Extraction des valeurs raster par les parcelles de litchi détectées

Analyse de position

L’analyse de position fait référence à la répartition des plantations de litchis par rapport aux variables géomorphologiques : l’altitude et ses dérivées (la pente, l’orientation et l’accumulation de flux). 

Création des différentes raster(.tif) à partir du MNT Altitude

Le MNT a été reclassé afin d’obtenir une carte présentant plusieurs intervalles d’altitudes. Les intervalles ont été fixés à 100 m. Le but de ce traitement est de mettre en évidence les éventuelles corrélations qui peuvent exister entre les différents intervalles d’altitudes et le positionnement des litchis. Le processus est le suivant : ArcToolbox > >>>Spatial Analyst Tools> >>>Reclass> >>>Reclassify Pente C’est une dérivée du MNT. La pente identifie la déclivité de chaque cellule de la surface raster. Le raster de pente en sortie peut être calculé dans deux types d’unités : degrés ou pourcentage (pourcentage d’élévation) (ESRI, 2017). Dans le cadre de cette étude, la pente est calculée en degré et reclassée selon un intervalle de 3°. Ce traitement va permettre la mise en évidence de la corrélation qui peut exister entre la pente et le positionnement des litchis. Le processus à suivre dans ArcMap est le suivant : ArcToolbox >>>>Spatial Analyst Tools>>>>>Surface>>>>Slope>>>Reclass> >>>Reclassify 30 Orientation Comme la pente, c’est une dérivée du MNT. L’exposition représente l’orientation horizontale d’une surface et est définie en unités de degré. L’exposition peut être assimilée à la direction de la pente. Les valeurs du raster en sortie sont la direction au compas de l’exposition (ESRI, 2017). Figure 18: Les directions des pentes Source : ESRI, 2017 Dans le cadre de cette étude, les orientations ont été définies suivant les 04 points cardinaux : Nord, Sud, Est et Ouest. En cas, d’absence de pente, la modalité est considérée comme plat. Le standard de classification est donné par le tableau ci-dessous. Tableau III: Les différentes plages des expositions (ESRI, 2017) Orientation Plage d’angle en ° Nord 315-360 et 0-45 Sud 135-225 Est 45-135 Ouest 225-315 Plat Pas de pente Le processus à suivre dans ArcMap est le suivant :

ArcToolbox >>>>Spatial Analyst Tools>>>>>Surface>>>>Aspect>>>Reclass> >>>Reclassify

Accumulation de flux Le raster d’accumulation de flux est aussi une dérivée du MNT. Le flux cumulé repose sur le nombre de cellules qui s’écoulent dans chaque cellule dans le raster en sortie. La cellule de traitement sélectionnée n’est pas prise en compte dans cette accumulation. Les cellules en sortie présentant une accumulation de flux élevée sont des zones de flux concentré qui peuvent être utilisées pour l’identification des bas-fonds et Tanety par une reclassification du raster Flow Accumulation. Le seuil utilisé pour la reclassification est de 0,5. Le processus à suivre dans ArcMap est le suivant : ArcToolbox >>>>Spatial Analyst Tools>>>>>Hydrology>>>>Fill>>>>Flow direction> >>>Flow Accumulation>>>>>Reclass>>>>>Reclassify.

Extraction des valeurs raster par les parcelles de litchi détectées

Après l’obtention des différents rasters par l’outil Spatial Analyst Tools, les parcelles de litchi sont projetées sur le même système de projection, et même calques (layers) que ces données rasters, puis, l‘extraction des valeurs des rasters par les polygones est effectuée par le processus suivant : ArcToolbox > >>>Spatial Analyst Tools> >>>Extraction> >>>Extract by polygon Etape 3 : exportation des tables attributaires Cette étape consiste à exporter les tables attributaires des résultats obtenus de l’extraction dans ArcGIS vers Excel pour formater les données avant de les traiter dans R. Vérification sur le terrain Méthodologie

Échantillonnage

La méthode des quotas

La méthode des quotas consiste à analyser soigneusement les caractéristiques de la population de l’enquête pour en construire un échantillon qui soit représentatif. L’échantillon par quotas appelé encore homothétique ou proportionnel reproduit en réduction la structure de la population sur la base d’un ou plusieurs critères. C’est un véritable modèle réduit construit par choix raisonnés (A E R M, 2014). b. Le choix de la méthode Ce type de méthode est assez courant en télédétection lorsqu’il s’agit de qualifier des paysages ou de réaliser une couverture d’occupation du sol ou de confronter des résultats par traitement d’image. c. Objectif L’objectif à atteindre est la cartographie des plantations de litchi sur la côte Est malgache. De plus un travail de photo-interprétation complété par des mesures de terrain permettra d’une part d’entraîner des modèles de classification d’image, et d’autre part de valider ces derniers (GODARD, 2007). 

Plan d’échantillonnage

Etape de pré-localisation

La pré-localisation consiste à mettre en œuvre des analyses cartographiques sous Systèmes d’Information Géographique (SIG) et de traitements de données (essentiellement EXCEL) pour identifier les zones à forte représentativité en termes de surface et de nombre de polygones saisi par 32 système de culture. Donc ces zones sont générées par déduction du résultat de la photo-interprétation par comparaison entre les pourcentages calculés dans chaque zone de récolte et les pourcentages calculés pour chaque fokontany. b. Sélection et répartition des unités d’échantillonnage Une unité d’échantillonnage (dans notre cas fokontany) est sélectionnée à chaque bassin de production : bassin de production nord, bassin de production sud et bassin de production centre. Les unités d’échantillons sont les fokontany et les sous unités sont les parcelles. Chaque fokontany doit être représentatif de la zone de récolte où il se trouve, c’est- à- dire en termes de diversité et nombre pour chaque type de système de culture. 

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