Application de la technique LIBS sur des échantillons biologiques (plantes médicinales)

Application de la technique LIBS sur des échantillons biologiques (plantes médicinales)

Plante aromatique, herbacée annuelle ou semi-vivace, très ramifiée, haute de 25 à 40 cm, à tige quadrangulaires, à feuilles opposées. Le limbe est denticulé, long de 4 à 6 cm, large de 12 à 30 mm, mince, ovale à oblong, cuné à la base et acuminé au sommet, nettement pétiolé et d’un vert pâle. Le pétiole est long de 5 à 15 mm, finement pubescent. Les inflorescences, en racèmes terminaux lâche, sont composées de petits groupes de fleurs verticillés par 6.Le fruit est un tétrakéne. L’infusé est renommé comme antispasmodique et stomachique. La plante est quelquefois prescrite en décoction dans les cas de dysenterie et en bains de bouche contre les maux de dents (KERHARO, 1974) La poudre est réputée sternutatoire et, en usage externe, les feuilles fraîches entrent dans la préparation d’un alcoolat et d’une alcoolature vulnéraires, antiseptiques et antimicrobiens.

BERHAUT (1975) souligne qu’en cas d’otites, céphalées ou sinusites, on recueille le jus exprimé de feuilles fraîches écrasées dans un peu d’eau et que l’on donne en instillations auriculaires et nasales. En Afrique de l’Est (KOKWARO, 1976), les rameaux suspendus autour de la maison éloigneraient les moustiques. Une décoction de racines est prescrite aux femmes enceintes pour soigner les douleurs abdominales. En lavements, on le prescrit pour traiter la constipation. En Afrique du Nord, BOULOS (1983) rapporte une multitude d’usages pour le basilic : il est notamment prescrit dans le traitement de la fièvre, de la toux, des douleurs stomacales, de la goutte, etc. L’infusion est indiquée pour soigner la sinusite, l’inflammation des hémorroïdes et dans certains troubles de l’estomac. Aux Caraïbes, AYENSU (1981) souligne l’usage d’un bain, probablement de la plante entière, pour rafraîchir et purifier un individu souffrant d’un empoisonnement. L’infusion est aussi prescrite dans le traitement des indispositions du foie et de la vésicule biliaire. PROPRIETES THERAPEUTIQUES (E.R.) : antirhumatismale, antivenimeuse, anthelminthique, aromatique, astringente, cordiale, dépurative, digestive, diurétique, emménagogue, fébrifuge, insecticide, odontalgique et vulnéraire ; (Ex.) : antimicrobienne, antispasmodique, anthelminthique, carminative, eupeptique, insecticide, stimulante et stomachique. COMPOSITION CHIMIQUE La plante fraîche contient de 0,02 à 0,07 % d’une essence où domine l’estragol ; on y retrouve aussi, en moindre quantité, des produits terpéniques : cinéol (eucalyptol), eugénol, linalol, oriméne, etc. Selon GARNIER et al (1961), la quantité d’essence diminue, au moment de la floraison, dans les parties vertes et augmente dans les inflorescences, à la maturité des fruits, les proportions sont inversées. EMPLOIS ET POSOLOGIE On le prescrit comme antispasmodique, stomachique et carminatif pour les individus souffrant de digestions difficiles, de gonflements de l’estomac ou de l’intestin, sous la forme d’infusé de 15 g de plante fraîche dans 1 l d’eau fraîchement bouillie qu’on laisse infuser pendant 3 minutes. On en absorbe une tasse (250ml) après les repas principaux.

CARACTERES BOTANIQUES REMARQUABLES

Herbe vivace, à feuilles linéaires-rubanées aromatiques formant des touffes compactes atteignant 1 m de haut et plus. Les feuilles sont vert clair et mesurant de 60 mm à 1,5 cm de large. La hampe florale s’élève à 1,5 à 2 m de hauteur : les nombreuses ramifications sont terminées par des épis de 10 à 15 mm. La floraison est bisannuelle. REPARTITION ET HABITAT Originaire du subcontinent indien et de l’Asie du sud-est, la plante fut introduite au Sénégal et est maintenant cultivée dans de nombreux jardins. ETUDE ETHNOBOTANIQUE La plante est cultivée industriellement en Inde, à Madagascar, aux Comores, au Guatemala, au Honduras, aux Antilles, au Congo et au Kenya pour son huile essentielle, le citral. Les feuilles sont consommées en décoction par les Africains comme boisson rafraîchissante et digestive et en décoction des racines pour leurs propriétés fébrifuges. Les Européens utilisent, pour les mêmes propriétés, l’infusion des feuilles. Grâce à ses huiles essentielles, la plante brûlée (fumigation) éloignerait les insectes. À L’île Maurice, la décoction est préconisée contre les refroidissements et les fièvres. À Madagascar, la décoction est employée pour soigner les fièvres, la diarrhée, les refroidissements et la pneumonie. En association avec d’autres plantes, elle sert à traiter l’herpès et les troubles gastriques. Dans la péninsule Malaisienne, la décoction des feuilles de citronnelle est préconisée pour favoriser la digestion, comme diurétique, sudorifique et emménagogue. À Trinidad (MORTON, 1981), la plante est indiquée pour traiter les refroidissements, la grippe, la pneumonie, la malaria et la tuberculose. Au Surinam, la décoction de 15 feuilles est prescrite comme sudorifique dans les cas de fièvres. Elle est aussi utile pour calmer les spasmes de certains désordres urinaires.

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