La disposition des textes

LA DISPOSITION DES TEXTES

La police et la lisibilité

Les textes courants sont généralement composés en corps 9 à 12. Les textes secondaires peuvent être en corps 7 ou 8. La différence de corps peut varier de deux points entre le titre, le sous-titre, le corps du texte. Les mots composés en bas de casse (ou minuscules) sont plus lisibles que les capitales (majuscules). Le caractère romain est plus lisible que l’italique. Les polices avec empattement sont souvent présentées comme moins lisibles que les polices simples. Les caractères de fantaisie sont uniquement utilisés pour des titres ou de courts textes, notamment publicitaires. Il est recommandé de ne pas abuser de changements de police dans un texte. Les majuscules et les petites capitales En typographie, les lettres majuscules prennent le nom de « capitales ». Les petites capitales ont l’aspect des majuscules mais la hauteur des lettres bas de casse (minuscules).

Remarque D’une manière générale, il faut éviter la mise en évidence abusive. Les mises en évidence ont pour but d’attirer l’attention du lecteur sur certains points et de permettre une lecture aisée. Cependant, il y a lieu d’être parcimonieux dans l’utilisation des mises en évidence. En effet, placer trop de mises en évidence nuit à une bonne lisibilité du texte. Plus ce système est utilisé, moins il produit d’effet. La sobriété est de mise. Ces techniques s’appliquent donc à des textes, des images, des photos, des dessins et à des paroles. Le paragraphe développe une idée. C’est donc une entité séparée par un blanc. A l’intérieur même d’un texte, il faut appliquer des espacements blancs identiques entre les paragraphes. La régularité contribue à la lisibilité du texte. Il n’est donc pas recommandé d’aller à la ligne à l’intérieur d’un paragraphe.

Le style américain est privilégié pour présenter les rapports, les comptes rendus, les textes commerciaux, juridiques et administratifs. Il s’agit d’un style fonctionnel, recommandé dès que le texte contient plusieurs niveaux de titres, des mises en évidence de mentions, des énumérations, etc. L’alignement « gauche/droite » ou justification est recommandé. La justification est la largeur d’une ligne (page, colonne journal…) ou à l’exception de la dernière ligne des paragraphes, toutes les lignes sont de même largeur. Pour éviter les étirements non désirés, les mots sont coupés en fin de ligne (césure des mots). Le nom de l’auteur se place de préférence dans la partie droite du texte, appui droite si deux éléments sont repris. Si les sources du texte sont plus complètes, l’ensemble repose sur un arrêt de tabulation.

Ce style marque l’entrée d’alinéa par un retrait (renfoncement). Ce style convient si le texte ne présente pas de mise en évidence spéciale, lors d’une disposition aérée, car il permet de déceler rapidement l’alinéa; C’est aussi un style plus raffiné, mettant en exergue l’aspect culturel. La police de caractère peut être choisie avec ou sans empattement. Bien que la police sans empattement soit conseillée, il ne serait pas prouvé que l’une soit plus lisible que l’autre.  avec l’appui d’agences spécialisées, les rapports d’activité annuels doivent toujours être en accord avec la culture de l’entreprise. Si aucun professionnel de la communication n’intervient, il faudra bien entendu soigner le texte et procéder à plusieurs relectures (quatre minimum) par des personnes différentes.  Il est important également de privilégier la couleur pour les titres ou le papier et d’insérer éventuellement des photographies parmi les annexes appuyant le contenu. Celles-ci créent une « ambiance » susceptible de donner l’image de l’entreprise dans le sens voulu par le rédacteur.

«C’étaient toujours tout un événement lorsque la vieille voiture brinquebalante du père Colas, le colporteur, arrivait dans ce village reculé de nos belles Ardennes. Une fois par an, il nous visitait avec son magasin ambulant et lorsque la voiture stoppait dan un grand bruit de ferraille, le village tout entier se trouvait déjà sur le pas de la porte. Un villageois raconte: « Alors commençait sa tournée. Dans chaque cuisine où il pénétrait, la bouteille de « goutte » trônait à côté de la cafetière fumante. Comme pour un vieil ami retrouvé! « Vous prendrez bien encore une petite goutte, père Colas? » Et le vieux Colas de continuer à raconter les histoires de la « Capitale » qui fascinaient tant les enfants. Ces enfants qu’il n’oubliait jamais, pour chacun desquels il sortait une petite attention des profondeurs de sa large vareuse. C’est après cela seulement qu’il commençait à déballer. »»  «C’étaient toujours tout un événement lorsque la vieille voiture brinquebalante du père Colas, le colporteur, arrivait dans ce village reculé de nos belles Ardennes. Une fois par an, il nous visitait avec son magasin ambulant et lorsque la voiture stoppait dan un grand bruit de ferraille, le village tout entier se trouvait déjà sur le pas de la porte. Un villageois raconte:

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