Généralités sur les financements extérieurs

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le monde a profondément changé voire la différence en termes de puissance économique. Durant ce dernier demi siècle, des inégalités ont caractérisé le monde entier dont principalement le développement économique, la situation démographique et la maîtrise de la nouvelle technologie. En effet, la distinction s’opère entre les pays en forte croissance qui demeurent riches et puissants (développés) et les pays pauvres ou les moins avancés (en voie de développement). Sur le domaine de développement de l’économie, les fameux pays riches sont regroupés du pays industrialisés et dont la majorité de la population vit dans l’abondance totale tandis que les pays pauvres sont ceux qui sont sous industrialisés et dont la population vit au dessous de ses moyens. De temps en temps, l’écart entre les deux ne cesse d’augmenter, vu le retard de la technologie auprès des pays sous développés.

De plus, l’existence de la crise financière mondiale (il y a quelques années) a fait ralentir l’économie mondiale. Tous les pays du monde entier sont impliqués par cette crise même les pays très puissants et industrialisés. Les conséquences sont nombreuses, comme par exemple la fermeture de plusieurs entreprises qui stimulait une augmentation du taux de chômage ; les diverses manifestations dans la rue qui déstabilisent l’économie de certains pays. Par conséquent, les pays sous développés subissent davantage la crise puisque l’obtention des financements venant de l’étranger s’avère difficile.

Généralités sur les financements extérieurs

Lors de sa création, puis au cours de son épanouissement, toute entreprise ou projet doit toujours détenir les ressources financières nécessaires pour assurer le démarrage de ses activités, et aussi pour affirmer l’atteinte de ses objectifs en utilisant en progrès les autres moyens dont elles disposent. Exceptionnellement pour la plupart des projets en cours d’existence, leurs financements sont parfois garantis par les bailleurs de fonds, tant nationaux qu’internationaux. En effet, les financements conditionnent la survie de ces institutions. Pour mieux approfondir notre étude, nous allons examiner ci-dessous les particularités en théories de la gestion des financements extérieurs.

Types de financements extérieurs

Théoriquement, un projet ou programme prend vie au moment où il bénéficie d’un financement. Pourtant, le financement extérieur est une aide ou bien un soutien budgétaire ayant pour but de faire fonctionner toutes activités nécessaires à l’accomplissement de l’objectif d’un projet.

L’aide extérieur

Pour les pays en voie de développement, l’aide extérieure comprend principalement des dons, les prêts concessionnels et le crédit à l’exportation provenant de source à la fois bilatéral et multilatéral. Il existe trois (3) manières principales de classifier les financements extérieurs : d’après ses modalités de financements, d’après ses sources de financements et d’après les types de fonds. L’aide extérieur comprend une aide ou un financement concessionnel, plus connu sous l’expression aide publique au développement (APD) et un financement non concessionnel c’est-à-dire lié au marché (financement à un taux réduit ou conformément au taux du marché).

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En principe, l’APD comprend des dons ou des subventions (il s’agit de l’argent que les bailleurs de fonds donnent et qui ne doit pas être remboursé) et des prêts considérés comme de l’aide publique au développement.

Les sources et modalités de financements sont identifiées à condition qu’elles soient multilatérales ou bilatérales. Les créanciers multilatéraux sont particulièrement les institutions internationales offrant de l’aide extérieure comme : l’UE, la banque mondiale, le FMI, les nations unies et ses agences principales, etc… tandis que les donateurs bilatéraux sont composés des pouvoirs publiques et agences des pays développés et en voie de développement tels que : l’AFD (Agence Française de développement), l’USAID (gouvernement Américain), le JICA (gouvernement Japonais), etc.…

Les différents types de financements

Un outil très important relatif au sujet de financement extérieur, et devant toujours être considéré est le type des financements. On parle notamment de la classification de l’aide allouée par les donateurs en fonction de ses objectifs principaux. Ainsi, les bénéficiaires auront intérêt à décrire auparavant les motifs afin de distinguer convenablement les caractéristiques et l’objet de l’aide octroyée par les bailleurs.

Dans le contexte, on considère :
● l’aide et prêt au programme, qui comporte le soutien budgétaire et le soutien à la balance de paiement ;
● l’assistance technique, qui est la fourniture des consultants étrangers (spécialistes, conseillers, enseignants ou encore administrateurs) travaillant dans le pays bénéficiaire ;
● l’aide hybride, combinant à la fois les deux types de financements ci-dessus ;
● l’aide des ONG et de l’organisation de la société civile.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE 1 : MATERIELS ET METHODES
Chapitre I : Cadre théorique de l’étude
Section 1 : Généralités sur les financements extérieurs
Section 2 : Notion sur la performance
Chapitre II : Présentation des zones d’études
Section 1 : Le concept de projet
Section 2 : AROPA
Section 3 : AIM
Chapitre III : La méthodologie d’observation
Section 1 : Les matériels utilisés
Section 2 : Les méthodes appliquées
Section 3 : Limite d’étude
PARTIE II : LES RESULTATS
Chapitre I : Les méthodes de décaissement de fonds
Section 1 : AROPA
Section 2 : AIM
Chapitre II : Les méthodes d’acquisitions des biens et services
Section 1 : Acquisitions des BS de l’AROPA
Section 2 : Acquisition des BS de l’AIM
Chapitre III : La gestion comptable des projets
Section 1 : AROPA
Section 2 : AIM
PARTIE III : DISCUSSION ET RECOMMANDATION
Chapitre I : Discussions
Section 1 : Analyse des forces et faiblesses sur les résultats des projets
Section 2 : Analyse des opportunités et menaces
Section 3 : Vérification des hypothèses par l’analyse des faits
Chapitre II : Les recommandations
Section 1 : Proposition de solution sur le décaissement
Section 2 : Recommandation sur le niveau d’activité
Section 3 : Recommandation sur la méthode comptable
Section 4 : Le suivi de la performance
CONCLUSION
BIBLOGRAPHIE
LISTE DES ANNEXES

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