La théorie quantitative de la monnaie un afflux de devises accroît la liquidité de l’économie

La théorie quantitative de la monnaie un afflux de devises accroît la liquidité de l’économie

Analyse des contreparties de la masse monétaire et de l’inflation

– Analyse des contreparties 

Par définition les contreparties de la masse monétaire comme étant : la valeur correspondant à une opération à l’origine de la créartion monétaire. Elles comprennent les créances sur l’économie (crédits aux entreprises et aux particuliers), les créances sur l’Etat (sommes prétées par le système bancaire à l’Etat, essentiellement aujourd’hui sous forme d’achat de titres), et les créances sur l’étranger ( devises détenues par le système bancaires..).41 Tableau n° V.16:contre partie de la masse monétaire 1990-1995 (En milliards de Da) 1990 1991 1992 1993 1994 1995 Avoirs Extérieurs (nets)  Source : banque d’Algérie. a**1990-1999 Les avoirs extérieurs nets, ont atteint 6.53 Milliards de DA en 1990 puis passe à 26.29 milliards de Da en 1995. 247 Figure n°V.5: Evolution des agrégats monétaires et de leurs contreparties 1992- 2003 Source : Bulletin Statistique de la Banque d’Algérie . Séries retrospectives. Statistiques monétaires.1962.2011.P.50 Par rapport aux crédits intérieurs, cette expansion n’a pas constitué la vraie source de la masse monétaire durant cette période. Puisque ces crédits passent de 414.02 milliards de Da en 1990 à 967.23 milliards de Da en 1995, et pour la plupart des années c’est les crédits à l’économie qui ont bénéficié de la plus grande ; (Ils passent de 246.98 M Da en 1990 à 565.64 M Da en 1995). Ce qui nous laisse remarquer que malgré les réformes de 1990, les entreprises publiques continuent de survivre grâce à l’injection massive de la monnaie. 248 Figure n°V.6: Agrégats monétaires (En millions de DA) 1992-2003 Source : Bulletin Statistique de la Banque d’Algérie . Séries retrospectives. Statistiques monétaires.1962.2011.P.50 Comparativement aux exercices antérieures, durant l’année 1996, les avoirs extérieurs nets et sous l’effet de l’accroissement de réserves de change se sont nettement consolidés pour constituer la principale source de l’expansion monétaire. Ils sont passés de 26.29 milliards de DA en 1995 à 133.94 milliards de DA en 1996 pour atteindre 350,3 milliards de DA en 1997. TSource : banque d’Algérie La rigueur budgétaire imposée par les programmes de stabilisation et d’ajustement structurel, le désengagement progressif de l’État de la sphère économique, et l’autonomie de la Banque Centrale sont autant de facteurs qui ont permis de réduire les crédits à l’État qui sont 249 passés de 527.8 à 423.6 milliards de dinars entre 1993 et 1997, permettant ainsi de maîtriser l’expansion de la masse monétaire dont le taux est passé de 53% en 1993 à 38% en 1997, dépassant ainsi l’objectif prévu par le programme de stabilisation La restructuration des contreparties de la monnaie induite par le rééchelonnement de la dette extérieure, le désengagement de l’État de la sphère de production, et le mesures restrictives liées à l’autonomie de la Banque Centrale, s’est opérée également en faveur du crédit à l’économie qui a connu une progression spectaculaire durant la période d’application des accords avec le F.M.I. Au cours de la période 1993-1997, on a assisté à un changement de tendance dans la structure des crédits intérieurs. Les crédits à l’Etat qui représentaient 70,5 % des crédits intérieurs en 1993 ne représentaient plus que 36,9 % en 1997, par contre la part des crédits à l’économie est passée de 29,5 % en 1993 à 63,1 % en 1997. Comme le montre le tableau ci-dessous.  Source : IMF N°98/87 La lecture du tableau n° révèle une progression sensible des crédits à l’économie avec un taux de croissance de 228% entre 1993 et 1997. En fait, la distribution intersectorielle des 250 crédits a été profondément discriminatoire dans la mesure où c’est le secteur public qui a été le principal bénéficiaire de la progression des crédits. 42 Cette évolution de la structure des crédits intérieurs montre un net changement dans la gestion des finances publiques et de la politique de crédit à l’économie. Figure n°V.7 : Agrégats monétaires (En millions de DA) 2004-2011. Source : Bulletin Statistique de la Banque d’Algérie . Séries retrospectives. Statistiques monétaires.1962.2011.P.71 **2000-2012 Sur la base de l’importante performance en matière de reconstitution des réserves officielles de change enregistrée en 2000 et 2001, l’augmentation des avoirs extérieurs nets s’est poursuivie au cours de l’année 2002 mais à un rythme moindre. L’agrégat avoirs extérieurs nets dans la situation monétaire, représenté essentiellement par les avoirs extérieurs nets de la Banque d’Algérie, reflète bien l’évolution des réserves officielles en devises. De plus, l’analyse de la situation monétaire montre la nette importance de l’agrégat avoirs extérieurs nets dans les évolutions monétaires en 2002. La masse monétaire est passée de 169.61 milliards de dinars en 1999 contre 1310.74 milliards de dinars en 2001. 42 M.Zemmouri. « La portée du succès du post-ajustement dans le cas de l’Algérie. ».L.E.E.M. (Laboratoire d’Etude des Economies Magrébines). Faculté des Sciences Economiques et de Gestion. Université de Batna. Revue des Sciences Economiques et de Gestion. N° 02. 2003. P.43 251 Les avoirs extérieurs nets, c’est-à-dire les avoirs extérieurs nets consolidés de la Banque d’Algérie et des banques, ont atteint 1755,7 milliards de dinars à fin 2002 contre 1310,7 milliards de dinars à fin 2001 après un passage de 169,6 milliards de dinars seulement à fin 1999 à 775,9 milliards de dinars à fin 2000. En tant que contrepartie de la masse monétaire M2, le crédit intérieur sont, à en croire les données fournies par la Banque d’Algérie, en nette croissance puiqu’il passe de 414.2 en 1990 à 1671,21 en 2000 . Lors de cette période c’est ces crédits qui ont constitué la plus grande part de la masse monétaire. Mais, depuis 2001, ils ne représentent cependant en moyenne que 25% du PIB, ce qui est relativement faible, notamment au regard des besoins en financement de l’économie et du volume des ressources dont disposent les banques.43 Il passe de 1845.48 milliards de dinars en 2001 à 319.90 milliards de dinars en 2011. ( une croissance négative). La hausse des recettes pétrolières n’a pas permis l’accroissement des crédits à l’économie malgré la baisse des taux d’intérêts. Les crédits bancaires à l’économie ne représentent cependant en moyenne que 25% du PIB, ce qui est relativement faible, notamment au regard des besoins en financement de l’économie et du volume des ressources dont disposent les banques. Ainsi, le ratio crédit intérieur/produit intérieur brut est monté à 41,4 % en 2002, soit le niveau de 2000, après un recul de 2,5 points en 2001 ; cette évolution au cours de l’année 2002 reflétant une bonne reprise des crédits à l’économie dans un contexte de relative stabilisation des crédits à l’Etat.

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