ANALYSE DE L’EFFICACITE DE LA POLITIQUE NATIONALE DE L’EMPLOI

ANALYSE DE L’EFFICACITE DE LA POLITIQUE
NATIONALE DE L’EMPLOI

 Analyse du marché du travail, selon les principaux courants de l’économie 

 Approche classique du marché de travail

 La pensée classique, c’est la pensée qui opte pour un raisonnement à la marge. Ainsi, dans le marché de travail, le salaire est fixé selon la production marginale du travail . Ceci veut dire que le salaire d’une personne employé est égal à la valeur qui serait perdue si on réduit l’emploi d’une unité. Autrement dit, Le rendement apporter par la dépense en salaire est égal la désutilité marginal du volume d’emploi similaire à ce salaire. Adam Smith insiste sur le fait que le salaire réel d’un individu doit être égal au travail commandé c’est-à-dire le travail nécessaire à la fabrication d’un bien. Le salaire réel d’une personne est équivaut à la juste suffisant au jugement de cette même personne. Ainsi, selon le classique on peut attirer sur le marché de travail toutes personnes désirant travailler. Pour les classiques, l’économie est celle de l’offre.la production constitue le volet essentiel et cette production est conditionnée par le travail. Comme il était dit plus haut la valeur est le travail permettant d’obtenir la production. Donc, le travail constitue déjà une préoccupation. Les néoclassiques et les néolibéraux apportent aussi leur part d’analyse. 

Conception des néoclassiques

 Les néoclassiques donne beaucoup plus d’importance à l’échange, aux débouchés. Avant d’arriver au marché les biens passent par le processus de production d’où l’importance de l’analyse de tout types de marché, non seulement le marché de biens et service mais aussi le marché du travail. Les néoclassiques estiment qu’avec un bon fonctionnement du marché de travail on atteint le plein-emploi. Ainsi, ils en déduisent que le chômage est soit volontaire soit due au mauvaises mécanisme du marché. A cette fin, ils établissent des hypothèses: -Homogénéité du travail : le travail est comme une marchandise, il n’y a pas de spécificité au marché du travail. 

Les ménages et entreprises sont rationnels

 -La productivité marginale est décroissante : chaque salarié embauché possède une productivité inférieure au précèdent. C’est mieux pour une entreprise d’embaucher tant que le salaire est supérieur à la productivité marginale du travail. – Prolongement de l’analyse au marché du travail parfait Le marché du travail parfait constitue le modèle le plus formalisé de fonctionnement du marché du travail et ce qui doit exister vraiment.il y a plusieurs au moins 6 hypothèses qui doit être respecté pour que ce marché soit parfait : liberté d’entrée dans le marché, liberté de sortie et de circulation entre les emplois offerts ; information totale sur tous les entités composant le marché (niveau de salaire, vacances d’emplois, licenciements) pour les employeurs et les demandeurs d’emploi; Existence d’emplois homogènes dont les éléments constitutifs se soutiennent pour atteindre l’objectifs que l’emploi constitue ; La décision d’un offreur ou d’un demandeur d’emploi ne doit pas influencer le marché entier. . La demande d’emploi augmente en proportion avec le salaire et l’offre d’emploi réduit quant le salaire augmente. La demande est donc fonction croissante du prix ou salaire et l’offre est fonction décroissante. Dans la situation d’équilibre3 le salaire tend vers un niveau ou l’offre égalise la demande. Les hypothèses cités ci-dessus conduit ce marché en situation d’équilibre .En effet si l’offre de travail excède la demande, certains travailleurs se trouvent au chômage et leurs efforts pour trouver du travail les entraîneront à réduire leurs exigences en matière de salaire, ce qui aura pour effet d’accroître la demande de la part des entrepreneurs. Si la demande de travail excède l’offre, les employeurs qui manquent de main-d’œuvre vont augmenter les salaires afin d’attirer de la main-d’œuvre, et rétablir l’équilibre sur le marché. Un marché du travail fonctionnant selon ce concept néo-classique constitue une construction conceptuelle fondamentale, mais ne traduit pas toute la réalité. Les marchés que l’on observe réellement ne peuvent être, dans le meilleur des cas, qu’une approximation du modèle de marché parfait. Dans le cas des marchés du travail « concrets », la réalisation de chacune des conditions de concurrence parfaite est caractérisée par un degré plus ou moins grand d’imperfection par rapport au modèle théorique. L’examen de ces imperfections constitue déjà une description du fonctionnement réel du marché du travail. 

