LES FONCTIONS GENERALES D’UN DIRIGEANT

LES FONCTIONS GENERALES D’UN DIRIGEANT

Le travail du cadre à travers huit écoles de pensées

• L’école classique: Les auteurs de cette école décrivent le travail du cadre à l’aide d’un ensemble de fonctions composites. Le père de cette école, HENRI FAYOL, présenta les cinq fonctions de base de l’encadrement; à savoir: planifier, organiser, coordonner, commander et contrôler. A la question de savoir que fait un cadre et quel est son travail, les adeptes de cette école ont répondu par: POPDCORB. Des activités qui permettent: – Planification: définir les grandes lignes et la méthode à suivre dans le but d’atteindre les objectifs de l’entreprise. – Organisation: établir la structure qui décompose l’entreprise en sous-unités et assure la coordination pour l’atteinte des objectifs.

– Personnel: recruter et former le personnel. – Direction: prendre des décisions, les transformer en ordres et instructions et servir de leader à l’organisation. – Coordination: assurer la liaison entre les différentes parties du travail. – Rapport: informer régulièrement son supérieur. – Budget: et tout ce qui y est rattaché, comme la comptabilité et le contrôle. • L’école du «grand homme»: Ce sont des réalités tangibles des biographies et autobiographies de cadres. On y trouve une richesse de détails sur les styles et les stratégies des hommes, mais peu de théorie générale sur le travail du cadre en lui-même. • L’école de l’entrepreneur: Pour cette école, le cadre est exclusivement considéré comme un décideur et un acteur intervenant dans les événements économiques. 45H.MINTZBERG « Le manager au quotidien: les dix rôles du cadre », P15 106 A leur point de vue, le cadre choisit la meilleure solution d’un ensemble de solutions possibles; il a à sa disposition toutes les données. C’est pourquoi il a peu d’importance pour eux. Et c’est l’entrepreneur, preneur de risques, fondateur de son entreprise qui a retenu leur attention, car c’est lui qui a une latitude de décision: il peut mettre en route une organisation. Joseph Schumpeter écrivait: « chacun est entrepreneur lorsqu’il ‘’met en œuvre de nouvelles combinaisons’’ et uniquement à ce moment; il perd ce caractère dès que l’entreprise est construite »

LES DIFFERENTS TYPES D’ENTREPRENEURS

Plusieurs auteurs (BAMBERGER, KATZ, LEFEBRE, MARCHESNAY) relèvent que plus la taille de l’organisation est réduite, plus l’influence des dirigeants se fait directement sentir sur son comportement stratégique, sur ses objectifs. Les buts de l’entreprise se confondent alors avec ceux de son manager. Les motivations personnelles, les aptitudes managériales et entrepreneuriales, la décision de vouloir devenir chef d’entreprise, varient selon les personnes. C’est pourquoi, l’étude du profil des créateurs et l’établissement de typologies constituent un thème de recherche majeur en entrepreneuriat. Ces recherches ont permis de dresser des typologies d’entrepreneurs séparés principalement en deux grandes catégories: les indépendants et les organisateurs.

Les premiers recherchant avant tout, leur autonomie, les seconds voulant bâtir une organisation. Nous présenterons ici sommairement, les typologies les plus connues dressées par certains auteurs et adaptées aux dirigeants des PME. 1-Types d’entrepreneurs selon les conditions de la création de l’entreprise: Après l’étude d’une population de créateurs d’entreprises dans une zone d’activité aux Etats-Unis portant sur le comportement de gestion des entrepreneurs; Norman SMITH (1967) a identifié deux types d’entrepreneurs: l’entrepreneur-artisan et l’entrepreneuropportuniste. 109 L’entrepreneur artisan est défini comme ayant une éducation relativement limitée, une formation souvent acquise en cours du soir. Il crée son entreprise sans grande expérience, notamment en matière de gestion. Sa formation et son expérience sont essentiellement techniques. Fort de cette compétence technicienne, il vise la connaissance et la maîtrise des machines. S’il travaille dur, il est par contre peu habile pour composer avec son environnement et est peu sociable. En voulant conserver la maîtrise de son affaire, il se méfie des emprunts. Il a une approche de court terme, a peur du contrôle extérieur. Il a une attitude paternaliste avec son personnel et exige fidélité et loyauté des autres. Il est désireux de travailler à son propre compte plutôt que comme employé. Et il n’a pas une conscience sociale élevée. Ses activités sont souvent localisées dans des secteurs faiblement innovants. 

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