FRACTURE DE LA VERGE

FRACTURE DE LA VERGE

RAPPEL ANATOMIQUE DE LA VERGE

 La verge ou pénis est l’organe masculin de la copulation (figure1); elle est constituée par des organes érectiles recouverts de plusieurs enveloppes. Elle est aussi un des organes de la miction, puisqu’elle est traversée dans toute sa longueur par la portion terminale de l’urètre pénien. 1. espace rétro-rectal 2. uretère 3. vésicule séminale 4. rectum 5. m. élévateurs de l’anus 6. septum recto-génital 7. prostate 8. sphincter externe de l’anus 9. centre tendineux du périnée 10. sphincter de l’urètre 11. vaisseaux iliaques externes 12. côlon sigmoïde 13. ligament inguinal 14. conduit déférent 15. ligament suspenseur du pénis 16. espace pré vésical 17. corps caverneux 18. corps spongieux 19. fascia pénien profond 20. fascia pénien superficiel 21. épididyme 22. testicule 23. fascia spermatique superficiel 24. vaginale 25. fascia spermatique interne.

Anatomie descriptive 

 La verge est située à la partie antérieure du périnée, au-dessus du scrotum, audessous et en avant de la symphyse pubienne. 

Direction et moyens de fixités 

Deux portions péniennes peuvent être isolées : – l’une postérieure, qui prend naissance dans le périnée antérieur, dirigée obliquement en haut et en avant ; on l’appelle la racine de la verge. – l’autre antérieure, qui se dégage du périnée, s’entoure d’enveloppes et devient libre et mobile devant le scrotum ; c’est la verge proprement dite dont l’aspect et la direction varient selon l’état :  A l’état de repos ou de flaccidité, elle est molle, verticale, et forme avec la racine de la verge un angle à sinus postérieur, l’angle pénien ;  A l’état d’érection, elle devient dure, plus longue, plus grosse et se redresse en haut et en avant. Le ligament suspenseur de la verge marque la limite entre les deux portions. Il s’insère :  En haut : sur la symphyse pubienne et la partie voisine de la ligne blanche de l’abdomen,  En bas : sur la face dorsale de la verge, se fixant à l’albuginée des corps caverneux, et les contournant sous forme d’une sangle qui assure la fixité de l’angle pénien. 1-3. Dimensions Elles sont variables suivant l’âge, les individus et l’état de repos ou d’érection. En mo enne, chez l’adulte, la portion libre mesure : – à l’état de repos, 10 à 12 cm de longueur pour 8 à 9 cm de circonférence, – à l’état d’érection, 15 à 18 cm de longueur pour 11 à 12 cm de circonférence. 

Conformation extérieure

 La verge présente deux portions : un corps et une extrémité antérieure ou gland. 

