Mémoire Online: Evaluation des connaissances que les patients ont de leurs traitements

Sommaire: Evaluation des connaissances que les patients ont de leurs traitements

LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
I. INTRODUCTION
A. Généralités
1. La consommation médicamenteuse en France
2. Une population française vieillissante et ses caractéristiques
B. Le contexte et l’intérêt de notre étude
II. OBJECTIF
III. MATÉRIELS ET MÉTHODE
A. L’étude
B. Sites de l’étude
C. Population
D. Recueil des données
E. Questionnaire – Critères étudiés
1. Données générales
2. Données civiles et socio-démographiques
3. Connaissance du traitement
4. Connaissance des médicaments génériques
F. Recueil et analyse des données
IV. RÉSULTATS
A. Données générales
B. Données sociodémographiques et descriptives des patients
C. Connaissance de leurs médicaments par les patients
D. Connaissance des médicaments prescrits en fonction de la classe thérapeutique
1. Médicaments à visée cardiovasculaire
2. Médicaments à visée psychiatrique
3. Médicaments à visée diabétologique
4. Médicaments à visée gastro-entérologique
5. Médicaments à visée antalgique
6. Médicaments à visée pulmonaire
E. Analyse des facteurs influant la connaissance des médicaments
F. Connaissance des médicaments génériques
V. DISCUSSION
A. L’intérêt de notre étude
B. Nos résultats en comparaison avec ceux de la revue de la littérature
1. La connaissance du traitement
2. Les facteurs influençant cette connaissance
a. Liés au patient
b. Liés au lieu et moment de la prise en charge
c. Liés à l’ordonnance
3. La connaissance des médicaments génériques
C. Les limites de notre étude
D. Comment améliorer la connaissance des patients de leur ordonnance
1. La relation médecin – patient : importance de l’information
2. Limiter le nombre de médicaments sur une ordonnance
3. Le dossier médical personnel (DMP)
4. Autres
VI. CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
SERMENT D’HIPPOCRATE
RÉSUMÉ ET MOTS CLÉS

Extrait du mémoire Evaluation des connaissances que les patients ont de leurs traitements

I. INTRODUCTION
A. Généralités
1. La consommation médicamenteuse en France
Avec 11,6% de son produit intérieur brut (PIB), soit environ 225 milliards d’euro à la valeur du PIB de l’année 2011, la France est le troisième pays qui consacre le plus de dépenses au secteur de la santé après les EtatsUnis (17,7%) et les Pays-Bas (11,9%), loin devant la moyenne de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) (9,3%), comme le montrent les figures 1 et 2.
En moyenne, un Français consomme 48 boîtes de médicaments par an.
Sur le marché Français, en 2012, 2.800 substances actives différentes, correspondant à 11.000 spécialités, étaient disponibles. Quant au marché des génériques, celui-ci a progressé en 2012 et représente désormais près de 14% du marché en valeur et plus de 26% en quantités des spécialités remboursables.
Cette croissance s’explique en grande partie par la généralisation de la mesure « tiers-payant contre générique » qui représente, pour les patients, une forte incitation financière à accepter la substitution. En effet, le refus des génériques a pour conséquence de ne plus permettre à l’assuré de bénéficier du tiers-payant ni même du traitement électronique de la feuille de soins.
2. Une population française vieillissante et ses caractéristiques
Parallèlement à cette forte consommation de médicaments, nous sommes face à une population qui continue de vieillir. En effet, en 2012, les personnes de plus de 65 ans représentaient plus de 17% de la population (contre 13% en 1975) et l’espérance de vie à la naissance augmente ; les figures 5 et 6 montrent la proportion croissante de personnes de plus de 65 ans et l’évolution de l’espérance de vie à la naissance.
Figure 5: Répartition de la population par groupe d’âge (source Insee) Figure 6: Évolution de l’espérance de vie à la naissance en France métropolitaine (source: Insee)  La population âgée – qui s’accroît en nombre – est une population dont la tendance naturelle à consommer des médicaments est élevée. En effet, les sujets âgés souffrent souvent de pathologies chroniques. Les maladies chroniques soumettent le patient à un traitement au long cours qui doit être suivi à la lettre pour éviter les complications et empêcher que la maladie n’évolue.
L’association de telles affections incite à une prescription polymédicamenteuse, facteur de confusion concernant  la connaissance de l’indication de chaque médicament, qu’il est important de réévaluer régulièrement.
La proportion de consommateurs de médicaments augmente avec l’âge : 67% des personnes de plus de 65 ans déclarent avoir acheté au moins une fois un médicament chaque mois, alors que seuls 35% des moins de 65 ans sont dans ce cas.
La consommation un jour donné passe de 3,3 médicaments différents par jour pour les 65-74 ans à 4,6 pour les plus de 85 ans
B. Le contexte et l’intérêt de notre étude Face au grand nombre de médicaments disponibles et l’arrivée de nouveaux médicaments sur le marché, portant parfois des noms proches ou dont la Dénomination Commerciale Internationale (DCI) est difficile à retenir (par exemple, Pradaxa vs dabigatran, Exanta vs ximélagatran), les malades ne peuvent plus parler de « pilule rose » ou de « médicament commençant par la lettre «X» » pour identifier leurs médicaments. Ce phénomène pourrait être encore plus marqué avec les médicaments génériques. L’utilisation de la DCI ou d’un nouveau nom commercial avec une présentation différente est une source de confusion et d’erreur potentielles.
Les complications potentielles des nouveaux traitements anti-agrégants et anticoagulants en constituent un exemple critique.
Un nombre non négligeable de patients ne connait pas le détail de son ordonnance et l’indication des traitements prescrits. Cette méconnaissance pourrait être responsable de conséquences néfastes, dans la perspective d’une nouvelle prescription ou lors d’un événement médical. En effet, le patient peut-être amené à consulter un autre médecin, être pris en charge en urgence ou être hospitalisé, cadre dans lequel médecin et malade ne se connaissent pas. Dans ce contexte, il est important pour le médecin de connaître les antécédents médico-chirurgicaux et les médicaments pris par le patient, les décisions thérapeutiques qui en découlent étant souvent influencées par le traitement pris par les malades. Le médecin peut alors se retrouver dans une situation délicate lorsqu’il ignore le traitement pris par le patient. Il peut, en prescrivant un nouveau traitement, être délétère provoquant la survenue d’interactions médicamenteuses néfastes, ou à l’inverse il pourrait ne pas poursuivre un médicament indispensable.
La connaissance de leurs traitements est une clé de la prise en charge optimale des patients, en particulier en urgence. Les patients eux-mêmes sont les garants de l’accessibilité de cette information.
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