BILAN D’ACTIVITE DES URGENCES CHIRURGICALES DIGESTIVES ET PARIETALES

BILAN D’ACTIVITE DES URGENCES CHIRURGICALES DIGESTIVES ET PARIETALES

Anatomie de la cavité abdominale 

Le corps humain est divisé en plusieurs cavités : la cavité crânienne, la cavité spinale, la cavité thoracique, la cavité abdominale et la cavité pelvienne (figure 1). La cavité abdominale est la plus grande des cavités splanchniques délimitée : • en haut par le diaphragme ; • en bas par les os iliaques et le diaphragme pelvien ; • en avant et latéralement par les muscles de la paroi abdominale antérolatérale ; • en arrière par la colonne vertébrale avec les muscles psoas grand et carré lombaire. La cavité abdominale contient la majeure partie de l’appareil digestif : une partie de l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, côlon et les organes annexes. Le côlon transverse, plus précisément le mésocôlon transverse divise la cavité abdominale en deux parties : un étage sus-mésocolique et un autre sousmésocolique .Figure 1: Les cavités du corps humain [49]. 

Division

L’abdomen est divisé en 9 quadrants (figure 2). On les délimite artificiellement ainsi : deux lignes verticales unissent le milieu de l’arcade crurale au rebord inférieur du thorax ; une ligne horizontale supérieure passe par le sommet des 10es côtes et une ligne horizontale inférieure passe par les épines iliaques antérieures et supérieures. Ainsi sont délimitées trois régions médianes, de haut en bas l’épigastre, la région ombilicale, l’hypogastre ; de chaque côté, les régions latérales s’appellent l’hypochondre, le flanc et la fosse iliaque.

Paroi abdominale

L’abdomen est limité par une paroi antérolatérale essentiellement musculoaponévrotique, une paroi dorsale ostéo-musculaire et le diaphragme qui sépare les cavités thoraciques et abdominale. 

Paroi antérolatérale

Elle est représentée par 5 muscles (figure 3). Ils sont inspirateurs accessoires (remontent le diaphragme). Ces muscles se prolongent par des aponévroses, des gaines fibreuses qui vont aller s’insérer sur le muscle grand droit et former la ligne blanche. Cet ensemble musculaire délimite une puissante sangle abdominale. On décrit : • en antéro-médial : le muscle grand droit et le muscle pyramidal ; • trois couches musculaires antéro-latérales qui débordent sur l’arrière avec, de la superficie vers la profondeur : le muscle oblique externe (grand oblique), le muscle oblique interne (petit oblique) et le muscle transverse.

Vaisseaux et nerfs de la paroi abdominale antérolatérale

La vascularisation est anastomotique, elle vient dans un premier temps d’une artère basse, l’artère iliaque qui donne ensuite l’artère épigastrique. Elle est de la même façon branchée à des artères supérieures, les artères intercostales. On a donc pour la vascularisation des grands droits une anastomose entre l’artère iliaque et les artères intercostales. Cette anastomose est représentée par l’artère épigastrique qui s’étale sur toute la longueur des muscles. L’artère épigastrique participe par ses collatérales à la vascularisation de toute la sangle abdominale. Le XII -ème nerf intercostal, le nerf ilio-inguinal ainsi que le nerf génito-crural (contenu dans le canal inguinal) sont responsables de l’innervation de toute la sangle abdominale .

Paroi postérieure

Appelée aussi paroi lombaire, elle constitue le plan de fond de la scène abdominale. Elle est constituée par des muscles comme le grand psoas, le muscle carré des lombes et le muscle grand dorsal (Figure 4). Sur cette paroi cheminent les gros vaisseaux abdominaux (aorte et veine cave inférieure) et viennent s’accrocher les organes rétropéritonéaux comme les reins .

Vaisseaux et nerfs de la paroi abdominale postérieure

Les artères et les veines superficielles sont des branches des rameaux dorsaux des vaisseaux lombaires. Les lymphatiques superficiels se drainent dans les lymphocentres inguinal et axillaire. Les nerfs superficiels proviennent du rameau dorsal des nerfs spinaux lombaires. Les vaisseaux et nerfs profonds comprennent l’aorte abdominale, la veine cave inférieure et le lymphocentre pariétal postérieur de l’abdomen, le tronc sympathique abdominal et le plexus de l’aorte abdominale

