GENOCIDE ARMENIEN

GENOCIDE ARMENIEN

Le Collectif VAN vous informe : Orhan Pamuk, le romancier turc, Prix Nobel de littérature, sera à Paris les 24 et 28 avril, pour deux conférences exceptionnelles données dans le cadre de l’EHESS. Le Prix Nobel, menacé de mort dans son pays par les cercles ultranationalistes turcs pour avoir dit à un journal suisse qu’1 million d’Arméniens avaient été massacrés dans l’Empire ottoman, a quitté la Turquie peu de temps après l’assassinat du journaliste arménien Hrant Dink à Istanbul, pour aller se réfugier aux USA. Orhan Pamuk n’ignore sans doute pas que le 24 avril correspond à la date de Commémoration dans le monde entier, du génocide arménien de 1915 qui fit 1 500 000 victimes. Il sera intéressant de suivre ses conférences et ses prises de parole pour savoir si l’intellectuel turc a résisté aux pressions dont il est l’objet de la part des émissaires d’Ankara afin qu’il revienne sur ses déclarations, ou s’il a jeté l’éponge. Ce que l’on comprendrait parfaitement au vu du sort réservé à ceux qui, en Turquie, brise le tabou officiel… Si c’est le cas, on lui pardonne d’avance. Les Cercles de formation de l’EHESS et l’IISMM ont le plaisir de vous proposer deux séances exceptionnelles autour d’Orhan Pamuk, Prix Nobel de littérature – Le mardi 24 avril, 19h à 21h « Ecrire Mon nom est rouge » Conférence donnée en anglais En présence de Danièle Hervieu-Léger, présidente de l’EHESS, Jean-Philippe Bras, directeur de l’IISMM, Hamit Bozarslan, co-directeur de l’IISMM, et Jean-Frédéric Schaub, directeur d’Etudes à l’EHESS. Amphithéâtre de l’Ehess, 105 bd Raspail, Paris, 75 006.

Entrée libre, inscription recommandée auprès de Yasmina Dahim : yasmina.dahim@ehess.fr – Le samedi 28 avril, de 14h30 à 16h30 « Les pouvoirs du roman : le social sous le regard de la littérature » Conférence suivie d’une discussion avec Judith Lyon-Caen, Jean-Frédéric Schaub, François Georgeon et Hamit Bozarslan, historiens et anthropologues. Amphithéâtre de l’Ehess, 105 bd Raspail, Paris, 75 006. Entrée libre, inscription recommandée auprès de Maria Teresa Pontois : maria-teresa.pontois@ehess.fr La conférence sera donnée en anglais, traduction simultanée en français. Des casques seront gracieusement mis à votre disposition, merci de vous munir d’une pièce d’identité en guise de caution. Accueil à partir de 14h. L’ensemble de la séance sera traduit en langue des signes française. Les Commémorations du 24 Avril 2007 sur Paris Ségolène Royal se prononce pour la pénalisation de la négation du génocide arménien. Ségolène Royal affirme dans un entretien à « Nouvelles d’Arménie Magazine » être favorable à la pénalisation de la négation du génocide des Arméniens, précisant que « ce sera la position » de son ministre des Affaires étrangères si elle est élue. « Le négationnisme est une attitude, une perversion de l’esprit qui me fait personnellement horreur. Et ce, quelle que soit la circonstance, quel que soit le génocide ». L’Assemblée nationale a voté, le 12 octobre 2006, une proposition de loi socialiste punissant d’un an de prison et de 45.000 euros d’amende la négation du génocide arménien. Mais le texte, qui n’a jamais été inscrit à l’ordre du jour du Sénat, est resté lettre morte.

La candidate socialiste déclare également approuver les « lois mémorielles ». « Je suis favorable à ces lois dites « mémorielles » conduisant à perpétuer le souvenir auprès des jeunes générations. La liberté de la recherche historique n’est pas en cause. Si je suis élue, je m’attacherai autant à sauvegarder cette liberté de la recherche qu’à lutter contre les ravages du négationnisme ». Le PS et le Parti socialiste arménien tiendront mardi à Alfortville une réunion publique de soutien à Ségolène Royal avec leurs premiers secrétaires, François Hollande et Mourad Papazian.Ce photographe, né en France mais hanté par la mémoire du génocide arménien, traque les douleurs et les ombres de son peuple martyr. Les faits sont effroyables. Ce gosse s’est suicidé. Il s’est pendu. Depuis près de deux jours, sa mère veille le corps, le caresse avec une infinie tendresse. A cet instant précis, regard tourné vers le ciel, sur le point de s’évanouir, elle bascule en arrière et ces femmes se précipitent pour la soutenir. Bien que saisie au centième de seconde, cette image, comme toutes celles d’Antoine Agoudjian, ne doit pas grand-chose au hasard. Depuis des années, le photographe mène une quête obsessionnelle dans toutes les communautés arméniennes du Moyen-Orient. Que peut-il bien chercher au Liban, en Jordanie, en Israël, en Iran ou en Irak, à Bagdad récemment, en prenant des risques insensés, et ici dans le sud du Caucase, en Géorgie ? A remonter le cours d’une histoire qui le hante. Cette histoire resurgit d’une façon plutôt inattendue, lors du banquet de deuil qui suivit l’enterrement de ce gamin dans le cimetière de la petite ville d’Akhaltsikhe. Celle-ci est située non loin de la frontière de la Turquie, dans la région du Djavark, dépendant de l’Union soviétique jusqu’à l’éclatement du bloc de l’Est, et désormais sous la coupe de la Géorgie. Cette petite enclave est habitée par les Arméniens depuis la nuit des temps. Les envahisseurs perses, ottomans s’y sont succédé sans jamais parvenir à bouleverser en profondeur les traditions ancestrales.

 

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