IMPORTANCE DU SYSTEME D’INFORMATION COMPTABLE AU SEIN D’UNE ENTREPRISE

MENTION GESTION

PARCOURS: Finances, Comptabilité et Gouvernance d’entreprise
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER EN SCIENCES DE GESTION

IMPORTANCE DU SYSTEME D’INFORMATION COMPTABLE AU SEIN D’UNE ENTREPRISE

Le système d’information dans l’entreprise

 Nous avons plusieurs rubriques à voir sur le système d’information comptable, voyons premièrement les définitions. 

Définition selon différents auteurs 

 Un système d’information est constitué d’un ensemble d’éléments (éléments humains, matériels, logiciels et méthodes) œuvrant ensemble, dans un premier temps pour collecter les informations depuis des sources internes et externes à l’entreprise, ensuite pour les conserver dans un stockage stable et durable. Ces informations seront ensuite traitées. Il faut les sélectionner, les consulter, les trier, les fusionner, les mettre à jour ou les supprimer. Après traitement, ces données traitées seront ensuite communiquées aux utilisateurs des informations. C’est l’ensemble de ces étapes qu’on appelle système d’information comptable. Pour d’autres auteurs, le système d’information peut se définir autrement. Selon Reix (1995), un système d’information est un ensemble organisé de ressources : matériel, logiciel, personnel, données, procédures permettant d’acquérir, traiter, communiquer des informations. Selon Philippe Chapellier, Benoit Lavigne, Yves Dupuy: C’est un système défini d’une manière subjective. La notion système d’information comptable (SIC) est retenue parce qu’elle est la plus souvent utilisée dans la documentation, elle vient compléter l’expression «pratique comptable ». C’est à partir de cette théorie qu’on va s’intéresser à ce qu’est la pratique comptable. Selon Chapellier (1996), les pratiques sont définies par deux dimensions. La première est la dimension « objective » où l’on retrouve un système de données disponibles, historiques ou prévisionnelles, qui couvre à la fois la comptabilité générale, le contrôle de gestion, l’analyse financière et l’élaboration de tableaux de bord comptables. La seconde est la dimension « subjective » dans laquelle le dirigeant de l’entreprise utilise les données en réponse à ses besoins. Cette dernière dimension permet de juger la pertinence des données comptables dans l’entreprise. Lavigne quant à lui présente en 2002 une description de six caractéristiques du SIC des PME. Ces caractéristiques sont réparties en trois dimensions : les états financiers annuels, la pratique de comptabilité de management et la diffusion interne des résultats financiers. Toomas Haldma et Kertu Laats (2002) soulignent que ces pratiques couvrent les méthodes de calcul des coûts (coût total ou coût variable), les liens entre coût et objet de coût (coût de gestion), la budgétisation, le système de mesure de performance et les coûts de comptabilité (coût variable, contribution marginale).2 Dans cette recherche, nous entendons par SIC tout système d’information disponible, à base comptable, historique ou prévisionnelle qui recouvre à la fois la comptabilité générale et l’analyse financière. Dans la pratique comptable, il est nécessaire d’analyser les informations avant de les collecter, de les traiter et de les diffuser. Différentes caractéristiques sont ainsi exigées pour une information comptable. 

Caractéristiques des informations comptable 

Dans cette partie nous exposons les huit qualités de l’information comptable6 : La Pertinence : Cette qualité est énoncée par l’International Accounting Standard Committee (IASC) (Comité de normalisation comptable internationale) dans son cadre pour la préparation et la présentation des états financiers (cadre conceptuel) : « les informations pertinentes influencent les utilisateurs dans leurs décisions économiques en les aidant à évaluer les événements passés, présents et futurs ou en confirmant / corrigeant leurs évaluations passées. La pertinence d’une information est affectée par sa nature et son importance relative ». La comptabilité est un système d’information ; La Comparabilité : Le lecteur des comptes a besoin de pouvoir les comparer dans l’espace (grâce à la normalisation et l’harmonisation) dans le temps (permanence des méthodes). Cette qualité est énoncée par le cadre conceptuel l’IASC : « l’information doit être présentée de manière cohérente dans le temps et entre les entreprises pour permettre aux utilisateurs de faire des comparaisons significatives ». La fiabilité :IASC cadre conceptuel : « une information fiable est exempte d’erreurs et de préjugés significatifs et elle est guidé par : une image fidèle ; la prééminence de la substance sur la forme ; la neutralité ; la prudence ; l’exhaustivité. » La Sincérité et la régularité :Ces qualités sont énoncées d’une part par le Code de Commerce Art. 3-3 : (Loi n° 1999-018 du 2 août 1999) . Les comptes annuels doivent être réguliers, sincères et donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise et d’autre part par le PCG . La comptabilité doit satisfaire aux obligations de régularité, de sincérité et de transparence inhérentes à la tenue, au contrôle, à la présentation et à la communication des informations qu’elle traite. La sincérité est la loyauté et la bonne foi dans l’établissement des comptes. Les qualités de sincérité et de régularité sont nécessaires et primordiales pour obtenir l’objectif d’image fidèle. Il est à noter que les commissaires aux comptes, dans leur mission permanente de contrôle de certaines sociétés commerciales, doivent certifier la régularité et la sincérité des comptes afin qu’ils puissent donner une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société. La Clarté :L’utilité des comptes est fonction de leur clarté. Seul le cadre conceptuel de l’IASC aborde cette question sous le terme d’intelligibilité : «l’information doit être facilement compréhensible par les utilisateurs ayant des bases en gestion, en économie et en comptabilité et la volonté d’étudier l’information». En fait, l’information doit être claire pour un public averti et ne doit pas s’adresser aux seuls spécialistes.

Table des matières

LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION GENERALE
Partie 1 : MATERIELS ET METHODES
Chapitre 1 : CADRE THEORIQUE
Chapitre 2 : LA ZONE D’ETUDE ET METHODOLOGIE
Partie 2 : RESULTAT
Chapitre 1: LE SYSTEME D’INFORMATION COMPTABLE DE L’ENTREPRISE
Chapitre 2 : LES FINS DU SYSTEME D’INFORMATION COMPTABLE DE L’ENTREPRISE
Partie 3 : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Chapitre 1 : VALIDATION DES HYPOTHESES
Chapitre 2 : ANALYSES
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
LISTE DES NNEXES
TABLE DES MATIERES

LISTE DES ABREVIATIONS

ART : Article
IFAC: International Federation of Accountants
IASC: International Accounting Standards Commitee
IAS: International accounting standards
IFRS: International Financial Reporting Standards
NIF: numero d’identification fiscale
OEC : Ordre des Experts comptable
PCG: Plan comptable général
PME: Petits et Moyenne Entreprises
RAF : Responsable Administratif et financier
TO : Tour-Opérateurs
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
SIC: Système d‘information comptable
STAT: statistique

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