Forces d’impacts des moyens de production et developpement de la production agricole

Généralité

En tant que malgache, on doit déjà connaitre l’appartenance de Madagascar dans la catégorie des pays en voie de développement. A part cela, c’est un pays qui fait partie de ceux du tiers monde dont les activités dominantes sont l’agriculture et l’élevage. D’après des données statistiques, qui viennent de l’Institut National des Statistiques (INSTAT), Madagascar a environ 20 millions d’habitants, sur une superficie de 592000 Km². C’est un pays qui est encore sous peuplé si on le compare à la France qui est peu élargie alors que le nombre d’habitants dépasse le double de celui de Madagascar. D’après ce point de vue, l’occupation du terrain se voit encore très infime, ce qui nous donne l’idée d’une possibilité ou d’une forte capacité de développement à long terme. Par faute d’implantation d’industrie de transformation et de production, la population malgache reste dans l’activité agricole et l’élevage. Cela ne doit pas du tout être pris comme une faiblesse du pays, mais au contraire, une forte appui dans le secteur agricole pourrait donner une forte ascendance dans l’économie d’un pays qui possède une forte potentialité dans ce domaine.

Présentation du terrain d’étude 

Le contexte local

Historiquement, le Roi Andrianampoinimerina passait souvent dans cette commune rurale d’alors, et c’était le départ de la mise en place du nom de Mahitsy. L’explication en est que le passage à Mahitsy lui a fait gagner beaucoup de temps pour relier les collines environnantes, c’est-à-dire « Mahitsy eto ». D’où le nom de Mahitsy.

La plupart des groupes ethniques résident dans cette commune, ainsi que les étrangers comme les Chinois, les Français et les Indiens. Ils émigrent également presque toute l’année. La commune est un lieu stratégique du point de vue communication et relation commerciale.

Cela est d’actualité car la commune de Mahitsy semble être une des plus grandes communes dans les environs du district d’Ambohidratrimo, même en tant que commune rurale.

Situation géographique et délimitation administrative

La commune de Mahitsy entre dans la circonscription de la région Analamanga, et fait partie du district d’Ambohidratrimo. Elle est catégorisée en tant que commune rurale vue les activités et la densité de la population qui y réside.

Les communes avoisinantes sont au nombre de quatre dont : au nord, on trouve la commune rurale d’Antanetibe Mahazaza et Ambohimanjaka ; au Sud, la commune rurale d’Antambolo et Ambohimasina ; à l’Est la commune rurale d’Anosiala et enfin à l’Ouest la commune rurale de Mananjara et d’Ampanotokana. La distance qui la sépare au chef-lieu de district situé à Ambohidratrimo est de 15km, alors que par rapport à l’axe routier principal qui est la route nationale 4, la distance est de 0km car le siège de cette commune se situe dans cet axe. Sa superficie est de 144km² et ayant 31 fokontany dont les noms sont cités ci-dessous : Ambatobe, Ambatofamamba, Amberomanga, Ambodifiakarana, Ambohibao sud, Ambohibe, Ambohimahavelona, Ambohimanatrika, Ambohimanandray, Ambohimilemaka, Andranovelona, Andrefambohitra, Ankadifotsy, Ankazo, Antandrokomby, Antanetibe Est, Antanety lava, Antanety Est qui entre dans notre centre d’étude, Antangirika, Antokomaro, Antongombato Est, Bejofo, Bemasoandro, Fiadanankely, Fiherenana, Mahitsy, Miadampahonina, Miandrarivo, Morarano, Soavinimerina, Tsarahonenana.

Le cadre théorique

Le fonctionnalisme de Bronislaw Malinowski

« Le fonctionnalisme est une théorie qui conçoit la société comme un ensemble d’éléments fonctionnant en vue de se maintenir entre eux et la perturbation d’un élément produit un réajustement des autres ».

Les fonctionnalistes affirment qu’un phénomène x existe en raison de l’existence d’un autre phénomène y ou de la variation systématique d’une pluralité de phénomènes par rapport à lui.

