DIAGNOSTIQUES EVOLUTIFS DE LA TUBERCULOSE PULMONAIRE A MICROSCOPIE POSITIVE

DIAGNOSTIQUES EVOLUTIFS DE LA TUBERCULOSE PULMONAIRE A MICROSCOPIE POSITIVE

Signes paracliniques

Imagerie thoracique 

Radiographie standard du thorax (éventuellement profil) Elle n’est pas suffisante pour le diagnostic de tuberculose pulmonaire commune. Toutes les topographies sont possibles. Les lésions siègent préférentiellement au niveau des régions supérieure et postérieure des poumons (segments apicaux et dorsaux des lobes supérieurs, segments apicaux des lobes inférieurs préférentiellement sur le poumon droit). On peut observer 3 sortes de lésions élémentaires : Les nodules : Ils se présentent comme des opacités arrondies, denses et homogènes avec des contours nets, de taille variable; ils peuvent confluer et donner des infiltrats. Les infiltrats : Ce sont des opacités non homogènes et non systématisées, mal limitées. Les cavernes : Ce sont des clartés arrondies ou ovalaires siégeant au sein d’un infiltrat avec des limites internes régulièrement dessinées, horizontales. La bronche de drainage est souvent visualisée donnant une image en rail : clarté linéaire sortant de la caverne à la partie la plus proche du hile et se dirigeant vers celui-ci, entourée de deux opacités parallèles liées à la visualisation des parois bronchiques. Figure 1 : Radiographie du thorax de face d’un patient tuberculeux montrant un infiltrat excavé.

Scanner thoracique

Il est inutile dans le diagnostic de tuberculose pulmonaire commune. Il permet de mieux visualiser les images sus-décrites (Adénopathie+++, atteintes pleurales) et l’exploration des sommets. Figure 2 : Coupe scannographique transversale, en fenêtrée parenchymateuse montrant un : Syndrome alvéolaire des lobes supérieurs droit et gauche

Bilan biologiques

Il peut montrer :  Syndrome inflammatoire biologique non spécifique ; CRP positive, une VS accéléré, une anémie inflammatoire, une hyperleucocytose à prédominance neutrophile ou leucopénie. Son absence n’élimine pas le diagnostic de tuberculose.  on recherche de façon systématique une Hyponatrémie qui, non expliquée, fait suspecter une méningite tuberculeuse.  il est recommandé de pratiquer des sérologies de l’hépatite B et C en cas d’anomalie des transaminases.  la sérologie VIH est justifiée, compte tenu de la fréquence de la coexistence des 2 affections VIH/TB, et sera proposée systématiquement. 

Réactions cutanées tuberculiniques

Dans la TB maladie, l’IDR-t est le plus souvent positive (>10mm) ou fortement positive (>15mm), voire phlycténulaire. La technique: on injecte en intra dermique sur la face antérieure de l’avant-bras 0,1 ml de tuberculine à 10UI et la lecture est faite 72 heures après. L’IDRt est positive si le diamètre de l’induration est supérieur ou égale à 5 mm. Elle est négative si le diamètre est inférieur à 5 mm. 

Bacilloscopie

Elle sera effectuée sur les crachats du matin sur deux jours consécutifs. Les produits seront mis en culture pour identification et pratique d’un antibiogramme.  Prélèvements :  Crache BAAR :expectoration matinale à jeun, 2 jours de suite à répéter si nécessaire avant tout traitement actif sur le BK.  Tubage gastrique : A jeun, avant le lever, 2 jours de suite, expectoration induite. Il est réalisé en cas de difficultés diagnostiques (patients qui n’expectorent pas). Il est surtout d’usage chez les enfants.  Prelevement endo-bronchique par endoscopie, le lavage broncho alvéolaire(LBA) accessoirement, le liquide d’aspiration gastrique, pleurale, les urines, le liquide céphalorachidien.  Examen microscopique Il est effectué après coloration de Ziehl-Neelsen (ou coloration fluorescente à l’auramine rhodamine) et apporte une réponse en 24 heures. 16 Figure 3 : Vu Microscopie optique (×100) d’un un champ après coloration de ZIEHL-NEELSEN montrant des BAAR sous forme de fins bâtonnets rouges sur fond bleu  Culture : L’examen direct du crachat positif ne signifie pas la présence de Mycobecterium tuberculosis, d’où l’intérêt de fait la culture. Elle est faite après décontamination, fluidification, homogénéisation puis ensemencement sur milieu de Löwenstein-Jensen. Elle permet l’identification et l’étude de la sensibilité aux anti tuberculeux.  Les différents milieux de lowenstein-Jense