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS
1. Anatomie de la cavité abdominale
1.1. Définition
1.2. Division
1.3. Paroi abdominale
1.3.1. Paroi antérolatérale
1.3.2. Vaisseaux et nerfs de la paroi abdominale antérolatérale
1.3.3. Paroi postérieure
1.3.4. Vaisseaux et nerfs de la paroi abdominale postérieure
1.4. Contenu de la cavité abdominale
1.4.1. Péritoine
1.4.2. Organes
1.4.2.1. Organes péritonéaux
1.4.2.2. Organes rétro péritonéaux
2. Généralités sur les aspects diagnostiques des urgences chirurgicales digestives et pariétales les plus fréquentes
2.1. Urgences abdominales non traumatiques
2.1.1. Appendicite aiguë
2.1.1.1. Définition
2.1.1.2. Physiopathologie
2.1.1.3. Signes
2.1.1.4. Principes du traitement des appendicites aiguës
2.1.2. Péritonite
2.1.2.1. Définition
2.1.2.2. Physiopathologie
2.1.2.3. Signes
2.1.2.4. Diagnostic étiologique
2.1.2.4. Traitement
2.1.3. Occlusion intestinale aiguë
2.1.3.1. Définition
2.1.3.2. Etio-physiopathologie
2.1.3.3. Signes
2.1.3.4. Traitement
2.2. Urgences abdominales traumatiques
2.2.1. Contusion abdominale
2.2.1.1. Définition
2.2.1.2.Conduite à tenir.
2.2.2. Plaie de l’abdomen
2.2.2.1. Définition
2.2.2.2.Conduite à tenir.
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
1. Matériel et méthode
1.1. Cadre d’étude
1.1.1. Région de Ziguinchor
1.1.2. Centre hospitalier régional de Ziguinchor (EPS 2)
1.1.3. Centre hospitalier La Paix de Ziguinchor (EPS 2)
1.1.4. Centre médical inter-armées de Ziguinchor (EPS 1)
1.2. Méthodologie
1.2.1. Type et période d’étude
1.2.2. Population d’étude
1.2.3. Critères d’inclusion
1.2.4. Critères de non inclusion
1.2.5. Paramètres étudiés
1.2.6. Recueil des données et outil d’analyse
2. Résultats
2.1. Données épidémiologiques
2.1.1. Nombre de patients et fréquence de consultation
2.1.2. Nationalité
2.1.3. Résidence
2.1.4. Age
2.1.5. Sexe
2.1.6. Centres et mode d’admission
2.1.7. Origine des références
2.2. Données cliniques et paracliniques
2.2.1. Motifs de consultation
2.2.2. Délai de consultation
2.2.3. Antécédents médicaux, antécédents chirurgicaux, terrains et mode de vie
2.2.4. Etat général
2.2.5. Constantes
2.2.6. Signes à l’examen physique de l’appareil digestif
2.2.7. Examens biologiques réalisés
2.2.8. Examens d’imagerie réalisés
2.3. Délai de prise en charge chirurgicale
2.4. Pathologies
2.4.1. Vue d’ensemble des pathologies rencontrées
2.4.2. Péritonite aiguë généralisée
2.4.3. Hernie étranglée de la paroi abdominale
2.4.4. Occlusion intestinale aiguë
2.4.5. Traumatismes abdominaux
2.5. Données thérapeutiques
2.5.1. Techniques anesthésiques
2.5.2. Gestes opératoires réalisés par pathologie
2.5.3. Incidents per-opératoires
2.5.4. Transfert en réanimation
2.5.5. Traitement médical
2.6. Evolution et morbi-mortalité
2.6.1. Morbi-mortalité
2.6.2. Durée moyenne d’hospitalisation
DISCUSSION
3. Discussion
3.1. Données épidémiologique
3.1.1. Age
3.1.2. Sexe
3.2. Données cliniques et paracliniques
3.2.1. Motifs de consultation
3.2.2. Délai de consultation8
3.2.3. Antécédents médicaux, chirurgicaux et terrains
3.2.4. Examens biologiques réalisés
3.2.4.1. Groupage sanguin
3.2.4.2. Numération formule sanguine
3.2.5. Examens d’imagerie réalisés
3.2.5.1.Radiographie de l’abdomen sans préparation
3.2.5.2. Echographie
3.2.5.3. Scanner
3.3. Pathologies rencontrées
3.3.1. Appendicite aiguë.
3.3.2. Péritonite aiguë généralisée
3.3.3. Hernie étranglée de la paroi abdominale
3.3.4. Occlusion intestinale aiguë
3.3.5. Mécanisme des occlusions
3.3.6. Traumatismes abdominaux
3.3.6.1.Contusion abdominale
3.3.6.2. Plaie abdominale
3.4. Données thérapeutiques, évolution et morbi-mortalité
3.4.1. Techniques anesthésiques
3.4.2. Morbi-mortalité
3.4.3. Durée moyenne d’hospitalisation
3.5. Limites de l’étude
CONCLUSION
RECOMMANDATIONS

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