La fonction chimique ester

Dans les deux molécules A et B, on reconnaît le groupe caractéristiques ester, la fonction chimique ester y est donc présente. 1.2. La molécule A se nomme éthanoate de 3-méthylbutyle. Groupe alkyle (0,25 pt) nommé 3-méthylbutyle 1.3. (0,5 pt) Les deux molécules ont la même formule brute : C7H14O2, mais des formules semi-développées différentes. Les molécules A et B sont des molécules isomères. 1.4. (0,5 pt) Aucun des atomes de carbone de la molécule A n’est relié à quatre groupes d’atomes différents, donc la molécule A ne présente aucun carbone asymétrique. 1.5. (0,5 pt) Les composés B1 et B2 sont images l’un de l’autre dans un miroir plan et ne sont pas superposables. Ce sont des énantiomères. 2. Séparation des molécules A, B1 et B2 par distillation fractionnée. 2.1. (1 pt) 2.2. (0,75 pt) La distillation fractionnée permet de séparer des espèces chimiques dont les températures d’ébullition sont différentes ; ainsi il ne sera pas possible de séparer B1 de B2. Tandis que A peut être séparée de B1 et B2. Les stéréoisomères B1 et B2 se vaporisent en premier à 133°C. À cette température, A reste dans le ballon. Remarque : la faible différence entre les températures d’ébullition nécessitera d’utiliser une grande colonne de Vigreux.

 Identification des molécules A et B à l’aide de la spectroscopie RMN du proton 1H. 3.1. (0,5 pt) La multiplicité des signaux dépend du nombre n d’atomes hydrogène portés par les atomes de carbone voisins. Le nombre de pics dans un signal est égal à n+1. 3.2. (0,25 pt) Le spectre 1 présente un singulet or aucun atome H de la molécule B ne donne de singulet. Ce spectre 1 correspond à la molécule A. Le spectre 2 présente un sextuplet de déplacement chimique δ ≈ 2,4 ppm qui correspond aux HC et qui est en conformité avec le tableau de données (CH–COOR). La molécule B correspond au spectre 2. Partie B : Synthèse de la molécule A 1. Analyse du protocole. 1.1. L’équation peut s’écrire en formules brutes : C2H4O2 + C5H12O C7H14O2 + CxHyOz La conservation des éléments donne pour C : 2 + 5 = 7 + x donc x = 0 pour H : 4 + 12 = 14 + y donc y = 2 pour O : 2 + 1 = 2 + z donc z = 1. (0,25 pt) Le produit manquant est de l’eau H2O. 1.2. (0,25 pt) L’acide sulfurique est un catalyseur. Il permet de réduire la durée de réaction. 1.3. (0,5 pt) La molécule A est moins soluble dans l’eau salée que dans l’eau, et moins soluble dans l’eau froide que dans l’eau à 20°C. Ainsi l’ajout d’eau salée glacée permet d’extraire la molécule A de la phase aqueuse. 1.4. (0,75 pt) Comme expliqué précédemment la molécule A est essentiellement dans la phase organique.

L’eau est essentiellement dans la phase aqueuse. Les ions sont dans la phase aqueuse. Le 3-méthylbutan-1-ol en excès est dans la phase organique puisqu’il possède une très faible solubilité dans l’eau salée froide. L’acide éthanoïque, possédant une forte solubilité dans l’eau salée froide, est dans la phase aqueuse. La phase située au-dessus est la moins dense, il s’agit de la phase organique dont tous les constituants ont des densités inférieures à 1. 1.5. (0,5 pt) L’effervescence est due à la réaction entre l’acide éthanoïque CH3COOH(aq) et la base hydrogénocarbonate HCO3–(aq) apportée par la solution d’hydrogénocarbonate de sodium. HCO3–(aq) + CH3COOH(aq)  CO2(g),H2O(l) + CH3COO–(aq) Du dioxyde de carbone CO2 gazeux est libéré. 2. Calcul du rendement : 2.1. (1 pt) d = donc ρ = d.ρeau m = ρ.V donc m = d.ρeau n = finalement n = Quantité de matière de 3-méthylbutan-1-ol : n1 = = 0,18 mol de 3-méthylbutan-1-ol Quantité de matière d’acide éthanoïque : n2 = = 0,53 mol d’acide éthanoïque 2.2. (0,75 pt) D’après l’énoncé, rendement :r = • On a obtenu V = 18,1 mL de la molécule A, déterminons la quantité de matière nA correspondant : d’après 2.1. n = nA = = 0,12 mol de molécules A.

