Etude de psychoses

Etude de psychoses

Symptômes psychotiques

Délire

Au niveau du premier groupe, 34 patients, soit 94,5% ont présenté un délire dont le thème est : – La persécution (26 patients) 33 – L’érotomanie (1) – La jalousie (1) – La thématique mystico religieuse (2) – La filiation (1) – La grandeur (1) – La thématique hypocondriaque (1) – La revendication (1) – La thématique polymorphe (3) Dans le groupe témoin, 19 patients soit 86 % ont présenté des idées délirantes dont le thème est : – La persécution (16) – La revendication (2) – La grandeur (3) – La thématique mystico religieuse (1) b. Hallucinations : Dans notre série, 15 patients soit 42 % ont présenté des hallucinations. Concernant le groupe témoin, 9 patients soit 41 % ont présenté des hallucinations. Le tableau et le graphique suivants englobent les différents types d’hallucinations et le nombre et pourcentage de patients pour chaque type. Il en ressort que le taux d’hallucinations auditives est le plus élevé dans les deux groupes, avec 33,3 % dans notre série, et 22,7 % dans le groupe témoin.  Figure 8 : Graphique montrant les différents types d’hallucinations chez les patients c. Signes déficitaires : Dans le premier groupe, 6 patients ont présenté des symptômes déficitaires à type d’isolement, soit 17 %. Par contre, dans le groupe témoin, 7 patients ont présenté ces symptômes, soit 32 %. Nous n’avons pas trouvé de syndrome amotivationnel chez les patients. d. Troubles du comportement : Les troubles du comportement à type d’agitation sont très fréquents dans nos deux groupes de patients : 29 patients soit 81 % ont fait des troubles du comportement dans notre série, contre 16 dans le groupe témoin soit 73 %. 3. symptômes associés : a. Anxiété : 9 patients dans le premier groupe soit 25 %, et 9 dans le groupe témoin soit 41 %. b. Dépression : 9 patients souffrent de dépression dans le premier groupe, 2 dans le second. c. Plaintes somatiques : diverses sont représentées par des troubles du sommeil à type d’insomnie chez 12 patients soit 33 %, et des céphalées chez 4 patients dans le premier groupe. Dans le groupe témoin, 6 patients ont des troubles du sommeil soit 27 %. 35 d. Troubles de la mémoire : un patient seulement présente des troubles de la mémoire dans le premier groupe. Aucun patient dans le groupe témoin. e. Dépersonnalisation : 2 patients dans le premier groupe et un patient dans le groupe témoin. f. Troubles de conscience : légers, chez un seul patient dans le premier groupe. Voici un tableau englobant les symptômes psychotiques relevés chez les patients.Tableau 15 : Autres symptômes présentés par les patients Figure 10 : Graphique montrant les symptômes associés 4. Antécédents a. Personnels : Dans notre série, 11 patients ont des antécédents de psychose soit 30,6 %, 5 ont déjà été hospitalisés pour une autre pathologie psychiatrique soit 13,9 %, et 5 ont des antécédents de psychose et d’une autre pathologie psychiatrique. Les autres pathologies psychiatriques sont représentées par la dépression, la conversion hystérique, les troubles névrotiques ou les manifestations anxieuses d’aspect réactionnel, et les tentatives de suicide. Dans le groupe témoin, 10 patients ont des antécédents de psychose soit 45,5 % dont 5 sont des psychotiques chroniques connus et 3 patients soit 13,6 % ont des antécédents de pathologie psychiatrique autre (dépression). 

Conduite cannabique 

Usage du cannabis 

Dans notre série de 36 patients, nous avons évalué le niveau d’usage de cannabis selon les données disponibles dans le dossier médical : – 8 patients disent avoir arrêté de prendre le cannabis – Le nombre de consommateurs actuels est de 28. – Formes d’usage : dans tous les cas, le cannabis est fumé. Deux patients le prennent également par voie orale (maajoun). – Type d’usage : 8 patients sont des fumeurs occasionnels, 10 sont réguliers (entre le quotidien et l’hebdomadaire, en moyenne 10 fois par mois), 5 patients fument quotidiennement. On n’a pas pu spécifier le type d’usage chez 5 patients. Le médecin traitant a noté un usage du cannabis mais sans préciser la fréquence de l’usage. Nous avons regroupé cette catégorie de patients dans la catégorie « usage non spécifié ». La recherche du cannabis dans les urines a été faite chez 5 patients : elle est positive chez 4 patients, et négative dans un cas. Cette recherche n’a pas été effectuée dans les 31 cas restants. Substances associées : Nous avons retrouvé diverses substances associées à l’usage du cannabis : tabac, alcool, cocaïne et benzodiazépines. Il en ressort que la majorité des patients de notre série ont associé tabac et alcool, avec un taux de 63 % des cas. 

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