Cadre humain et activités socioprofessionnelles

Télécharger le fichier original (Mémoire de fin d’études)

Cadre humain et activités socioprofessionnelles

Démographie

Le recensement de la population du Sénégal, réalisé en 2013 par l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie du Sénégal (ANSD), montre que la population du département de Fatick s’élève à 339 238 habitants, soit 47,5% de la population régionale. Le département de Fatick est le plus densément peuplé avec une densité de 128,2 habitants/Km2 contre 94,4 habitants/Km2 pour le département de Foundiougne et 88,6 habitants/Km2 pour le département Gossas (ANSD, 2015). 48,9% de la population sont des ruraux et seulement 39,8% de la population vivent en zone urbaine (ANSD, 2015). De surcroit le département de Fatick est caractérisé par une répartition quasi équilibrée entre la population masculine et celle féminine ; en effet les femmes représentent 50,4% de la population contre 49,6% pour les hommes (ANSD, 2015). Il convient de rajouter qu’au sein du département de Fatick, on observe une diversité ethnique, avec une prédominance pour les Sérères. Ils représentent 86% de la population du département, contre 6,1% pour les Wolofs, 5,1% pour les Pulaars, 1% pour les Bambaras, 0,3% pour les Mandingues et 1,4% pour les autres ethnies (Diallo, 2010).

Systèmes de production

L’agriculture, l’élevage et la pêche, sont les activités économiques dominantes dans la zone. Par ailleurs d’autres activités s’y développent, notamment l’exploitation du sel, le tourisme, l’artisanat, le commerce et les transports.
 L’agriculture : elle est essentiellement dominée par des cultures hivernales. on observe une diversification des cultures dans le département de Fatick. Selon le PDD(2016) les principaux types de spéculations sont d’une part les cultures vivrières telles que le mil, le maïs et le riz et d’autre part les cultures de rente telles que l’arachide, le niébé et la pastèque mais aussi l’arboriculture fruitière (anacarde et mangue). Il convient d’ajouter qu’on y rencontre aussi des spéculations telles que l’oseille de guinée et le manioc.
 L’élevage : il est caractérisé par l’existence de deux systèmes : un système pastoral fondé sur la transhumance et un système agropastoral. Dans le cas du système agropastoral, l’élevage est sédentaire ou transhumant sur de faibles amplitudes. Les ressources animales de la zone sont essentiellement constituées par les bovins, les ovins, les caprins, les porcins, les équins, les asins et la volaille. On note cependant une dominance des petits ruminants comparativement aux ânes et aux chevaux qui servent davantage à la traction dans les champs et au transport de marchandises. En effet le recensement effectué en 2014 par le service régional de l’élevage a décelé 920914 volailles, 141453 caprins, 128956 ovins, 100019 porcins, 97364 bovins, 17658 Equins et 9597 Asins.
 La pêche : dans le département de Fatick, la pêche est une activité économique maritime et fluvio-lagunaire. Elle constitue un secteur important dans la partie Sud du département (arrondissement de Fimela) notamment dans le village de Simal où la pêche poissonnière et la pêche crevettière sont largement pratiquées. Toutefois elle est appliquée de manière artisanale avec des pirogues à moteur ou à voile. Les différentes ressources halieutiques sont destinées à la consommation locale, à la transformation artisanale et à la commercialisation.
 L’exploitation du sel : les sites d’exploitation du sel se situent au Sud et au Sud-Ouest du département. L’exploitation est essentiellement saisonnière et se fait de manière artisanale. L’exploitation industrielle a démarré avec l’implantation de la SELSINE (société spécialisée dans la production de sel marin iodé) située à proximité de la commune de Fatick.
 Le tourisme : plusieurs types de tourisme sont pratiqués dans le département de Fatick, notamment le tourisme balnéaire, la pêche sportive, le tourisme culturel et le tourisme de découverte (ANSD, 2015). Notons que ces activités touristiques sont particulièrement concentrées sur la zone côtière dans laquelle les principaux réceptifs hôteliers sont situés.
 L’artisanat : l’activité artisanale quant à elle présente de réelles potentialités de par sa diversité et son potentiel humain, cependant le secteur souffre d’un faible niveau d’organisation (PDD, 2016). Les artisans inscrits à la chambre des métiers sont répartis dans trois principales sections : la production, le service et l’artisanat d’art (ANSD, 2011).
 Le commerce : le département de Fatick est composé de douze marchés dont quatre sont permanents et huit sont hebdomadaires localisés dans les collectivités territoriales (PDD, 2016). Parmi les activités commerciales on peut citer : le commerce de détail, les distributeurs de ciment, les boulangeries et les pharmacies. Le service régional du commerce de Fatick effectue des contrôles réguliers dans le but de maintenir les prix dans les fourchettes recommandées.
 Le transport : dans le département de Fatick, on distingue deux principaux types de transport : un transport fluviomaritime qui s’établit sur le port du département et un transport routier qui s’organise autour des gares routières, néanmoins on observe très peu de taxis automobiles comparativement aux vélos taxis.

