Les effets de l’activité physique chez les enfants de 2 à 6 ans

L’activité physique insuffisante est responsable de 3,2 millions de morts dans le monde. De plus, une preuve scientifique démontre qu’un niveau d’activité physique insuffisant affecte la santé, surtout celle des enfants. Une autre tendance alarmante existe lorsque l’enfant grandit et arrive à l’adolescence, son activité physique diminue. Ce phénomène peut se doubler par l’apparition à l’âge adulte de comportements sédentaires.

Le sport et l’activité physique sont des thèmes d’actualité au sein de notre société. Une activité physique régulière est essentielle pour maintenir les fonctions musculaires, endocrinologiques et immunologiques. Au contraire, l’inactivité physique semble conduire au développement de l’obésité et de ses séquelles à un très jeune âge déjà. Cet état de fait est très important si on observe que l’activité physique du jeune enfant décline de manière significative cette dernière décennie.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, l’obésité constitue une « épidémie noninfectieuse » d’une importance considérable qui touche aussi les plus jeunes. Le nombre d’enfants et d’adolescents atteints a triplé voire quadruplé pendant les dernières décennies. En Suisse, plus de 20 % des enfants sont déjà en excès de poids et 5 à 8 % sont atteints d’obésité. Il est important d’agir le plus tôt possible, d’autant plus que si l’obésité apparaît avant la puberté, elle risque de persister dans 20 à 50 % des cas à l’âge adulte.

Actuellement, l’obésité est un sujet de plus en plus courant dans notre société. En raison de son rôle déterminant dans le développement de certaines maladies chroniques et de son influence sur le taux de mortalité, l’excès pondéral constitue un problème majeur de santé publique.

De nos jours, énormément de campagnes publicitaires ont vu le jour en Europe et en Suisse, telles que « Manger, bouger », nous conseillant également de manger cinq fruits et légumes par jour. Selon les campagnes publicitaires, se mettre en mouvement est essentiel pour la santé de l’être-humain et pour garder une certaine qualité de vie corporelle . Or, nous pouvons remarquer qu’actuellement notre mode de vie a changé : une alimentation déséquilibrée, un manque d’activité physique dans la vie quotidienne, le stress et l’anxiété, des enfants qui délaissent le sport et les amis au profit de la télévision et des jeux vidéo, des enfants souvent seuls, qui mangent trop, qui mangent mal et qui grignotent entre les repas.

Plus l’enfant explore, expérimente, crée, plus il intégrera ses mouvements et la perception qu’il en a, et ainsi il développera son goût des activités physiques. Actuellement, face à l’augmentation du surpoids chez les jeunes enfants et dans le but de combattre la sédentarité, il est important d’intervenir et de la prévenir dès le plus jeune âge. La place du mouvement dans le développement de l’enfant ne doit donc pas être sous-estimée. Différentes études ont montré l’importance d’agir avant l’âge de 6 ans car, avant cet âge il est plus facile d’intervenir sur la qualité du mouvement.

L’ACTIVITE PHYSIQUE CHEZ L’ENFANT

Selon Caspersen (1989), l’activité physique se définit comme « tout mouvement suscité par la contraction volontaire des muscles squelettiques et duquel résulte une augmentation substantielle de la dépense énergétique au-delà de la dépense basale».

L’activité physique fait partie intégrante de ce que l’on peut appeler un « mode de vie». Elle s’ancre ainsi dans le contexte socioculturel d’un individu, adulte ou enfant.

De façon générale, l’activité physique peut englober :
• L’activité physique :
– L’exercice physique
– Les activités de la vie : les promenades à pied, le trajet domicile-école à pied ou à vélo, le jardinage
• Les activités de loisirs : jogging, natation, cyclisme
• Les activités physiques scolaires : les récréations, les cours d’éducation physique
• Certaines tâches ménagères.
On peut distinguer les deux grandes formes suivantes d’activité physique chez les enfants :
• Activité physique de loisir
• Activité physique scolaire

Chez l’enfant et l’adolescent, les activités physiques de loisirs peuvent consister en des séances d’entraînement au sein d’un club sportif, des prises en charge organisées en centre de loisirs, des jeux entre pairs dans le voisinage, le parc urbain, l’aire de jeux ou encore le jardin familial, des travaux domestiques divers, etc.

Chez les jeunes, l’activité physique scolaire inclut principalement les leçons d’éducation physique ainsi que les activités réalisées pendant la récréation et les autres périodes d’intercours. On pourrait également leur associer les déplacements à pied et/ou à vélo pour se rendre et revenir de l’école.

Table des matières

1. INTRODUCTION
1.1 CONTEXTE SOCIO-SANITAIRE
1.2 CONTEXTE PERSONNEL
1.3 CADRE THÉORIQUE ET CONTEXTE PROFESSIONNEL
1.3.1 L’ACTIVITE PHYSIQUE CHEZ L’ENFANT
1.3.2 L’ACTIVITE PHYSIQUE EN STRUCTURE D’ACCUEIL
1.3.3 LES ROLES ET LES COMPETENCES DE L’EDUCATEUR
1.4 OBJECTIFS DE LA RECHERCHE
1.5 QUESTION DE RECHERCHE
1.6 HYPOTHÈSE
2. MÉTHODE
2.1 DESIGN
2.2 TERRAIN DE RECHERCHE
2.3 EXTRACTION DES DONNÉES
3. RÉSULTATS
3.1 ANALYSE NARRATIVE
3.1.1 EFFETS POSITIFS DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE
3.1.2 EFFETS NÉGATIFS DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE
3.1.3 RÔLES DE L’ÉDUCATEUR
3.1.4 COMPÉTENCES DE L’ÉDUCATEUR
4. DISCUSSION
4.1 RESULTATS
4.1.1 EFFETS POSITIFS DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE
4.1.2 EFFETS NÉGATIFS DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE
4.1.3 RECOMMANDATIONS
4.1.4 RÔLES DE L’EDUCATEUR
4.1.5 COMPÉTENCES DE L’EDUCATEUR
4.2 CONFRONTATION À LA LITTÉRATURE
4.3 CONCLUSION
4.3.1 LIMITES DE MON ÉTUDE
4.3.2 PERSPECTIVES ET PISTES D’ACTIONS PROFESSIONNELLES
4.3.3 CONCLUSION PERSONNELLE
5. CONCLUSION

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