Histoire inconnue des hommes depuis cent mille ans

LE MYSTERE DE LA PORTE DU SOLEIL

Novembre 1961 : un archéologue curieux pénètre dans le hall du Musée de l’Homme, place du Trocadéro à Paris. Il monte au premier étage, admire, en passant, la vitrine de Lussac-les Châteaux, celle de Montignac-Lascaux et, traversant la salle de la Colombie, gravit un escalier de marbre. Sur les hauts murs fleurissent des bas-reliefs, moulages de sculptures précolombiennes, rosaces mayas, aztèques, incas. En haut de l’escalier monumental, une masse sombre. L’homme s’arrête et savoure la minute qui précède la découverte. Il prend dans sa poche un agrandissement photographique représentant des personnages presque caricaturaux, hautement stylisés, qui ont cette particularité d’être comme habités par des machines compliquées, des engins aux savantes courbes, aux articulations précises. A première vue, ces engins peuvent évoquer des sortes de scaphandres stratosphériques munis de moteurs à réaction ou à propulsion, des engins, des moteurs comme les hommes en inventeront sans doute en l’an deux mille.
La masse sombre qui a arrêté l’homme est un monolithe percé d’une porte, avec un fronton et une frise à trois rangées. Ce monolithe a un nom : la « Porte du Soleil » — Puerta del Sol – de Tiahuanaco (Bolivie). Il n’a pas d’âge. Aucun témoin, d’aucune époque, n’a vu la ville de Tiahuanaco, dans la cordillère des Andes, autrement qu’en ruine. L’homme à la photographie compare les engins de sa photo avec la frise de pierre. Il est impossible, à priori, que ces engins, que ces scaphandres stratosphériques puissent figurer sur le monolithe. L’homme s’approche. Il lève les yeux. Là, en face de lui, à portée de sa main, les mystérieuses gravures de pierre – un moulage, bien sûr, mais qui reproduit exactement l’original – sont identiques à celles de la photo. Ainsi, nos ancêtres du Poitou s’habillaient comme nous, de vestes et de pantalons, mais, vers la même époque, d’autres ancêtres, en Amérique, avaient inventé des vaisseaux spatiaux supérieurs aux Spoutnik, aux Discoverer et aux fusées Apollo. De cela on possédait les preuves ! Que savaient donc, au juste, les hommes en toutes choses ? Et que signifiaient nos inventions, nos découvertes, notre science, si de lointains ancêtres dont le souvenir était perdu dans la nuit des temps nous avaient précédés dans la découverte et avaient peut-être vécu des civilisations aussi ou plus avancées que la nôtre ? Pourtant, les preuves aveuglantes paraissaient ignorées des hommes, comme si nul n’avait scruté les textes de pierre ! Impossible ! Quelques-uns, les plus sagaces, les plus initiés, avaient dû comprendre, traduire. Mais ils n’avaient pas parlé ! Et de là découlait une conclusion évidente : il existait une Société de Mystère, une Conjuration d’initiés qui, sans doute, avaient mission de cacher aux humains l’aventure prodigieuse de leurs ancêtres. Depuis ces ancêtres, à travers les hommes du silex, les Egyptiens, les Grecs, les Gaulois, les hommes du Moyen Age, une connaissance supérieure avait été transmise sans jamais être déflorée du moins pour l’essentiel : le dangereux !

LA VIE EST FANTASTIQUE

En somme, les récentes découvertes en biochimie et en physique nucléaire donnent peut-être la clef de ce que cachèrent, avec un soin vigilant, Moïse et les grands initiés. Il est même permis de croire que les procédés de fabrication de la bombe H, des drogues pharmacodynamiques et des carburants de fusées spatiales se trouvent au Pentagone et au Kremlin, mais aussi depuis des siècles, au Vatican, à Rabat et à Bénarès. Ainsi se démasque peu à peu l’histoire inconnue de l’humanité, dont la genèse plonge dans les abysses du passé et sans doute aussi dans ceux du cosmos. L’aventure humaine, de plus en plus, s’écarte du contexte terrestre pour s’intégrer, sans limitation de temps ni d’espace, à l’évolution universelle. Ce que nous connaissons a déjà été connu et les prochaines soucoupes volantes qui partiront vers Mars ou Vénus, ne feront que reprendre les routes sidérales menant à nos anciennes colonies ou à nos antiques nécropoles. La science, de l’infini passé à l’infini futur, est toujours au stade du présent. Déjà, des esprits curieux et imprudents avaient soupçonné ce Fantastique : Anaximandre, Epicure, Petron d’Himère, Origène, Archelaüs de Milet, Plutarque11, Lucrèce. Pourtant, il ouvrit la course à l’incroyable. En Amérique, en France, en Angleterre, en Allemagne, d’autres esprits curieux prirent le relais, Charles Hoy Fort, Arthur Machen, Robert Amadou, Gérard Heym, Garcia Beltran. Il revenait à Louis Pauwels et à Jacques Bergier de forcer les dernières portes de l’insolite et de donner au grand public effrayé mais conquis, en un ouvrage admirable, la conscience et la réalité du fantastique, en son temps, exprima des hypothèses que les savants accueillirent avec un sourire de commisération. Il interpréta le cosmos, agita tous les problèmes, mais sans apporter un début de preuve. Personne – ou presque – ne le sait encore : les racloirs, les nucléi recherchés par les archéologues du monde entier jonchent 4 000 hectares de champs. On peut les ramasser avec.. De l’infiniment loin à l’infiniment près, de l’infiniment grand à l’absurdement banal, le fantastique est toujours présent. La vie quotidienne elle-même est fantastique, pas seulement par les fusées qui s’élancent vers le cosmos, la télévision ou les drogues miraculeuses, mais par ce qui saute aux yeux et que personne ne voit, par ce qui est tu et que personne ne veut savoir. Durant 2000 ans, les habitants du Grand-Pressigny (Indreet-Loire), à 15 km de La Roche-Posay, ont foulé des millions de silex taillés (un très grand nombre atteignaient la taille d’un pain de 2 livres) et manifestement façonnés par l’homme. Pourtant, personne ne s’était avisé que ces énormes silex contre lesquels butaient les charrues, les sabots des chevaux et ceux des laboureurs, étaient des outils.

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