Matériel et méthodes

En vue d’atteindre nos objectifs de recherche, des données de bases, des outils et des méthodes bien déterminées se sont avérés indispensables.

Matériel

Les données et les outils utilisés dans le cadre de ce travail de recherche sont :
 Les données vectorielles de l’édition 2015 de la carte d’occupation du sol du Sénégal, élaborées par le Centre de Suivi Ecologique (CSE) de Dakar (Sénégal) en collaboration avec l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) dans le cadre des activités du Projet d’amélioration de la résilience des populations sahéliennes aux mutations environnementales (REPSAHEL).
 Des scènes d’images satellitaires couvrant toute la zone d’étude et dont les caractéristiques sont résumées dans le tableau ci-dessous :
Ces images sont accessibles gratuitement via le site internet Earth Explorer dont l’adresse électronique est : http://earthexplorer.usgs.gov. Ce site appartient à l’institut d’études géologiques des Etats Unis connu sous le nom d’United States Geological survey (USGS).
 Le logiciel ArcGIS (version : 10.3) : pour le traitement des images satellitaires, l’image interprétation (numérisation), le calcul des superficies des différentes catégories d’occupation du sol, la réalisation de la matrice de transition, l’élaboration des cartes d’occupation du sol et la carte de détection de la dynamique de la végétation. ArcGIS est une suite de logiciels d’informations géographiques développés par la société américaine nommée Environmental Systems Research Institute (Esri).
 Google Earth : un logiciel appartenant à la société Google, permettant une visualisation à très haute résolution de la surface terrestre. Ce logiciel nous a servi de support au cours de l’interprétation visuelle.
 Un guide d’entretien : l’ensemble des directives spécifiées en support aux entretiens au cours de l’enquête.
 Le logiciel Microsoft Excel: pour la réalisation des différents traitements de données numériques et la production graphique. Il s’agit d’un logiciel tableur (programme informatique capable de manipuler des feuilles de calcul) de la suite bureautique Microsoft office développé et distribué par Microsoft (multinationale informatique et microinformatique américaine).
 Et le logiciel Microsoft Word : pour la rédaction du mémoire. Il s’agit d’un logiciel de traitement de texte de la suite bureautique Microsoft office publié par Microsoft.

Méthodes

Pour mener à bien ce travail de recherche, et tenant compte de la particularité de notre sujet d’étude, nous avons adopté une démarche comprenant trois étapes fondamentales : l’exploitation de la documentation disponible, la conception des cartes thématiques et enfin la réalisation d’enquêtes de terrain.

Exploitation des données de base

Pour la collecte des informations, nous avons parcouru toute la documentation à notre disposition sur le PRECOBA et sa zone d’intervention. Ensuite nous avons effectué une recherche de données relatives à la population humaine du département de Fatick, auprès de l’ANSD. Pour l’obtention des données climatiques du département de Fatick, nous nous sommes adressés à l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM).

Conception des cartes thématiques et de la matrice de transition

acquisition et traitement des images

Après avoir téléchargé les trois images satellitaires à partir du site internet Earth Explorer, nous avons effectué au niveau de chacune d’elles, une extraction du territoire départementale de Fatick (Les images satellitaires étant lourdes et couvrant de vastes superficies, il est nécessaire d’en extraire une image couvrant uniquement la zone d’intérêt, pour faciliter le traitement). Le choix des années 1979 (une année avant l’intervention du PRECOBA), 1998 (une année après) et 2017 (20 ans plus tard), permet d’apprécier la contribution du PRECOBA dans le cours et le long terme. Subséquemment à l’extraction du territoire départementale de Fatick, nous avons réalisé une composition colorée. Il s’agit de combiner les informations que contiennent trois bandes en les affichant simultanément dans les trois couleurs primaires : rouge, vert et bleu. Les compositions colorées constituent certainement la forme de visualisation des images satellitaires la plus connue et l’une des plus spectaculaires (Donnay, 2000). Les composés colorés obtenues à l’issue de cette opération nous ont permis de bien discriminer les types d’occupation du sol.

