche transport crée une connexion réseau par connexion de transport requise par la couche session, mais cette couche est capable de créer plusieurs connexions réseau par processus de la couche session pour répartir les données, par exemple pour améliorer le débit. A l’inverse,cette couche est capable d’utiliser une seule connexion réseau pour transporter plusieurs messages à la fois grâce au multiplexage. Dans tous les cas, tout ceci doit être transparent pour la couche session.
2.1.6. La couche session
Cette couche organise et synchronise les échanges entre tâches distantes. Elle réalise le lien entre les adresses logiques et les adresses physiques des tâches réparties. Elle établit également une liaison entre deux programmes d’application devant coopérer et commande leur dialogue (qui doit parler, qui parle…). Dans ce dernier cas, ce service d’organisation s’appelle la gestion du jeton. La couche session permet aussi d’insérer des points de reprise dans le flot de données de manière à pouvoir reprendre le dialogue après une panne.
2.1.7. La couche présentation
Cette couche s’intéresse à la syntaxe et à la sémantique des données transmises : c’est elle qui traite l’information de manière à la rendre compatible entre tâches communicantes. Elle va assurer l’indépendance entre l’utilisateur et le transport de l’information.
Typiquement, cette couche peut convertir les données, les reformater, les crypter et les compresser.
2.1.8. La couche application
Cette couche est le point de contact entre l’utilisateur et le réseau. C’est donc elle qui va apporter à l’utilisateur les services de base offerts par le réseau, comme par exemple le transfert de fichier, la messagerie…

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