Les stratégies adoptées dans l’agriculture et les potentialités de l’agriculture à Madagascar

Les stratégies adoptées dans l’agriculture et les potentialités de l’agriculture à Madagascar

Les stratégies du développement rural

Stratégie verticale a. Intégration verticale et cycle de valorisation du capital Pour analyser la situation du producteur agricole intégrer, nous utiliserons la schématisation du cycle de valorisation du capital faite par Marx. Le capital (A) sous forme argent commence par se transformer en capital-marchandise (M). Ce dernier comprend deux types de marchandises : les moyens de production (M p) et la force de travail (T) nécessaire à la mise en œuvre de ces moyens de production. Cette mise en œuvre est symbolisée par P, le procès de production, aboutissant à la marchandise M’ dont la valeur inclut celle de la marchandise consommée productivement (M) et la plus-value (m) produite dans le procès de production. Cette plus-value provient de ce que le capitaliste emploie la force de travail pendant un temps supérieur à celui qui est nécessaire à sa simple reconstitution et qui correspond au salaire (T). Donc, la production de la plus-value (m) est selon le mot même de Marx « objectivation de travail non payé ». Il ne reste plus alors au capital, toujours sous forme marchandise (M’), qu’à se transformer de nouveau en argent (A’ = A+a).

La fraction (a) dont s’est augmenté le capital initial correspond à la réalisation de la plus-value (m). La production de la plus-value et sa réalisation sont la finalité de la production capitaliste. Les stratégies adoptées dans l’agriculture et les potentialités de l’agriculture à Madagascar 15 b. Intégration de l’agriculture considérée comme secteur capitaliste Pour utiliser cette schématisation partons d’un état hypothétique où les trois secteurs (amont, agriculture et aval) sont autant de secteurs capitalistes séparés. Pour simplifier nous supposerons que l’ensemble des moyens de production nécessaires au secteur 2 (agriculture) sont produits par le secteur 1 (amont) et les moyens de production nécessaires au secteur 3 (aval) sont produits par le secteur 2 (agriculture). Dans l’intégration verticale les trois procès de valorisation sont ramenés à un seul qui comporte trois phases distinctes : L’intérêt de ce schéma c’est qu’il consiste une amélioration de la gestion d’ensemble de la réduction des frais de circulation (suppression des échanges intermédiaires), à la rationalisation des opérations de production (approvisionnement continu et planifiable, etc.) et l’introduction de techniques nouvelles, plus spécialisées et plus productives de plus-value relative. Mais si le secteur intégré était lui-même à l’origine un secteur capitaliste, le statut du travail dans ce secteur ne change pas.

Micro finance

La finance et son impact sur l’économie et le développement, mobilise les économistes depuis les mercantilistes et les physiocrates. Est-elle indispensable à la croissance ou correspond-elle à une bulle spéculative dangereuse pour l’économie ? Dans les pays en développement la majorité de la population sont des pauvres, ils sont comme tout le monde, besoin d’une vaste gamme de services financiers pratiques, souples, et d’un prix raisonnable. 16  Quelques définition de la micro finance : La micro finance est la mise en pratique de service financier ou non financier, tel que l’épargne, le crédit et autres services financiers de base, à petite échelle, destiné à des personnes à faible revenu et aux plus pauvres notamment pour les PED (Tort. E, 2003). A travers le manuel de micro finance la Banque Mondiale définit la micro finance comme : « l’offre des services financiers à une clientèle pauvre composé notamment des petits travailleurs indépendants ».

Les institutions de micro finance se définissent aussi comme institutions d’intermédiation financière car elles effectuent des activités financières aux profits des personnes qui n’ont pas la possibilité d’être client de banque à cause de la faiblesse du revenu. On peut définir aussi la micro finance par son rôle intermédiation de financement social à travers des groupements de personnes, les renforcements de confiance en soi, la formation dans le domaine financier et la gestion de compétence au sein d’un groupe. En somme, la micro finance se définit selon ses activités : d’intermédiation de financement et sociale. C’est aussi une approche ou outil de développement économique dans la perspective d’améliorer la condition de vie des pauvres.

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