BIOGEOGRAPHIE DES PETITS MAMMIFERES NON-VOLANTS DU COMPLEXE FORESTIER DE LA REGION

BIOGEOGRAPHIE DES PETITS MAMMIFERES NON-VOLANTS DU COMPLEXE FORESTIER DE LA REGION

La biogéographie est une science qui étudie la répartition des espèces dans l’espace. Dans le but de la conservation, la connaissance du mode de distribution des espèces dans la nature prend une place importante. Pour cette étude, deux principaux facteurs écologiques sont considérés : le type de végétation et l’altitude. Pour atteindre cet objectif, plusieurs techniques et méthodes sont pratiquées, telles que : les piégeages et les observations directes, les préparations des spécimens de référence, la taxinomie et l’identification des spécimens. Les détailles sont bien exposées dans le premier chapitre « Généralité : Milieu d’étude et Méthodes utilisées »

Pour définir les affinités biogéographiques, des comparaisons de la composition spécifique d’une part en Afrosoricida et Soricomorpha et d’autre part en Rodentia au niveau des stations d’échantillonnage, puis au niveau des sites d’étude et enfin au niveau des 3 bandes d’altitude (bande n° 1 < 400 m, 400 m < bande n°2 < 800 m et bande n° 3 > 800 m) de la zone d’étude et des sites de référence ont effectué. L’indice de Jaccard est utilisé pour déterminer le degré de similarité entre les différents milieux considérés selon la formule : En considérant le type de végétation ou de forêt, la forêt humide est représentée par les trois stations d’échantillonnage du site d’étude de Binara : Andohananalamazava, Andranomifototra et Antsahandrapaka. Avec un total de 594 nuits-trous-pièges effectués, 5 espèces d’Afrosoricida, toutes du genre Microgale (M. brevicaudata, M. drouhardi, M. fotsifotsy, M. parvula et M. talazaci) ont été attrapées ; le taux de capture est de 9,6 %. Au niveau de ces stations d’échantillonnage, le nombre d’espèces capturées varie de 3 à 5 et le taux de capture va de 4,6 % à 13,1 %.

CAPTURES PAR LES LIGNES DE « PIT-FALLS » (TROUS-PIEGES)

En considérant le type de végétation ou de forêt, la forêt humide est représentée par les trois stations d’échantillonnage du site d’étude de Binara : Andohananalamazava, Andranomifototra et Antsahandrapaka. Avec un total de 594 nuits-trous-pièges effectués, 5 espèces d’Afrosoricida, toutes du genre Microgale (M. brevicaudata, M. drouhardi, M. fotsifotsy, M. parvula et M. talazaci) ont été attrapées ; le taux de capture est de 9,6 %. Au niveau de ces stations d’échantillonnage, le nombre d’espèces capturées varie de 3 à 5 et le taux de capture va de 4,6 % à 13,1 %. La forêt de transition se rencontre au niveau des 7 stations d’échantillonnage qui sont réparties dans 6 sites d’étude : Behamaosy (Binara), Andrafia (Ambilondambo), Andohanantsahalalina (Bobankora), Ambaliha et Andohanambaliha (Antsahabe), Ambarilao II (Ampondrabe) et Ampasibe (Andranomifafy). Avec les 1 386 nuits-trous-pièges effectués, 4 espèces d’Afrosoricida (M. brevicaudata, M. fotsifotsy, Setifer setosus et Tenrec ecaudatus) ont été capturées, le taux de capture est de 4,0 % pour l’ensemble des Afrosorida et de 1,2 % pour Microgale spp. Selon la station d’échantillonnage, le nombre d’espèces capturées varie de 1 à 3 et le taux de capture va de 0,5 % à 12,1 %.

Dans les 11 stations d’échantillonnage de la forêt sèche [Antsakay, Ambatobe, Ampodramazava et Andranotsimaty (Bekaraoka), Anjavobe (Anjavobe), Tsarahitsaka (Tsarahitsaka), Tsaramborona (Tsaramborona), Antsahalalina et Madirobe (Bobankora), Ambarilao I (Ampondrabe) et Ankaramianabo (Ankaramy)] correspondants aux 2 178 nuits- trous-pièges effectués, 3 espèces d’Afrosoricida (M. brevicaudata, S. setosus et T. ecaudatus) et 1 de Soricomorpha (Suncus madagascariensis) ont été capturées ; le taux de capture est de 4,9 % pour l’ensemble des Afrosoricida et de 0,9 % pour Microgale spp. Selon la station d’échantillonnage, le taux de capture varie de 0,5 % à 21,2% et le nombre d’espèces capturées change de 1 à 3.

En comparant le nombre d’espèces d’Afrosoricida capturées au niveau de ces 4 types de végétation, la première place est tenue par la forêt humide, viennent ensuite en même rang la forêt de transition et la forêt sèche ; la forêt littorale occupe la dernière place (Tableau 3-1, page 57). Concernant Microgale spp., la forêt humide offre toujours le nombre d’espèces capturées le plus important, suivie par la forêt de transition puis par la forêt sèche et la forêt littorale. À propos du taux de capture des Afrosoricida et selon la valeur décroissante les 4 types de forêt sont rangés comme suit : première la forêt humide, deuxième la forêt sèche, troisième la forêt de transition et dernière la forêt littorale. En se limitant au Microgale spp., la forêt humide tient la première place ; la forêt littorale vient en second lieu, suivie par la forêt de transition et enfin la forêt sèche.

Cours gratuitTélécharger le document complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *