Interface d’administration d’un syst`eme d’authentification biom´etrique

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Quels bénéfices, pour quelles pathologies

SUR LA SANTÉ PSYCHIQUE

Jon Kabat-Zinn est le premier à avoir allié la sagesse orientale aux savoirs occidentaux dans un but thérapeutique. Pour lui : « Ce qui concerne l’esprit concerne le corps, ce qui concerne le corps concerne l’esprit, c’est une fantastique conversation. » (Laborde, 2017)
Dans une interview donnée dans le cadre d’un documentaire Arte sur les bienfaits de la méditation, le Dr Christophe André, dit « La méditation est une pratique très corporelle. Ce n’est pas juste une cogitation approfondie, une observation de nos pensées. C’est vraiment un moment où on se met à l’écoute de notre personne globale. On regarde ce qu’il se passe dans notre corps, comment nous respirons, comment nos pensées circulent, comment on accueille les sons. Finalement, c’est une position d’observateur bienveillant. On ne cherche pas à provoquer quoi que ce soit, juste à se rendre présent. » (Laborde, 2017)
La méditation devrait donc être utilisée en complément des traitements médicamenteux et des psychothérapies, notamment dans le cadre des pathologies mentales.
Elle n’a pas pour prétention de remplacer les thérapies déjà existantes, mais se présente comme une approche complémentaire permettant d’améliorer l’état de santé.
Le Dr Christophe André a mis en place un protocole thérapeutique inspiré du protocole de 8 semaines créé par Jon Kabat-Zinn, comprenant un entraînement à domicile et des séances hebdomadaires à l’hôpital.
D’après son expérience clinique et pratique des intérêts thérapeutiques de la pleine conscience, Christophe André affirme qu’« apprendre la méditation à des patients fragiles sur le plan dépressif leur permet de limiter considérablement les risques de rechute dans les futures années. Cela a la même efficacité que le maintien sous antidépresseurs. » (Laborde, 2017)
La méditation consiste en une stimulation intense et une orientation volontaire de la neuroplasticité. Richard Davidson a constaté que les bénéfices de cet entraînement mental exigeant s’étendent bien au-delà du seul traitement des maladies psychiques.
Il paraît difficile de croire que les vertus antidépressives de la méditation équivalent à celles des traitements médicamenteux. Cependant, de nombreux
témoignages viennent corroborer ces recherches. (Laborde, 2017)