la théorie Keynésienne du marché du travail notion du chômage involontaire

 Contrairement a ce que pensent les classiques et néo-classiques, Keynes pense que le chômage est involontaire. Ce chômage là serait d’ordre macroéconomique. Cette explication avancée par Keynes vient de la défaillance de la théorie libérale après la crie de 1929. En effet, toutes pertes d’emploi viennent de surproduction ou bien la constatation de l’excès de l’offre par rapport à la demande. Keynes adopte une vision macroéconomique dans son analyse. Ainsi toutes efficacités provenant du contexte microéconomique ne sera pas la même sur le plan macroéconomique car il n’y as pas de pond entre les deux concepts par le principe de « no bridge »4 . Selon Keynes, le niveau d’emploi ne résulte pas de l’offre et de la demande sur le marché du travail. Tout dépend de la production globale et cette dernière est assurée par la demande effective. La demande effective est déterminée par l’ensemble des demandes anticipées par les entreprises soit la demande en bien de consommation et la demande en investissement. Le principe de l’entreprise parait logique ; d’une part, elle n’embauche que si elles peuvent produire. D’autre part elles ne produisent que si elles peuvent vendre. Par ce mécanisme, le chômage a une forte probabilité d’être qu’involontaire. La population active ne choisit pas toujours de ne pas travaillés, tout dépend de l’estimation faite par l’entreprise. De ce fait, Keynes recommande l’intervention de l’Etat afin d’assuré le pleinemploi. Dans cette théorie s’ajoute les hypothèses suivantes : – la demande effective ou la demande anticipée est essentielle, – les entreprises sont rationnelles, – la production est fonction de la probabilité de vente. le multiplicateur d’emploi Le concept « multiplicateur » a été exploité pour la première fois par Richard Ferdinand Kahn, économiste de Cambridge, ainsi que Keynes. Le multiplicateur est la relation quantitative entre un accroissement net des dépenses allouées et l’augmentation du revenu qui en résulte. R.F.Khan étudiait les effets d’un programme de grands travaux sur le niveau de l’emploi ; il dégage ainsi « un multiplicateur d’emploi » qui annonce le schéma du «multiplicateur d’investissement ». Le raisonnement est comme suit : soit un Etat qui entreprend la construction des barrages, des routes, des ponts, etc., … Les entreprises qui réalisent ces opérations doivent embaucher des nouveaux ouvriers, la demande de travail augmente, c’est « l’effet primaire de l’investissement ».La construction de ces grands travaux qui entraîne la production supplémentaire des entreprises concernées conduit à l’achat des nouveaux équipements, des matières premières. Ceci entraîne un supplément d ‘activité auprès des autres entreprises qui à leur tour provoqueront la répétition de ce phénomène. Ainsi, quand on évalue les effets d’ensemble de l’investissement initial, on peut en déduire que le montant total des emplois créés représente un multiple du nombre d’emplois créés comme effet primaire auprès de la première entreprise. Dans ces analyses, RF Khan met en exergue les effets sur l’emploi, Keynes a privilégié l’effet au niveau de la dépense. -concept de la demande effective et la détermination du niveau d’emploi Le niveau d’emploi est déterminé par le niveau de la production (Y revenus national) lequel à son tour dépend d la demande effective. La demande effective est la demande soutenu par le pouvoir d’achat solvable, il s’agit là d’une demande anticipée par les entrepreneurs c’est à dire demande anticipée par les entreprises soit une demande prévue et non une demande réelle. Déterminer la demande effective amène les entrepreneurs à prévoir : – La demande en bien de consommation ; – La demande en bien de production, soit la demande d’investissement des entrepreneurs ;

Table des matières

Remerciement
Liste des acronymes
INTRODUCTION
PARTIE I :Concept sur le Marché du travail et situation de l’emploi à Madagascar
Chapitre I : théorie économique du marché de travail
Section I :-théorie de la marche de travail
1-1 : Analyse du marché de travail selon les principaux courants économiques
1-1-1 : approche classique du marché du travail
1-1-2 : conceptions des néo-classiques
1-1-3 : la théorie Keynésienne du marché de travail
Section II : Analyse du fonctionnement du marché du travail
2-1 : Définition du marché du travail
2-1-1 : Offre d’emploi ou demande de travail
2-1-2 : Demande d’emploi ou offre de travail
2-2 : notion de l’emploi et de sous emploi
2-2-1 : définition de l’emploi
2-2-2 : notion de sous-emploi
Chapitre II : Situation de l’emploi à Madagascar
Section I : Structure du marché de travail à Madagascar
1-1 : Structure de la demande d’emploi
1-1-1 : analyse du taux d’activité selon le milieu de résidence et la région
1-1-2 : analyse du taux d’activité selon le genre et le milieu de résidence
1-2 : Structure de l’offre d’emploi
1-2-1 : Présentation de la structure globale de l’emploi par branche
1-2-2 : caractéristique des secteurs d’activités à Madagascar
PARTIE II :Analyse de l’efficacité de la politique nationale de l’emploi
Chapitre I :PRESENTATION DE LA POLITIQUE NATIONALE DE L’EMPLOI
Section I : La politique nationale de l’emploi (PNE)
1-1 : Principe de base de la politique nationale de l’emploi
1-2 : Objectif du Politique nationale de l’emploi
1-3 : Axes stratégique d’ordre de priorités
1-4 : Les différents leviers d’accompagnement du PNE
Section II : la politique nationale de soutiens à l’emploi (PNSE)
2-1 : description et formulation du programme
2-1-1 : les personnes cibles
2-1-2 : Conception du programme et domaines d’interventions
2-2 : Les axes stratégiques et objectifs immédiat
Chapitre II : Evaluation des résultat
Section I : Objectif et résultats attendus
1-1 : description des objectifs, des résultats et des intrants
1-2 : Les différentes mesures et indicateurs de progrès
Section II : Comparaison entre objectifs prévus et les résultats obtenus
1-1 : La nature des indicateurs
1-2 : les différents types d’indicateurs
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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