Table des matières

INTRODUTION
PREMIERE PARTIE
I. Généralités
1. Définitions
2. Historique
3. Epidémiologie
II. Diagnostic positif
1. TDD : Tuberculose pulmonaire commune
1.1. Signes cliniques
1.1.1 L’interrogatoire
1.1.2 Signes fonctionnels
1.1.3 Signes généraux
1.1.4 Examen physiques
1.2. Signes paracliniques
1.2.1 Imagerie thoracique
1.2.2. Bilan biologiques
1.2.3. Réactions cutanées tuberculiniques
1.2.4. Bacilloscopie
1.2.6 Anatomie pathologique
1.3. Evolution- pronostic
1.3.1. Eléments de surveillance
1.3.2. Modalités évolutives.
1.3.3. Pronostic
2. Formes cliniques
2.1 Formes anatomo-cliniques
2.2 Formes selon l’âge
2.3. Formes selon le terrain
2.4. Forme associée à une localisation extra pulmonaire
III. Diagnostic différentiel
1. Devant la forme commune
1.1. Pneumopathie trainante à germes non spécifiques
1.2. Néoplasie broncho-pulmonaire primitif
2. Devant une Pneumonie tuberculeuse
3. Devant une miliaire tuberculeuse
3.1. Pneumocystose
3.2. Sarcoïdose stade II ou III
4. Devant un Tuberculome
IV. Diagnostic étiologique
1. Germes
2. Porte d’entrée
3. Terrain
V. Traitement
1. Traitement curatif
1.1. Buts.
1.2. Moyens
1.2.1. Mesures hygiéno-diététiques
1.2.2. Moyens médicaux
1.2.2.1. Traitement antituberculeux
1.2.2.2- Autres moyens médicamenteux
1.2.2.3. Moyens adjuvants
1.3. Indications
1.4. Surveillance – Evolution– Résultats – Pronostic
2. Traitement préventif
DEUXIEME PARTIE
I. Malades et méthode
1. Cadre d’étude
1.1. Description des lieux
1.2. Situation sanitaire
2. Type d’étude
3. Population d’étude
3.1. Critères d’inclusion
3.2. Critère d’exclusion
4. Recueil des données.
5. Saisie et analyse des données
6. Difficultés rencontrées
II. Résultats
1. Données socio-démographique
1.1. Sexe
1.2. Tranches d’âges
1.3. Catégorie socioprofessionnelle
1.4. Adresse
1.5. Notion de contage tuberculeux
1.6. Catégorie OMS de tuberculose
1.7. Répartition selon la tare sous-jacente
1.8. Répartition selon VIH
2. Nombre de cas dans le temps
2.1 Répartition mensuelle cumulée des cas
3. Aspects cliniques
3.1. Signes fonctionnels et généraux
3.2. Aspects para cliniques
3.2. Résultats de labacilloscopie
4. Evolution bactériologique
DISCUSSION
1. SUR LE PLAN EPIDEMIOLOGIQUE
1.1. Le sexe
1.2 Répartition selon l’âge
1.3 Répartition des cas selon la profession
1.4. Répartition selon l’adresse
1-5. Le contage tuberculeux
1.6. Répartition selon la catégorie de tuberculose
1-7 L’existence d’une tare sous-jacente
1-8 Répartition selon VIH
2-SUR LE PLAN CLINIQUE
2-1 Les signes fonctionnels.
2-2 Les signes généraux
3- SUR LE PLAN PARA CLINIQUE
4-Evolution bactériologique
5-Evolution sous traitement

 

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