Effet de L.pulmonaria sur le comportement sexuel de D.melanogaster

Effet de L.pulmonaria sur le comportement sexuel de D.melanogaster

. Effet de l’extrait ethanolique : (0,25 µg/ml)

.Effet sur le taux des réussites d’accouplement 

Les résultats montrent que l’extrait ethanolique de L.pulmonaria, administré à une concentration sublétale de 0.25 µg/ml, diminue le taux d’accouplements réussis chez la mouche et ce, quelle que soit le sexe traité au sein d’un couple (dyade) (Tab. 111). Le taux de réussite d’accouplement est de 100 % chez les témoins alors qu’il atteint 15% lorsque l’un des deux partenaires est traité avec la plante méditerranéenne (Tab. 111). Le taux des accouplements avortés (couples qui tentent de s’accoupler sans succès) est de 25 à 40% tandis que le nombre des accouplements nuls (ni tentative, ni accouplement) est plus important de 45% chez les couples traités (Tab. 111). Tableau 111 : Effets du L.pulmonaria (0.25µg/ml) sur le pourcentage de réussite des accouplements de D. melanogaster (ethanolique) % accouplement réussi avorté nul ♂Tm x ♀Tm 100 0 0 ♂Tm x ♀L.p 25 30 45 ♂L.p x ♀Tm 15 40 45 ♂ L.p x ♀ L.p 30 25 45 [Tm : Témoin ; L.p : L.pulmonaria larves témoins larves traitées larves témoins larves traitées larves témoins larves traitées témoin-traité témoin-témoin traité-traité IA 0,04 0,14 0,04 -0,04 0,23 0,2 -0,1 -0,05 0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 IA Résultats (Lobaria pulmonaria) 

Effet sur les différentes séquences conduisant à l’accouplement

➢ Effet de Lobaria pulmonaria (0,25µg/ml) sur le temps du premier contact : Les résultats obtenus montrent que chez les couples témoins, le temps du premier contact est d’une moyenne de 201,150±30,910 secondes, avec un minimum de 45 secondes et un maximum de 541 secondes. Alors que chez les couples traités le temps moyen du premier contact est de 365,316±102,891 secondes dont le minimum est 21 secondes et le maximum est de 1369 secondes (Tab. 112). Pour les couples dont les mâles sont témoins et les femelles sont traitées, les mâles établissent le premier contact avec ses pattes antérieures dans 41 à 1260 secondes, avec une moyenne de 352,529±97,007 secondes. Tandis que chez les couples des mâles traités et des femelles témoins le temps moyen du premier contact est de 459,143± 128,910 secondes avec un minimum de 70 secondes et un maximum de 1627 secondes (Tab. 112). La comparaison des variances montre qu’il existe des différences hautement significatives entre les temps enregistrés (Fobs=5,878 ; p : 0,001) (Tab. 112). Tableau 112 : Temps du premier contact. ♂Tm X ♀Tm ♂ Tm X ♀ Tr ♂ Tr X ♀ Tm ♂Tr X ♀Tr N 20 17 14 19 Moy ±SEM 201,150±30,910 352,529±97,007 459,143± 128,910 365,316±102,891 Var 19108,766 159975,890 232649,363 201145,228 Min 45 41 70 21 Max 541 1260 1627 1369 F obs 5,878 P 0,001** [Moy : Moyenne ; SEM : Ecart-type de la moyenne ; Min : Minimum ; Max : Maximum ; Var : Variance ; Tm : Témoin ; Tr : Traité].