SUR LA SANTÉ PHYSIQUE

Richard Davidson étudie les mécanismes d’action et les changements opérant pendant la pratique méditative. Il a démontré que la méditation diminue le stress, et qu’elle permet de lutter contre les réactions de notre système immunitaire conduisant à des maladies inflammatoires (Davidson, Kabat-Zinn, Schumacher, & Rosenkranz, 2003).
La méditation aurait donc un effet anti-inflammatoire, en agissant sur les agents biologiques responsables de l’inflammation. De nombreuses pathologies ayant une dimension inflammatoire (maladies cardio-vasculaires, diabète, arthrose, démences comme la maladie d’Alzheimer), cette problématique se révèle essentielle pour comprendre l’impact de la pratique méditative sur la santé physique.
Afin de comprendre les mécanismes d’action empêchant le stress d’affecter nos défenses immunitaires, les scientifiques ont reproduit en laboratoire une situation emblématique de la vie moderne : « un entretien d’embauche pour le métier de vos rêves » (Rosenkranz & et al., 2017). Un test de stress psychosocial a été proposé à des gens n’ayant aucune expérience de méditation afin de pouvoir les comparer à des méditants expérimentés. Les participants ont pour consigne de défendre leur profil face à deux recruteurs, et doivent ensuite réaliser un calcul mental dans un temps chronométré. La combinaison de ces deux tâches se révèle très efficace pour susciter du stress sur le plan psychologique et physiologique.
Le stress consiste en une stratégie d’adaptation-réaction : le rythme cardiaque augmente, une transpiration abondante et des rougeurs peuvent apparaître. Cet état est lié à des changements dans notre métabolisme qui libère alors des hormones. Ces hormones fournissent un brusque et utile regain d’énergie à notre organisme, mais l’une d’elles, le cortisol, peut également avoir des effets délétères sur la santé.
La surproduction de cortisol provoque l’affaiblissement général de nos défenses immunitaires et favorise du même coup les réactions inflammatoires.
Ainsi, s’il est trop stimulé, ce mécanisme peut finir par provoquer certaines pathologies d’origine inflammatoires.
Méditer permettrait de réguler le taux de cortisol, limitant ainsi ses effets néfastes sur notre santé. Avant d’apprendre à méditer, les sujets produisent une grande quantité de cortisol quand ils font l’exercice, et l’évacuent difficilement une fois le stress passé. Après 8 semaines de méditation intensive, leur taux de cortisol est moins élevé pendant le même exercice, et revient beaucoup plus vite à la normale.
Par ailleurs, les scientifiques ont observé une diminution des réactions inflammatoires. En comparaison au début de leur stage de méditation, les sujets qui avaient été entraînés à la pleine conscience ont une réaction inflammatoire épidermique plus faible que les gens qui n’ont jamais médité.
La pratique de la pleine conscience permet donc de contrôler la perception du stress, mais également de moduler la réponse physiologique au stress. Méditer permet de modifier nos équilibres psycho-neuro-immuno-endocrinologiques. Les interactions permanentes entre corps et esprit prennent progressivement une place centrale dans la prise en charge des patients.
À l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris, la doctoresse Corinne Isnard-Bagnis accompagne depuis 3 ans les patients des services de néphrologies, de cardiologies et d’oncologie (Laborde, 2017). Par la méditation, elle les aide à mieux supporter des soins et des traitements souvent très éprouvants. De nombreux patients témoignent de leur expérience méditative. Ils considèrent que la pratique de la pleine conscience leur permet de sentir à nouveau certaines parties de leur corps qu’ils n’écoutaient plus, et d’être ainsi plus actifs dans leur traitement. Apprendre à repérer l’évolution des symptômes, s’entraîner à contrôler les réactions de son organisme, savoir anticiper les malaises rend les patients tout à fait conscients et acteurs de leur prise en charge.

Table des matières

Introduction
1 Fondements du r´eseau ubiquitaire
1.1 Interaction, interfaces et dialogue homme machine
1.2 Aspects conceptuels en IHM
1.3 Infrastructure du r´eseau ubiquitaire, du web au « web 2.0 »
1.4 La navigation vocale sur le web
1.5 La diffusion de flux m´edia sur le net
1.6 Briques logicielles existantes
2 Repr´esentation de l’environnement de l’utilisateur et mod´elisation de l’architecture
de services
2.1 Vers une repr´esentation de l’environnement utilisateur
2.2 Canevas int´egrateur de la chaˆıne de traitements du flux
2.3 Mod`ele d’architecture web
2.4 Mod`ele d’architecture pour l’interaction vocale
2.5 Int´egration du mode vocal dans les interfaces web
3 Mise en oeuvre du mod´ele, sp´ecification du composant mVIP
3.1 Fonctionnement de la plate-forme
3.2 Architecture de la plate-forme mVIP
3.3 Coeur de la plate-forme mVIP
3.4 Client de reconnaissance multimodale
3.5 Boˆıte `a outils mVIP
4 Services ubiquitaires int´egrant des interfaces multimodales distribu´ees
4.1 Interface d’administration d’un syst`eme d’authentification biom´etrique
4.2 Service mATM : simulateur d’un automate bancaire
4.3 Extension de l’application web Slidy HTML
Conclusion
Bibliographie
Webographie
RFCs, recommandations et sp´ecifications
Glossaire
Annexes
A Code source du widget mSlidy
A.1 Fichier widget.css
A.2 Fichier index.html
A.3 Fichier utils.js
A.4 Fichier mvc.js
A.5 Fichier gateway.js
A.6 Fichier caller.js
A.7 Fichier numpad.js
A.8 Fichier dialogue.cgi
A.9 Fichier root.php

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