Elaboration des cartes d’occupation du sol et réalisation des traitements statistiques

Actuellement, l’interprétation la plus efficace des images satellitaires combine l’utilisation des méthodes assistées par ordinateur et l’analyse visuelle (Girard, 1995). Il n’en reste pas moins que l’interprétation visuelle permet l’analyse la plus sûre des structures de l’image (Girard & Girard, 1973). La couche des données vectorielles de l’édition 2015 de la carte d’occupation du sol du Sénégal a été superposée avec celle de chaque image satellitaire. Les classes d’occupation du sol ont été identifiées conformément à la légende préalablement fixée. Dans un objectif de standardisation et d’harmonisation, l’édition 2015 de la carte d’occupation du sol du Sénégal a été réalisée suivant une légende formée de 24 classes développée sur la base du système de classification Land Cover Classification System (LCCS) de la FAO, qui constitue un standard international en la matière (OSS, 2015). Cependant, compte tenu du niveau de résolution de nos images, nous avons procédé par un regroupement de classes nous amenant à une légende synthétique (voir annexe 2). Ainsi dans chacune des images toutes les variations observées au niveau de chaque type d’occupation du sol, ont été numérisées à l’écran. Les plantations du PRECOBA situées dans le département de Fatick, ont été identifiées et délimitées à travers le logiciel Google Earth, avec l’assistance d’une personne ressource. Le résultat émanant de cette opération a été transféré au logiciel ArcGIS. Ce qui nous a permis d’intégrer avec précision les plantations du PRECOBA dans le processus de numérisation. Les trois couches de données vectorielles obtenues après la numérisation à l’écran correspondant chacune à une année de référence (1979,1998 et 2017), ont été géo-référencées (projection UTM zone 28N, système de coordonnées géographiques WGS 84). Ainsi nous avons pu obtenir les valeurs surfaciques des différentes entités dans chacune des couches.
Pour chacune des trois couches, une carte d’occupation du sol a été élaborée et une table regroupant les superficies de chaque classe d’occupation du sol a été réalisée. A l’aide du logiciel Excel, nous avons calculé les pourcentages de superficies pour chaque classe d’occupation du sol. Le pourcentage de superficie est égal à la superficie partielle divisée par la superficie totale, le tout multiplié par cent.
Elaboration de la carte de changement et de la matrice de transition : après avoir attribué un code à chaque classe d’occupation du sol les vecteurs issus de l’interprétation de l’image satellitaire de l’an 1979 sont combinés avec ceux de l’an 2017. Cette opération nous a permis d’obtenir d’une part une classification croisée à partir de laquelle nous avons élaboré une carte thématique et d’autre part une tabulation croisée correspondant à la matrice de transition. La couche résultante nous permet de localiser les changements et la matrice indique pour chaque classe la superficie de l’année la plus ancienne qui est restée à la même classe ou qui est passée à une autre classe d’occupation du sol. Compte tenu de l’objet de notre étude, la lecture de la matrice concernait spécifiquement la végétation. Ainsi, plusieurs cas sont distingués : des zones où la catégorie végétation est restée la même entre les deux années (zones de stabilité), des zones où la végétation est convertie en territoire anthropisé (exemple : zones agricoles) ou en territoire non anthropisé (exemple : tannes), ce sont les zones de régression et enfin les zones d’expansion où la catégorie végétation remplace les autres classes d’occupation du sol. Cette végétation nouvelle correspond soit à la classe plantation du PRECOBA soit aux autres classes de végétation. Cette distinction nous a permis de décelé la surface reboisées du fait de l’intervention du PRECOBA au sein de notre zone d’étude. Pour déterminer les pourcentages des terres où la végétation n’a pas varié, a régressé ou a progressé, chacune des superficies partielles respectives a été divisée par la superficie totale et le tout multiplié par cent. La division de la surface partielle occupée par la végétation convertie en zone anthropisée sur la superficie totale de terres où la végétation a régressé, le tout multiplié par cent nous a permis de déterminer les pourcentages de terres couvertes de végétation converties en zone anthropisée. Le même procédé a été appliqué pour déterminer le pourcentage des autres types de dynamismes détectés. Le schéma suivant met en exergue les différentes étapes de la cartographie de l’occupation du sol et détection des changements de la végétation. La figure ci-dessous récapitule les différentes étapes de la cartographie de l’occupation du sol et la détection des changements de la végétation.
Figure 3 : Différentes étapes de la cartographie de l’occupation du sol et détection des changements de la végétation.

