Les organismes d’appui au développement des échanges internationaux

 Les organismes d’appui au développement des échanges internationaux

Depuis la fin de la guerre froide, la croissance de l’économie mondiale s’est poursuivie de manière spectaculaire. Ce phénomène trouve partiellement sa source dans l’ouverture commerciale d’un certain nombre de pays. L’intensification des échanges mondiaux modelant la nouvelle face du commerce international a été vectrice de croissance économique, de développement et de réduction de la pauvreté. Cependant, la communauté internationale a eu comme objectif principal de créer les conditions les plus favorables au développement du commerce mondial. L’ambition des créateurs du nouveau système international était de mettre en place des institutions et des règles de fonctionnement fondées sur le multilatéralisme. Cette volonté s’est traduite par la création d’organisation et d’accords régulateurs au niveau mondial. Le particularisme de la configuration des échanges mondiaux contemporains ne saurait être expliqué sans la création des accords internationaux et régionaux dont l’objectif était d’offrir aux entreprises des différents pays « un environnement sûr, stable et prévisible dans lequel elles peuvent commercer dans des conditions de concurrence loyales et équitables » 19 . C’est grâce à l’ensemble de ces accords visant à libéraliser les échanges de biens et de services que sont nées les premières multinationales dont la particularité est d’exercer leur activité dans plusieurs pays simultanément.

L’intervention des organisations internationales

Ce n’est qu’à l’issue de la dernière guerre mondiale que les organisations internationales se développèrent (à l’initiative du conseil américain des relations avec l’étranger, réunissant les membres influents du monde des affaires et de la politique), en vue de promouvoir le libre accès aux marchés et aux matières premières et de mettre en place une économie mondiale dominée par les firmes américaines20. Dans ce contexte, la création d’institutions internationales destinées à stabiliser les taux de change entre les différentes monnaies nationales et de favoriser le développement économique des pays touchés par la seconde guerre mondiale.

Sur cette base qu’a été dessiné le Fonds Monétaire Internationale et de la banque Internationale de reconstruction et de développement (BIRD), destinés l’un à garantir le fonctionnement du système monétaire international, l’autre à lutter contre les insuffisances de crédits nécessaires à la reconstruction de l’Europe et des pays sousdéveloppés21. Tous deux sont nés à la suite de la conférence monétaire et financière de Nations Unies à Bretton Woods en juillet 1944, dans le cadre d’un effort concerté pour finances la reconstruction de l’Europe dévastée par la guerre et sauver le monde de futures dépressions.

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Les raisons qui ont conduit l’Algérie a une crise

Vers le milieu des années 60, l’Etat algérien a choisi la voie de la planification pour réaliser ses objectifs de développement qui n’ont pu être atteints et l’économie algérienne est entrée dans une crise durable à la fin des années 80, contraignant les autorités à effectuer des réformes profondes qui la mettent sur la voie de l’économie de marché.Le désengagement de l’Etat de la gestion directe de l’entreprise publique s’explique par les facteurs suivants : En premier lieu, les politiques économiques mises en œuvre après l’indépendance en 1962 avaient les buts de donner à l’Algérie une forte industrie de base, de mettre en œuvre la réforme agraire et de gagner l’indépendance à l’égard de l’extérieur.

Selon un système économique basé sur la planification, de 1967 à 1977 plusieurs plans nationaux de développement se sont succédé. Seulement, le rappel de A. Belhimer que le pouvoir de l’époque est parti de la conviction « semer du pétrole pour récolter des usines » pour construire le modèle d’industrialisation de l’Algérie. C’est cette conviction qui a fait que le développement de l’Algérie soit définitivement lié à celui des hydrocarbures, bien qu’au cours des premières années de l’indépendance les exportations agroalimentaires couvraient fortement les importations des produits alimentaires (tableau 1). Les exportations des hydrocarbures ont représenté depuis l’indépendance la ressource principale du pays (tableau 2)23 .

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