Impact de la formation participative à travers les Champs Ecoles Paysans sur la production maraichère dans les Niayes de Thies, Sénégal

Impact de la formation participative à travers les Champs Ecoles Paysans sur la production maraichère dans les Niayes de Thies, Sénégal

Je tiens à remercier mon maître et juge, Docteur MAKHFOUSSE SARR, coordonnateur du projet Gestion intégrée de la production et des déprédateurs du Sénégal, de m’avoir proposé ce sujet passionnant. Son intérêt pour mon travail de recherche et son support m’ont permis de réaliser ce mémoire dans les meilleures conditions. Sa disponibilité, sa rigueur, son efficacité dans le travail, sa gentillesse, son honnêteté m’ont été d’un grand secours pour ce parcours initiatique à la recherche. Je voudrai aussi lui manifester toutes mes reconnaissances pour avoir guidé mes premiers pas dans la recherche. INTRODUCTION Au Sénégal, la zone des Niayes constitue un véritable pôle de développement et un point d’attraction pour les populations, les structures et les programmes qui travaillent dans le domaine de l’horticulture. Ce potentiel constitue aujourd’hui une parfaite source d’approvisionnement en fruits et légumes pour le Sénégal à travers une restauration des marchés locaux tout en favorisant une exportation. La production maraichère a enregistré au cours de ces dernières décennies une croissance nette .En effet, de 168 000 T en 2001 la production est passée à 194 000 T en 2009 soit un taux d’accroissement de 15% et au cours de l’année 2009 le secteur horticole a rapporté plus de 50 milliards de F CFA (FAO, 2010). Pour la diversification et la promotion de ses produits sur les marchés extérieurs, le Sénégal a placé le secteur des fruits et légumes au cœur de ses programmes. Cependant, un véritable dopage des cultures maraichères semble s’opérer dans la zone des Niayes, d’une part à cause de l’exigüité du milieu favorisant devant l’impossibilité d’accroitre les surfaces horticoles une agriculture intensive, d’autre part par le besoin pressant des producteurs de satisfaire les demandes d’un marché local et étranger sans cesse croissant. De ce fait le secteur maraicher est confronté à une utilisation abusive de pesticides chimiques pour réduire les attaques parasitaires, et une application non maitrisée d’engrais minéraux pour accroitre les rendements (Cissé et Fall, 2001).

Définition et classification des engrais

Les engrais, sont des substances organiques ou minérales, souvent utilisées en mélanges, destinées à apporter aux plantes des compléments d’éléments nutritifs, de façon à améliorer leur croissance, et à augmenter le rendement et la qualité des cultures .Les engrais doivent apporter, en justes proportions des éléments de base : azote (N), phosphore (P), potassium (K); on parle des engrais ternaires de type NPK si les trois sont associés. Sinon, on parle également des engrais binaires NP, NK, PK ou d’engrais simples s’ils sont constitués d’un seul de ces éléments N ou P ou K.

Impact environnementaux des engrais minéraux

L’Etat sénégalais a pour l’année 2012 subventionné 11 000 tonnes d’engrais dont 5 000 tonnes de 10 -10 -20, 3 000 tonnes de 9- 23 -30 et 3 000 tonnes d’urée. Ces engrais chimiques sont beaucoup utilisés dans le maraîchage afin de compenser les déficits et carences des végétaux en matières minérales. La qualité et la quantité des engrais minéraux utilisés différent en fonction de la nature pédologique du substrat, de la taille de l’exploitation et des types de cultures. L’engrais minéral au fur des années a contribué à une acidification très élevée des terres cultivées. La détérioration de la situation climatique a rendu la réponse des cultures à la fumure minérale très aléatoire (Badiane, 1993) .En plus de leur exigence en nutriments minéraux les cultures maraichères sont aussi sensibles aux insectes nuisibles, capables de causer d’énorme dégâts.

Le chou est pris pour cible par: Plutella xylostella (Lépidoptère) dont la Chenille vit d’abord en mineuses dans la feuille puis dévore le limbe lui donnant l’aspect de fenêtre; Hellula undalis (Lépidoptère) qui se comporte comme Plutella, il peut provoquer de graves dégâts en pépinières. La tomate est attaquée par: Heliothis armigera (Lépidoptère), qui creuse les fruits, ronge les feuilles, coupe les bouquets floraux, les fruits piqués à l’état jeune tombent généralement, les autres pourrissent sur les plantes ou sont déformés; Aculops lycopersici qui provoque un dessèchement prématuré et assez rapide de la plante tomate. L’oignon est parasité par Thrips tabaci (Thysanoptère) qui dessèche le bout des feuilles, celles-ci prennent une couleur argentée et se recroquevillent (Collingwood et Al.,

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