➢ Effet de Lobaria pulmonaria (0,25µg/ml) sur le nombre du premier attouchement 

Chez les couples témoins, le nombre moyen du premier attouchement est de 3±0,653 attouchements, avec un minimum d’un attouchement de 1 et un maximum de 11 attouchements. Pour les couples traités le nombre moyen du premier attouchement est de 4,263± 0,662 attouchements dont le minimum est 1 et le maximum est de 9 attouchements (Tab. 113). Résultats (Lobaria pulmonaria) 146 Chez les couples dont les mâles sont témoins et les femelles sont traitées, nous avons noté que le nombre moyen du premier attouchement est de 3,176 ± 0,744 attouchements, avec un minimum de 1 attouchement et un maximum de 11 attouchements. Les couples des mâles traités et des femelles témoins font 1 à 3 attouchements avec une moyenne de 1,571± 0,202 attouchements (Tab.195). L’analyse statique montre qu’il existe des différences significatives entre le nombre d’attouchement (Fobs=3,602 ; p : 0,018) (Tab. 113). Tableau 113 : Nombre d’attouchement. ♂Tm X ♀Tm ♂ Tm X ♀ Tr ♂ Tr X ♀ Tm ♂Tr X ♀Tr N 20 17 14 19 Moy ±SEM 3±0,653 3,176 ± 0,744 1,571± 0,202 4,263± 0,662 Var 8,526 9,404 0,571 8,316 Min 1 1 1 1 Max 11 11 3 9 F obs 3,602 P 0,018* [Moy : Moyenne ; SEM : Ecart-type de la moyenne ; Min : Minimum ; Max : Maximum ; Var : Variance ; Tm : Témoin ; Tr : Traité].

➢ Effet de Lobaria pulmonaria (0,25µg/ml) sur le temps de la première vibration 

Pour le temps de la première vibration, les résultats obtenus indiquent que chez les couples témoins, les mâles fait vibrer avec ses ailes dans 51 à 541 secondes avec une moyenne de 211,150 ± 31,177 secondes, Mais nous avons notés les temps de vibration lorsque les couples sont traités, qui mettent en moyenne 652,588 ± 126,393 secondes dont le minimum est de 45 secondes et le maximum est de 1370 secondes (Tab.114). Chez les couples dont les mâles sont témoins et les femelles sont traitées, les mâles prennent de 60 à 1309 secondes pour établir cette étape avec une moyenne de 424,737± 92,744. Chez les couples lorsque les mâles sont traités et les femelles sont témoins où nous avons enregistré un temps moyen de 452.563 ± 110.480 secondes, avec un minimum de 95 secondes et un maximum de 1632 secondes (Tab.114).L’étude statistique indique qu’il existe des différences très hautement significatives entre les différents temps de vibrations enregistrés (Fobs=12,706 ; p : <0,0001) (Tab.114). Résultats (Lobaria pulmonaria) 147 Tableau 114 : Temps de la première vibration. ♂Tm X ♀Tm ♂ Tm X ♀ Tr ♂ Tr X ♀ Tm ♂Tr X ♀Tr N 20 19 16 17 Moy ±SEM 211,150±31,177 424,737 ± 92,744 452,563± 110,480 652,588 ± 126,393 Var 19440,134 163429,205 195292,129 271579,132 Min 51 60 95 45 Max 541 1309 1632 1370 F obs 12,706 P <0,0001*** [Moy : Moyenne ; SEM : Ecart-type de la moyenne ; Min : Minimum ; Max : Maximum ; Var : Variance ; Tm : Témoin ; Tr : Traité].

➢ Effet de Lobaria pulmonaria (0,25µg/ml) sur le nombre de la première vibration 

Chez les couples témoins, nous avons trouvé que le nombre de vibration est d’une moyenne de 14,050 ± 2,929 vibrations, avec un minimum de 1 et un maximum de 42 alors que la moyenne est de 18,706± 5,225 vibrations chez les couples traités avec un minimum de 1 et un maximum de 69 (Tab.115). Chez les couples dont les mâles sont témoins et les femelles sont traitées la moyenne est de 12,474± 2,584 vibrations, avec un minimum de 1 et un maximum de 41. Alors que chez les mâles sont traitées et les femelles sont témoins la moyenne est de 4,188± 0,748 vibrations avec un minimum de 1 vibrations et un maximum de 11 vibrations (Tab.115). La comparaison des variances montre qu’il existe des différences très hautement significatives entre le nombre de vibration (Fobs= 9,384 ; p : < 0,0001) (Tab.115).

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