Les différentes formes de l’intérêt à l’enseignement

Cours enseignement virtuel dans une économie émergente, tutoriel & résumé en pdf.

Les différentes formes de l’intérêt à l’enseignement

L’intérêt est généralement défini comme une attention favorable à quelqu’un ou à quelque  chose. D’après Ethier et Payet (2001), cette attention favorable se divise en quatre niveaux d’intérêt qui sont l’intérêt nul, théorique, pratique et exclusif. L’intérêt exclusif n’a pas été exprimé par les étudiants dans  notre étude qui a fait apparaître  une autre forme : l’intérêt vif. Ceci est dû comme nous l’avons mentionné précédemment à la méfiance des étudiants tunisiens à s’engager totalement dans l’aventure virtuelle. A partir du  positionnement des étudiants par rapport à l’utilité perçue et à l’engagement (facteurs issus de l’analyse en composantes principales) nous retrouvons les quatre formes de l’intérêt à l’e­ -enseignement :
L’intérêt vif: représenté par les étudiants qui témoignent d’une utilité perçue et d’un  engagement élevés sans abandonner complètement l’enseignement classique.
L’intérêt théorique: représenté par les étudiants ayant perçu une grande utilité pour l’enseignement mais qui hésitent ou qui ont peur de s’engager par méconnaissance ou par manque de moyens (groupe 2 dans la figure 2).  Ces deux cas de figure représentent  pour les décideurs des clients potentiels qu’il faut conquérir en répondant à leurs préoccupations. L’intérêt nul: représenté par les étudiants qui n’éprouvent aucun intérêt pour cette forme  d’enseignement.  ­  L’intérêt pratique : représenté par  les étudiants qui sont prêts à s’engager dans l’aventure  virtuelle de l’enseignement ou l’aventure de l’enseignement virtuel sans en voir l’utilité peut­ être parce qu’ils n’ont pas le choix, par exemple : les étudiants pour lesquels un  cours présentiel est impossible à suivre.
Remarquons l’homogénéité des étudiants ayant une perception positive de l’utilité (axe  horizontal positif) contrairement à ceux qui ont une perception négative de l’utilité qui sont nettement plus dispersés.

Mise en place d’un indice de mesure de la motivation pour l’enseignement

La demande de responsabilisation, d’implication et d’investissement des citoyens en général  et des étudiants en particulier dans la formation et dans le travail devient inéluctable, vu  l’importance des enjeux économiques, sociaux, et pédagogiques qui l’accompagnent. Ceci  rend nécessaire l’évaluation de la motivation des adultes à s’engager dans la formation et dans  l’action.  C’est  à  la  réhabilitation  de  la  notion    de  motivation,  reconstruite  à  partir  des  comportements cognitifs des apprenants que nous devons concentrer tous nos efforts afin de  maximiser les chances de réussite de cette méthode d’enseignement. Pour Claude Levy ­Leboyer (1999), la motivation ne se limite pas  à de simples recettes, elle se  gère,  se  construit  en  permanence  à  partir  de  multiples  stratégies.  La  motivation  est  un  processus  dynamique,  en  fonction  de traits  de  personnalité  comme  de  facteurs  de  l’environnement, elle est complexe dans ses mécanismes. C’est  un processus qui implique  l’individu dans l’action et qui nécessite des efforts pour atteindre l’objectif.  La description synthétique du processus de motivation permet le repérage de quelques leviers  majeurs pour l’accompagnement pédagogique du formateur.  Dans notre étude, le positionnement des étudiants  par rapport aux deux facteurs  issus de l’analyse en composantes principales (utilité perçue de l’enseignement virtuel et intérêt global ou engagement qui sont à notre sens les fondements de leur motivation) fait  apparaître quatre formes de la motivation:
La motivation volontaire (engagement) qui correspond aux étudiants du groupe 1 (G1)  ayant un engagement positif et une perception positive de l’utilité de l’enseignement  virtuel. La motivation contrainte (par manque de conviction) qui correspond aux étudiants du  groupe  3  (G3)  ayant  des  contraintes  qui  peuvent  être  familiales,  temporelles,  spatiales,….mais  qui  n’émanent  pas  de  l’employabilité,  puisque  notre  étude  fait  apparaître que la motivation perçue est indépendante de l’emploi. La motivation nulle (absence de motivation) qui correspond aux étudiants du groupe 4 (G4) qui sont désintéressés  vis ­à­ vis de cette nouvelle forme d’enseignement. La motivation conditionnelle qui correspond aux étudiants du groupe 2 (G2) ayant une  perception positive de l’e­enseignement mais un engagement incertain expliqué par une  formation incomplète en informatique, l’absence de moyens techniques et la vulgarisation  insuffisante de l’information relative à l’enseignement virtuel.

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