Sommaire: Recherche de nouveaux biomarqueurs dans le diagnostic des cancers
Introduction
Chapitre I: Marqueurs Tumoraux
I. 1. Définition
I. 2. Marqueur idéal
I.3. Classification
I.3.1. Les marqueurs sécrétés Par la tumeur
I.3.1.1. Les protéines embryonnaires
I.3.1.2. Les marqueurs de cellules matures
I.3.2. Les marqueurs témoignant d’une réaction de l’hôte à l’envahissement tumoral
1.3.3. Les marqueurs tissulaires
I.4. Les méthodes de dosage
Chapitre II: L’homocysteine
II.1. Métabolisme cellulaire de l’homocysteine
II.1.1. Les voies de la remethylation
II.1.2. La voie de la transulfuration
II.2. L’homocystéine circulante
II.2.1. Les différentes formes physicochimiques d’homocysteine circulantes
II.2.2. Facteurs favorisant une hyperhomocysteinemie
II.2.2.2. Facteurs nutritionnels
II.2.2.3. Facteurs génétiques
Chapitre III: les leucémies
III.1. Leucémie lymphoïde chronique llc
III.1.1. Définition
III.1.2. Epidémiologie
III.1.3. Facteurs étiologique
III.1.4. Physiopathologie
III.1.5. Circonstances de découverte
III.1.5.1. Signes cliniques
III.1.6. Adénopathies
III.1.6.1. Adp superficielle
III.1.6.2. Les Adp profondes
III.1.7. Splénomégalie
III.1.8. Hépatomégalie
III.1.9. Autres Signes
III.1.10. Biologie
III.1.10.1. Hémogramme
III.1.10.2. Myélogramme
III.1.11. Diagnostic positif
III.1.12. Diagnostic différentiel
III.12.1. Les lymphocytoses polyclonales
III.12.2. Les lymphocytoses monoclonales
III.12.3. Les syndromes lymphoprolifératifs
III. 2. Leucémie myéloïde chronique LMC
III.2.1. Définition
III.2. 2. Etiologie
III.2.3. Epidémiologie
III.2.4. Clinique
III.2.4.1. Symptomatologie clinique
III.2.5. Arguments biologiques
III.2.5.1. Hémogramme
III.2.5.2. Médullogramme
III.2.5.3. Autres examens
III.2.6. Diagnostic positif
III.2.7. Diagnostic différentiel
III.2.7.1. Réactions leucémoides
III.3. Leucémie aigue
III.3.1. Définition
III.3.2. Etiologie
III.3.3. Signes cliniques
III.3.3.1. Hémogramme
III.3.3.2.Myélogramme
III.3.3.3. Immunophenotype
III.3.3.4. Cytogénétique
III.3.3.5. Biologie moléculaire
III.3.3.6. Autres anomalies biologiques
III.3.4. Diagnostic positif
III.3.5. Diagnostic différentiel
III.4. Leucémie aigue lymphoblastique
Chapitre IV: Matériel et méthodes
IV.1. Echantillonnage
IV.2. Extraction de l’ADN
IV.2.1. Destruction des membranes des globules blancs
IV.2.2. Elimination des protéines
IV.2.3. Récupération de l’ADN
IV.2.4. Solubilisation de l’ADN – Obtention de l’extrait
IV.2.5. Pureté et concentration de l’extrait
IV.2.6. Pureté
IV.2.7.Concentration
IV.3. PCR temps réelle
IV.3.1. Introduction
IV.3.2. Principe de l’appareil
IV.3.3. Détection de l’ADN avec un fluorophore, le SYBR Green
IV.3.4. Sondes d’hybridation
IV.3.5. Courbes de fusion
IV.4. Technique de dosage
IV.4.1. Homocysteine
IV.4.1.1. Principes de dosage
IV.5. Méthodes statistiques
Chapitre V: Résultats et discussions
V.1. Pour la MTHFR1 (C677T)
V.2. Pour la MTHFR2 (A1298C)
V.3. Pour la MS ou la MTR (A2756G)
V.4. Concernant la MSR ou la MTRR (A66G)
Conclusion Générale
Annexe
Extrait du mémoire recherche de nouveaux biomarqueurs dans le diagnostic des cancers
CHAPITRE I MARQUEURS TUMORAUX
La prévention des maladies notamment les plus mortelles passe d’abord par leur détection suffisamment tôt pour leur prise en charge clinique. Ceci appelle l’identification de marqueurs fiables à même de servir d’indicateurs pour la manifestation de la maladie.
L’intérêt dans la recherche des marqueurs se justifie à plus d’un titre. Ces marqueurs permettent des diagnostics précoces d’une part et une veille thérapeutique d’autre part.
Le dépistage des cancers s’effectue aujourd’hui essentiellement par les méthodes classiques qui s’appuient sur les outils de caractérisation tels que l’imagerie médicale, la palpation, les biopsies…
Ces méthodes ont certes montré leur efficacité mais à des stades d’évolution des cancers assez avancées.
Le combat actuel qui est mené sur le dépistage précoce en cours de développement et suscitant un intérêt particulier dans le milieu scientifique, favorise l’approche utilisant des bio-marqueurs spécifiques comme moyen de dépistage précoce et réduisant considérablement la pratique des biopsies systématiques.
De nombreuses recherches sont menées actuellement sur cet axe médical et certaines ont déjà aboutit. Ces dernières ne sont cependant que des percées scientifiques qui préludent à une nouvelle aire dans l’approche prédictive des cancers.
I. 1. Définition
Un marqueur tumoral (MT) peut se définir comme toute substance correspondant à la présence ou au développement d’une tumeur maligne (American Society of Clinical Oncology, 1996).
En biochimie clinique, le terme de marqueur tumoral correspond à des substances sécrétées dans le sang par la tumeur et donc à des substances détectables et dosables par les méthodes analytiques de biochimie (celles-ci sont plus ou moins sophistiquées selon la concentration). Cette définition diffère de celle préconisée par les anapaths qui travaillent sur la tumeur elle-même. Pour ces spécialistes de la cytologie, les MT correspondent à ce qu’ils repèrent sur la cellule maligne par l’examen cytologique.
I. 2. Marqueur idéal
Ce terme fait appel aux notions de spécificité diagnostique, de sensibilité et de valeur prédictive positive. Le MT idéal devrait être totalement négatif chez les sujets en bonne santé ce qui veut dire une spécificité de l00% et en même temps, il doit être totalement positif pour un type de tumeur donnée, ce qui veut dire une sensibilité absolue de 100%.
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Recherche de nouveaux biomarqueurs dans le diagnostic des cancers (2.6 Mo) (Rapport PDF)