Déterminons le réactif limitant : 2 méthodes au choix Méthode 1 : à privilégier quand les coefficients stœchiométriques sont égaux à 1 n1 < n2 et comme une mole d’acide éthanoïque réagit avec une mole de 3-méthylbutan-1-ol, le réactif limitant est alors le 3-méthylbutan-1-ol. Méthode 2 : On peut aussi utiliser un tableau d’avancement. équation chimique 3-méthylbutan-1-ol + acide  A + H2O éthanoïque État du système Avancement (mol) Quantités de matière (mol) État initial x = 0 n1 n2 0 En cours de transformation x n1 – x n2 – x x État final x = xmax n1 – xmax n2 – xmax xmax Si le 3-méthylbutan-1-ol est limitant, alors n1 – xmax = 0, donc n1 = xmax. Si l’acide éthanoïque est limitant alors n2 – xmax = 0 donc n2 = xmax. Le réactif limitant est celui qui conduit à la valeur de l’avancement maximal la plus faible ; n1 < n2 donc il s’agit du 3-méthylbutan-1-ol. Rendement : r = = 0,66 = 66 % calcul effectué avec nA et n1 non arrondies 3. étude du mécanisme de la réaction d’estérification. 3.1. (0,5 pt) Annexe 4 Substitution Addition Élimination Étape 2 X Étape 4 X 3.2. (0,5 pt) 3.3. (0,5 pt) Le cation H+ est attaqué par un doublet d’un atome d’oxygène lors de l’étape 1 du mécanisme.

Puis ce cation H+ est libéré en fin de réaction lors de l’étape 5. H+ est bien un catalyseur, le mécanisme réactionnel confirme qu’il n’intervient pas dans le bilan réactionnel. EXERCICE III. JEU DU BOULET (5 points) 1. ÉTUDE DU MOUVEMENT DU BOULET ENTRE A ET B. 1.1. On étudie le système boulet dans un référentiel terrestre, supposé galiléen. Le boulet est soumis : à son poids (de direction verticale, sens vers le bas, de valeur P = m.g) à la réaction du plan incliné (de direction perpendiculaire au plan car les frottements sont négligés, sens vers le haut, de valeur R). 1.2.1. EPP(A) = m.g.hA et hA = D.sin d’après la figure fournie EPP(A) = m.g.D.sin EPP(A) = 0,010×9,8×0,50×sin30 = 2,5×10–2 J. 1.2.2. Em(A) = EPP(A) + EC(A) et la vitesse au point A est nulle donc EC(A) = 0 J Em(A) = EPP(A) Em(A) = 2,5×10–2 J. 1.2.3. Les frottements étant négligés au cours du mouvement l’énergie mécanique se conserve. Em (B) = Em(A) Em (B) = 2,5×10–2 J. 1.3. Em (B) = Em(A) ½ m.vB2 + m.g.zB = ½ m.vA2 + m.g.zA avec zB = 0 m, vA = 0 m.s-1 et zA = hA on obtient ½ m.vB2 = m.g.hA = m.g.D.sin soit ½ .vB2 = g.D.sin vB2 = 2g.D.sin D’où vB = 2. ÉTUDE DE LA CHUTE DU BOULET APRES LE POINT C. On étudie le mouvement du centre d’inertie G du boulet après le point C. L’origine des temps est prise lorsque le boulet est en C. Le mouvement étant rectiligne et uniforme entre B et C, la vitesse en C est la même qu’en B : vC = vB = 2,2 m.s-1 2.1. L’action de l’air est négligée. 2.1.1. Deuxième loi de Newton: Dans un référentiel galiléen, la somme vectorielle des forces extérieures appliquées à un système est égale au produit de la masse du système par son accélération.

 

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