Le corps 

Il Constitue la plus grande partie de la portion libre ; de forme c lindrique à l’état de repos, il devient prismatique triangulaire lors de l’érection et présente trois bords arrondis : – deux latéraux : correspondant aux corps caverneux, – un inferieur : formé par la saillie médiane du corps spongieux qui entoure l’urètre. 2-2. Le gland C’est un renflement du corps spongieux sous forme d’une saillie lisse et cono de. Il est recouvert par une muqueuse rosée à l’état de repos, et devient rouge foncé pendant l’érection. Le gland présente à décrire un sommet, une base et deux faces : – un sommet : percé d’une fente verticale de 7 mm de haut, le méat urétral. – une base : oblique en bas et en avant, elle est taillée en biseau aux dépens de la face inferieure ; débordant largement le corps du pénis, elle constitue un relief circulaire, la couronne du gland plus prononcée sur la face dorsale, et délimitant tout autour le sillon balano-préputial. Le long de ce sillon, les enveloppes de la verge forment un repli annulaire, le prépuce, qui se dispose comme un manchon autour du gland.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
I. RAPPEL ANATOMIQUE DE LA VERGE
1. Anatomie descriptive
1-1. Situation
1-2. Direction et moyens de fixités
1-3. Dimensions
2. Conformation extérieure
2-1. Le corps
2-2. Le gland
3. Constitution anatomique
3-1. Les corps érectiles
3-1-1. Les corps caverneux
3-1-2. Le corps spongieux
3-1-3. Le gland
3-2. Les enveloppes
3-3. L’urètre pénien
4. Vaisseaux et nerfs
4-1. Les artères
4-1-1. Profondes
4-1-2. Superficielles
4-2. Les veines
4-2-1. Profondes
4-2-2. Superficielles
4-3. Les lymphatiques
4-3-1. Profonds
4-3-2. Superficiels
4-4. Les nerfs.
4-4-1. Système cérébro-spinal
4-4-2. Système sympathique
5. Anatomie fonctionnelle
II. RAPPEL PHYSIOLOGIQUE DE L’ERECTION
1. L’état flaccide
2. Après stimulation
2.1. Phase de tumescence
2.2. Rigidité et érection proprement dite
2.3. Détumescence
3. Physiopathologie
4. Les circonstances de survenue
5. Lésion urétrale associée
III. DIAGNOSTIC POSITIF
1. Clinique
1-1. L’interrogatoire
2. L’examen physique
2-1. L’inspection
2-2. La palpation.
3. Les examens paracliniques
3-1. L’échographie
3-2. La cavernographie
3-3. L’urétrocystographie rétrograde
3-4. L’imagerie par résonnance magnétique
4. Diagnostic différentiel
4-1. La rupture du ligament suspenseur du pénis
4-2. La maladie de Lapeyronie
4-3. La rupture de la veine dorsale profonde du pénis
4-4. La fracture « fermée » du corps caverneux
4-5. La rupture d’une phlébite de la veine superficielle dorsale du pénis secondaire à la maladie de « MONDOR »
IV. TRAITEMENT .
1. Les moyens thérapeutiques
1-1. Traitement conservateur
1-2. Traitement chirurgical
1-2-1. Anesthésie
1-2-2. Les voies d’abord
1-2-2-1. abord circonférentiel sous coronal
1-2-2-2. Abord électif
1-2-2-3. Principes chirurgicaux communs
1-3. Suites opératoires
DEUXIEME PARTIE
PATIENTS ET METHODES
I. Patients
1. Cadre de l’étude
2. T pe d’étude
3. Population d’étude
4. Critères de sélection
II. Méthodes
3. Caractéristiques thérapeutiques
6. Considérations éthiques
7. Analyse des données
RESULTATS
I. Épidémiologie
1. Fréquence
2. Age
3. La zone géographique
4. Le statut marital
5. Le niveau de scolarisation
6. Le mode d’admission
II. Les antécédents pathologiques
III. Données anamnestiques
1. Le délai de consultation
2. La circonstance de survenue
IV. Diagnostic positif
1. Clinique
2. Examens paracliniques
V. Le traitement
1. Le délai de prise en charge
2. Anesthésie
3. La voie d’abord
4. Données anatomo-cliniques de la fracture
5. Les caractéristiques de la suture et le type de fils
6. Les lésions associées à la fracture
7. Traitement médical administré en postopératoire
8. La durée d’hospitalisation
VI. Résultats
1. Délai moyen de recul
2. Complications post opératoires
3. Évaluation de la fonction érectile par l’IIEF-5 avant la fracture
4. Évaluation de la fonction érectile par l’IIEF-5 après le traitement chirurgical
DISCUSSION
I. EPIDEMIOLOGIE
1. Fréquence
2. Age
3. Statut marital
II. Antécédents pathologiques
III. Données anamnestiques
1. La circonstance de survenue
2. Le délai de consultation
IV. Diagnostic positif
1. Clinique
V. Lésions associées
VI. Traitement chirurgical
1. Délai de prise en charge
2. Voies d’abord
3. Siège de la fracture
4. Suture de l’albuginée
5. Drainage sous-cutanés et sondage vésical transuréthral .
6. Suites opératoires
6.1. Traitement médical
6.2. Durée d’hospitalisation
7. Résultats
7.1. Résultats en fonction du délai de consultation.
7.2. Résultats en fonction du traitement
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
REFERENCES
ANNEXE

 

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