Les enquêtes

Dans le cadre de la présente étude, nous avons opté pour une enquête qualitative, en raison de la nature des objectifs à atteindre et de la modestie des moyens dont on disposait pour la réalisation de l’étude. En effet, « l’approche qualitative permet d’explorer, de comprendre, d’expliquer un phénomène, un vécu, une pratique, des perceptions, et de produire des résultats narratifs basés sur le discours des personnes rencontrées » (Brus, 2017).

Echantillonnage

A l’inspection régionale des Eaux et Forêts de Fatick, nous avons consulté un ensemble de documents qui présentent les différents villages du département de Fatick où intervenait le PRECOBA. Pour sélectionner les individus, on a raisonné en termes de diversification des profils, en lien avec le sujet et les objectifs que nous avons arrêtés. On parle d’échantillonnage raisonné. Cette technique de sélection basée sur le principe de diversification maximale des profils a été appliquée suivant deux catégories de variables : d’une part des variables classiques, notamment l’âge, le genre et la profession et d’autre part des variables stratégiques c’est-à-dire des variables spécifiquement liées au sujet, notamment les groupes ciblés (voir annexe 5).
Pour déterminer la taille de notre échantillon, nous avons appliqué le principe de saturation. En effet « la saturation est atteinte quant aucune nouvelle information n’est obtenue lors de nouveaux entretiens, quand la placette des logiques de représentations ou d’actions semble complète pour un champ d’investigation donné, quand les nouvelles informations ne viennent que confirmer les précédentes » (Brus, 2017). En appliquant le principe de saturation, le nombre de personnes que nous avons interrogées se limite à vingt.

Collecte des données

Nous avons tout d’abord élaboré des guides d’entretiens réservés aux différentes cibles potentielles, notamment, les services techniques, les collectivités territoriales et les populations bénéficiaires. Ces guides d’entretiens se composent d’une grille thématique construite autour des objectifs de notre étude, avec des questions ouvertes.
Pour corroborer les tendances potentiellement observables et pour ne pas favoriser le discours de certains informateurs, des sujets de même nature ont été abordés auprès de différents interlocuteurs : on parle de triangulation (Brus, 2017).
Ensuite les guides d’entretien ont été administrés à travers des entretiens individuels semi-directifs. En d’autres termes, les personnes ont été interviewées isolément dans un temps imparti suivant le guide développé au cours d’un entretien où l’implication était partagée. Les données ont été collectées directement à l’écrit grâce à une prise de notes détaillée.

Analyse des données

Dans le cadre de notre étude, les informations recueillies durant l’enquête ont subi des analyses sémantiques différentes suivant l’objectif à atteindre : pour caractériser la stratégie d’intervention du PRECOBA et la contribution de ce dernier dans la gestion des ressources du milieu, l’analyse thématique nous a semblé la plus pertinente. L’analyse thématique a comme but de dégager les éléments sémantiques fondamentaux en les regroupant à l’intérieur des catégories (Negura, 2006).
En outre pour caractériser la perception de la population sur la contribution du PRECOBA dans l’évolution du couvert végétal et la gestion durable des terres, nous avons eu recours à l’analyse des propositions évaluatives (les attitudes). En effet, pour mesurer les attitudes, il faut non seulement identifier une opinion, mais aussi, sa connotation évaluative représentée par une direction et une intensité. La direction d’une attitude est déterminée par un sens positif ou négatif ; ainsi une opinion présentant deux directions opposées indique la neutralité (Negura, 2006). La figure ci-dessous est une représentation synthétique du cheminement de l’enquête.

