Fonctions pragmatiques attribuées à la RA par les élèves

Fonctions pragmatiques attribuées à la RA par les élèves

Analyse des procédures de mise en œuvre du système, produites par les élèves

Nombre de procédures fonctionnelles (ou pas) produites Parmi les procédures proposées, l’ordre des opérations peut conduire { des procédures fonctionnelles (qui marchent) ou pas. L’ordre des opérations qui ne sont pas fonctionnelles contient des erreurs de planification de l’action par les élèves. Le graphique 24, ci-après, présente les pourcentages d’élèves RA et T qui ont produit une procédure fonctionnelle ainsi que le pourcentage d’élèves qui ont fait des erreurs dans leur procédure. Fonctions pragmatiques attribuées à la RA par les élèves 116 Graphique 24: Répartition des procédures de mise en service fonctionnelles et non fonctionnelles. Le taux de bonnes réponses fonctionnelles est doublé chez les élèves avec RA (20,8%) par comparaison avec T (10,4%). Toutefois, ce taux reste globalement assez bas sur l’ensemble des élèves. Le taux de réponses erronées est doublé chez les élèves du groupe T (5%) par comparaison avec le groupe RA (10%). Le nombre des procédures qui font apparaitre un ordre de mise en œuvre non fonctionnel est remarquablement élevé. Le recours à la RA à une incidence sur les réponses des élèves. Elle leur permet de faire moins d’erreurs.

Analyse des erreurs commises par les élèves dans les procédures non fonctionnelles

Le tableau 6 ci-dessous nous permet de mieux visualiser les productions des élèves en classant leurs procédures en fonction de leurs opérationnalités : 20,83% 10% 10,4% 5% Groupe d’élèves RA Groupe d’élèves Témoins (T) Réponse Fonctionnelle Réponse Non Fonctionnelle 117 Qualité Nb d’erreurs Nb de procédures Fonctionnelle 0 60% Fonctionnelle 1 15% Moyenne (non fonctionnelle) 2 16% Passable (non fonctionnelle) 3 12% Pauvre (non fonctionnelle) 4 4% Médiocre (non fonctionnelle) 5 et + 3% Tableau 6 : Répartition des erreurs dans les procédures. Les données issues des procédures proposées par les élèves aboutissent majoritairement { une cohérence de la mise en service de la borne d’arcade. 60% des procédures produites par les élèves sont justes. Et 15% le sont avec une seule incohérence qui ne remet pas en cause le fonctionnement général de la borne d’arcade. De façon factuelle, ces 15% de procédures proposent une alimentation du système prématurée. Elles font intervenir l’alimentation de la borne avant les connections des différents périphériques. Ce qui est tout à fait possible mais qui représente aussi un risque électrique. Il est donc préférable de connecter tous les périphériques hors tension pour éviter les court-circuits et ne pas risquer de détériorer le système technique. En revanche, les procédures moyennes, passables, pauvres et médiocres débouchent sur une incohérence de la procédure. Une application de ces 35% de procédures ne peut pas aboutir au fonctionnement correct de la borne d’arcade. En détaillant cela nous constatons que 16% des procédures qualifiées de moyennes, totalisent 2 erreurs dans l’opérationnalisation de la borne d’arcade. Ce qui veut aussi dire que les 6 autres opérations sont correctes. 12% des procédures qualifiées de passable totalisent 3 erreurs. Au-delà, les procédures proposées sont inexploitables. Même si elles sont peu nombreuses, 4% d’entre elles cumulent 4 erreurs et 3% contiennent 5 erreurs. 5.1.3. Nombre d’erreurs par opération et par groupe Le graphique 25 ci-après présente le taux d’erreurs défini en fonction de la totalité des erreurs commises dans chacun des deux groupes. Il permet de visualiser, opérations après opérations, le nombre d’erreurs commises. 118 Graphique 25: Nombre d’erreurs commises par opérations. Ce graphique montre un écart plus important sur les opérations suivantes C, E, F. C’est ainsi que nous avons une différence de 4% sur l’opération C, où les élèves RA (10%) montrent moins de facilité à réaliser correctement cette opération alors que leurs homologues du groupe témoins, sont représentés à hauteur de 6%. L’opération E est la plus disparate avec un écart de 7%. Ici, ce sont les élèves du groupe témoin (T) qui performent le moins dans cette opération. Ils sont respectivement 27% contre 20% pour les élèves du groupe RA. L’opération C fait apparaitre une différence de 4% en faveur des élèves du groupe RA (10%) face à leurs homologues du groupe témoin (6%). Les erreurs commises sur les opérations A, B, D, G, H Sont sensiblement identiques dans les 2 groupes. Nous avons une différence de 4% sur l’opération A, où les élèves témoins (23%) montrent légèrement plus de difficulté à réaliser correctement cette opération que leurs homologues du groupe RA qui eux sont représentés à hauteur de 19%. L’opération B montre une différence de 3% entre les deux groupes. Il en est de même avec l’opération D qui a généré une différence de seulement 2% entre les deux  groupes. L’opération G et H suivent la même tendance avec des différences très faibles de 1% entre les deux groupes. Constat : Sur les sept opérations possibles, les élèves du groupe T sont légèrement plus performants que ceux du groupe témoin. En effet, ils répondent mieux sur quatre opérations sur sept. Dans le graphique 26 ci-dessous est présentée la différence du pourcentage d’erreurs entre les deux groupes d’élèves et pour chacune des sept opérations de mise en service.

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