Les institutions internationales et le développement économique

Dans l’échange mondial, selon le degré de développement des pays, l’importance et la structure des parts diffèrent. Les pays en développement par exemple commercent surtout des produits primaires. Notons au passage que l’exportation des produits primaires par les P.E.D. est en augmentation. Les pays développés produisent des biens manufacturés, du fait de l’un de leurs caractéristiques qui est la prépondérance du secteur industriel dans l’économie. Il y a aussi le commerce du service et aujourd’hui, de plus en plus, l’économie bascule dans ce que nous appelons communément net économie ou économie de l’information, … Il est à noter que cette dissertation se basera surtout sur le commerce des biens.

L’ECONOMIE D’ECHELLE 

Le fondement du commerce international est avant tout l’Avantage Comparatif de David Ricardo qui stipule qu’un pays doit se spécialiser dans la production du bien pour lequel il a un avantage comparatif. Adam Smith lui parlait d’Avantage Absolu, qui dit que les pays ont intérêt à s’intégrer dans le commerce international s’ils produisent un (ou plusieurs) bien à moindre coût par rapport aux autres pays. Nous verrons tout au long de ce devoir les conséquences de cette nature des produits d’échange des pays africains en général et celle des pays d’A.S.S. en particulier.

Ce bref rappel nous amène à parler de l’O.M.C. ou organisation Mondiale du Commerce qui justement, est une institution pour le développement du commerce notamment l’échange international. Nous allons étudier les actions et les effets de cette organisation la situation du commerce des pays d’A.S.S.

Pour ce faire, nous utiliserons différentes sortes de sources d’information. En premier lieu, nous consulterons un certain nombre d’ouvrages que ce soient spécialisés ou généraux sur l’économie, le commerce international, les institutions,… En deuxième lieu nous aurons recours à internet qui est une grande manne d’informations. En troisième lieu, nous essayerons de nous entretenir avec des responsables des différents services ministériels, de nous documenter auprès des centres de documentation des ministères et des différentes organisations internationales. En dernier lieu mais pas le moindre, les cours et les connaissances acquis pendant nos quatre années d’étude nous ont été d’une aide précieuse.

En ce qui concerne le thème, sa détermination est en elle même un travail difficile. Les questions économiques internationales nous ont toujours intéressées. Dans le choix de notre sujet de mémoire, nous avons voulu allié cet intérêt avec notre volonté à comprendre la situation de l’Afrique et surtout celle de Madagascar notamment en matière de développement des relations commerciales internationales.

Faire notre étude à travers l’O.M.C. s’avère être pertinent vue qu’elle est comptée parmi les organisations et agences qui ont facilité la mondialisation et qu’elle regroupe un nombre important de pays de degré de développement différent. En 2002, l’organisation avait cent quarante quatre (144) membres.

L’AVANTAGE ABSOLU D’ADAM SMITH (1723-1790) 

Le principe d’Avantage Absolu dit qu’un pays a un avantage absolu dans le commerce international s’il produit un ou plusieurs biens à moindre coût. Dans ce cas, il doit se spécialiser dans la production du bien pour lequel il a un avantage absolu ou pour lequel il est le plus efficace. Cette théorie a été vite rattrapé par nombreuse critiques notamment le cas de l’existence des pays qui n’ont aucun avantage absolu et des pays qui ont des avantage absolu sur tous les produits.

L’AVANTAGE COMPARATIF DE DAVID RICARDO (1772-1823) 

Considéré comme le principe général du commerce extérieur, l’Avantage Comparatif est une version révisée de l’Avantage Absolu d’Adam Smith. Il stipule que même si un pays a un désavantage absolu sur tous les produits, il aura toujours intérêt au commerce international s’il se spécialise dans la production du bien pour lequel son désavantage absolu est le plus faible. La notion de spécialisation et la prise en compte du seul facteur travail comme facteur de production constituent deux des points d’accord des deux principes. Le modèle de H.O.S. est une des plus importantes théories du commerce international.

MODELE H.O.S.

H.O.S. du nom des trois économistes qui l’ont développé c’est à dire Heckscher, Ohlin et Samuelson. Ce modèle ajoute dans l’analyse du commerce international la prise en compte des dotations nationales de facteur et la technologie de production. C’est un modèle à deux facteurs: travail et terre; ces deux facteurs sont considérés être non substituables. Selon le modèle de H.O.S., chaque pays gagne à s’échanger sur le plan international en se spécialisant dans la production du bien pour lequel il a une abondance en dotation en facteur de production et à importer les biens pour lesquels le facteur de production est rare et abondamment utilisé.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : L’O.M.C. ET SES APPORTS DANS LE COMMERCE INTERNATIONAL
CHAPITRE 1 – METHODOLOGIE
1.1 LA DIFFERENCE
1.2 L’ECONOMIE D’ECHELLE
1.3 L’AVANTAGE ABSOLU D’ADAM SMITH (1723-1790)
1.4 L’AVANTAGE COMPARATIF DE DAVID RICARDO (1772-1823)
1.5 MODELE H.O.S.
CONCLUSION DU CHAPITRE 1
CHAPITRE 2 – LES APPORTS DE L’O.M.C. AU COMMERCE INTERNATIONAL
2.1 LE G.A.T.T.
2.1.1 Le « Kennedy Round »
2.1.2 Le « Tokyo Round »
2.1.3 L’«Uruguay Round »
2.2 L’O.M.C
2.2.1 Principes
i) La non discrimination
ii) La réciprocité
iii) Consolidations et engagements exécutoires
2.2.2 Assistance aux P.E.D
i) La « Première Vague » de mesures
iii) Le traitement Spécial et Différencié (T.S.D.)
CONCLUSION DU CHAPITRE 2
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE : L’A.S.S. ET L’O.M.C.
CHAPITRE 3 – LES PRINCIPAUX PROBLEMES RENCONTRES PAR LES PAYS A.S.S. DANS LE COMMERCE INTERNATIONAL ET L’O.M.C.
3.1 PROBLEME DE CAPACITE DE NEGOCIATIO N
3.1.1 Faible implication dans les activités préparatoires
3.1.2 Manque de compétence technique
3.2 PROBLEME D’ACCES AU MARCHE
3.2.1 Problème institutionnel
3.2.2 Problème d’offres
3. 3 APPROPRIATION DES REGLEMENTS
3 .4 CAS DE MADAGASCAR
3.4.1 L’agriculture
3.4.2 L’industrie
CONCLUSION DU CHAPITRE 3
CHAP 4 – SUGGESTIONS
4.1 AU SEIN DES PAYS DE L’A.S.S
4.1.1 Dans le domaine investissement
i) Pour le secteur privé
4.1.2 EN MATIERE DE CAPACITE D’OFFRE
i) Industrialisation : diversifier les exportations
ii) Normes
iii) Services
iv) Diversifier les partenaires commerciaux
v) Assistance aux producteurs et aux exportateurs
vi) Sur l’O.M.C.
4.2 POUR L’EXTERIEUR
4.2.1 Problème de subventions
4.2.2 En matière des Normes
4.2.3 L’O.M.C.
4.3 COMPATIBILITE ENTRE LES DIFFERENTS PROGRAMME EN FAVEUR DES PAYS EN DEVELOPPEMENT : A.P.E.
CONCLUSION DU CHAPITRE 4
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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