Ce sont des assertions très rigoureuses qui présupposent un système de facteurs en corrélation que l’on peut exprimer par des formules mathématiques plus ou moins complexes. Selon le fonctionnalisme, on ne trouve rien dans la société qui ne soit fonctionnel, qui n’agisse sur d’autres aspects de la structure ou du fonctionnement de la société. Cette Doctrine dont le cadre théorique est resté vague, s’est développée à partir d’interprétations utilisées par les anthropologues qui étudiaient des peuples n’ayant aucune histoire écrite.

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En affirmant que toutes les choses existent parce qu’elles remplissent une fonction dans la structure sociale globale, la théorie fonctionnaliste apparait comme une défense systématique du « statuquo ». C’est la raison pour laquelle, le fonctionnalisme fait l’objet de violentes critiques de la part des sociologues des années 60. A la même époque, les sciences sociales sont largement dominées par le marxisme, notamment par l’école de Frankfurt, qui critique les institutions existantes et préconise leur refonte complète.

S’il connait des limites évidentes, le fonctionnalisme demeure cependant une théorie majeure des sciences sociales, qui a notamment influencé les structuralistes. Développé par Malinowski, la méthode d’observation participante, qui implique une totale immersion du chercheur dans son terrain reste toujours utilisée dans les études sociologiques. » .

En rapport avec le thème en question, le fonctionnalisme en est un terme d’analyse très indispensable. Les paysans d’aujourd’hui sont comme un métal entre le marteau et l’enclume ; c’est-à-dire que face au système d’organisation et de production capitaliste industrielle dans la société urbaine et le système de production paysanne, les ruraux sont en présence d’une contradiction dans le devoir de chercher une nouvelle appartenance sociale c’est-à-dire la société industrielle urbaine, alors qu’il ne faut pas aussi laisser en vain la production traditionnelle de la société rurale. L’enjeu est que l’existence de ces deux formes de société entraine des changements au niveau de la structure sociale globale de la société traditionnelle.

La nécessité de la force de travail

« La force de travail ne peut se présenter sur le marché comme marchandise que si elle est offerte et vendue par son propre possesseur. » (Marx (k), 1867) ; En matière d’agriculture, les travailleurs ou les cultivateurs ne doivent pas toujours être propriétaires de son terrain de culture ; cela avait été déjà montré dans la période de la féodalité, où il existait des seigneurs propriétaires des terres et des serfs qui se servaient à travailler les terres sans être propriétaire. Les serfs se servaient de leur propre capacité pour qu’ils soient achetés par le seigneur.

De nos jours ce système se rencontre toujours dans le mode de production, surtout dans les pays en développement où l’agriculture domine, et plus précisément à Madagascar là où il y a des problèmes fonciers qui constituent un obstacle pour la faculté productive des paysans ; ainsi les paysans s’immiscent dans le système de métayage, de location. Le problème en est que le résultat n’est pas satisfaisant à cause de différentes obligations comme par exemple les exigences du propriétaire de terrain. Pour arriver au but envisagé par les producteurs, force est de concourir à la recherche d’autres moyens de production, et d’autres sources de rémunération pour pouvoir améliorer la production dans la petite parcelle à cultiver, mais aussi pour avoir une ascendance dans la vie en société.

Le point de vue de Karl Marx fait beaucoup de remarques sur l’amélioration du capital des travailleurs, on parle ici des agriculteurs et des éleveurs car ceux-ci doivent toujours chercher la meilleure technique pour obtenir un résultat excellent. Mais cela n’est possible si les travailleurs ne pratiquent d’autres activités parallèles à la principale.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : Etat des lieux et diagnostiques diachroniques
-Chapitre I : Présentation du terrain d’étude
-Chapitre II: Le cadre théorique
DEUXIEME PARTIE : Stratification et dynamiques de production locale
-Chapitre III : Rapport entre producteur et le terrain de culture
-Chapitre IV : Rapport entre producteur et produit
-Chapitre VI : Les impacts de la recherche
TROISIEME PARTIE : Relance et vision d’avenir
-Chapitre VII : Vision prospective de la situation
-Chapitre VIII : Les perspectives d’avenir
CONCLUSION

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