Caractérisation du PRECOBA et de sa stratégie d’intervention

Caractérisation du PRECOBA

Cofinancé par le gouvernement finlandais et le gouvernement sénégalais et exécuté par la FAO, le PRECOBA a démarré dans le département de Fatick pour ensuite s’étendre sur d’autres localités du bassin arachidier. L’organisation et la programmation de la prise en charge et de la mise en œuvre des activités du PRECOBA ont été assurées par plusieurs acteurs, notamment, le service des Eaux et Forêts, Chasses et de la Conservation des Sols, les autres services techniques tels que les Centres d’expansion rurale polyvalents, les organisations communautaires de base et les collectivités locales intéressées.
Le projet était managé par une équipe légère de coordination avec à sa tête, un Directeur de projet, son adjoint qui assurait la planification et le suivi-évaluation, une division reboisement, une division sensibilisation, animation et vulgarisation (SAV), une division aménagement et cartographie et des animatrices affectées sur le terrain pour appuyer la division SAV. L’exécution financière était contrôlée par un Conseiller technique principal (CTP) régulièrement affecté par la FAO. Cette équipe légère reposait sur les techniciens du service des Eaux et Forêts (Chefs de Brigade ou de Triage forestiers) pour la mise en œuvre des activités de terrain. Le Chef d’inspection régionale et les différents chefs de secteur des Eaux et Forêts assuraient la supervision des activités.

Stratégie d’intervention du PRECOBA

Il a d’abord développé les principes de l’approche participative, puis ceux de l’approche terroir, considérant les collectivités locales comme principaux acteurs du développement local. L’analyse des entretiens nous a amené à relever quatre principales catégories d’activités : le volet communication à travers la sensibilisation de la population sur l’importance de l’arbre dans l’équilibre de l’écosystème à travers la radio rurale, les réunions paysannes et des démonstrations. Le volet renforcement des capacités à travers la formation de certains villageois sur les techniques de production de plants, de plantation et sur les techniques de fabrication des foyers améliorés. Les mesures incitatives à travers la distribution de denrées alimentaires (vivres du Programme alimentaire mondial / « Food for work ») aux populations en guise de motivation. Et enfin les réalisations physiques qui s’organisent autour des activités de reboisement avec une prise en compte des autres préoccupations du monde rural ; notamment l’alphabétisation, la construction de foyers améliorés, la mise en place de moulins pour la transformation de certains produits agricoles afin d’alléger les corvées des femmes (voir la figure 5).

Table des matières

Introduction
Chapitre premier : présentation de la zone d’étude
1.1 Cadre biophysique
1.1.1 Situation géographique et administrative
1.1.2 Eléments du climat
1.1.3 Ressources en eau
1.1.4Les sols
1.1.5 La flore et la faune
1.2 Cadre humain et activités socioprofessionnelles
1.2.1 Démographie
1.2.2 Systèmes de production
Chapitre II : Matériel et méthodes
2.1 Matériel
2.2 Méthodes
2.2.1 Exploitation des données de base
2.2.2 Conception des cartes thématiques et de la matrice de transition
2.2.2.1 acquisition et traitement des images
2.2.2.2 Elaboration des cartes d’occupation du sol et réalisation des traitements statistiques
2.2.3 Les enquêtes
2.2.3.1 Echantillonnage
2.2.3.2 Collecte des données
2.2.3.3 Analyse des données
Chapitre III : résultats
3.1 Caractérisation du PRECOBA et de sa stratégie d’intervention
3.1.1 Caractérisation du PRECOBA
3.1.2 Stratégie d’intervention du PRECOBA
3.1.3 Les limites de la stratégie d’intervention du PRECOBA dans le département de Fatick 19
3.2 Cartographie de l’état de l’occupation des sols et de la dynamique du couvert végétal avant et après l’intervention du PRECOBA dans le département de Fatick
3.2.1 Etat de l’occupation du sol dans le département de Fatick durant les trois années (1979, 1998 et 2017)
3.2.2 Dynamique de la végétation entre 1979 et 2017 dans le département de Fatick
3.3 Perception de la population sur la contribution du PRECOBA dans l’évolution du couvert végétal et la gestion durable des terres
Chapitre IV : discussion, conclusion, perspectives et recommandations
4.1 Discussion
4.2 Conclusion
4.3 Perspectives
Références bibliographiques
Annexes
Annexe 1 : Composés colorés
Annexe 2 : Catégories, classes et codes d’occupation du sol
Annexe 3 : Superficies (ha) des différentes catégories d’occupation du sol du département de Fatick pour les trois années de références :
Annexe 4 : Matrice de transition entre 1979 et 2017
Annexe 5 : Guide d’entretien

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *