La première génération de téléphonie mobile (1G)

La première génération de téléphonie mobile (1G)

La 1G est apparu dans le début des années 1980 en offrant un service médiocre et très couteux de communication mobile. La 1G avait beaucoup de défauts, comme les normes incompatibles d’une région à une autre, une transmission analogique non sécurisée (écouter les appels), pas de roaming3 vers l’international [3]. Pour ces raisons, il fallait mettre en place une autre technologie dont la deuxième génération (2G), afin d’améliorer la qualité de service pour les utilisateurs des réseaux mobiles.

La deuxième génération de téléphonie mobile (2G)

La 2G a commencé à fonctionner depuis les années 1990. Son principe, est de passer des appels téléphoniques, s’appuyant sur les transmissions numériques permettant une sécurisation des données (avec cryptage) [4]. Le réseau 2G fonctionne exclusivement sur les bandes de fréquences 900 MHz et 1800 MHz. Elle offre une qualité vocale améliorée et une meilleure gestion du spectre par rapport à la 1G. Elle a connu un succès et a permis de susciter le besoin de téléphoner en tout lieu avec la possibilité d’émettre des minimessages. Ainsi qu’il autorise le roaming entre pays exploitant le réseau GSM [3].

Le réseau GSM

Le réseau GSM a pour premier rôle de permettre des communications entre abonnés mobiles et des abonnés du réseau téléphonique commuté (RTC –réseau fixe). Elle a évolué afin de supporter la commutation de paquets avec l’ajout d’équipements offrant le General Packet Radio Service (GPRS) ainsi que Enhanced Data rates for GSM Evolution (EDGE). C’est donc un réseau à caractéristique 2.75G (GSM/EGPRS). Cette infrastructure permet aux opérateurs de 3 Le roaming est la possibilité de conserver son numéro sur un réseau d’un autre opérateur 7 téléphonie mobile d’offrir à ses abonnés les services de base fournis sur les réseaux mobiles tels que la voix, le SMS mais aussi des services plus avancés mettant en œuvre l’acheminement de paquets tels que le Wireless Application Protocol (WAP) qui est un protocole de communication apparu en France en 1999 et qui permettait d’accéder à Internet à partir d’un appareil de transmission sans fil, comme un téléphone mobile ou encore l’Internet mobile. Grâce toujours à la combinaison EDGE-GPRS, l’opérateur permet à ses abonnés de se connecter à Internet à partir d’un ordinateur via un modem USB (Universal Serial Bus) qui sert à connecter des périphériques informatiques à un ordinateur) [5].

Le réseau GPRS (General Packet Radio Service) (2.5G)

Le réseau GPRS ne constitue pas à lui tout seul un réseau mobile à part entière, mais une couche supplémentaire rajoutée à un réseau GSM existant. Il peut donc être installé sans aucune licence supplémentaire. Ceci signifie que tous les opérateurs qui disposent d’une licence GSM peuvent faire évoluer leur réseau vers le GPRS. Le GPRS utilise les bandes de fréquences attribuées au GSM, c’est à dire une bande dans les 900 MHz, une autre dans les 1800 MHz et enfin une troisième pour les United State of America (USA), dans les 1900 MHz. Les opérateurs GSM actuels monopolisent la quasi-totalité du GPRS, ce qui n’est pas le cas pour l’Universal Mobile Telecommunication System (UMTS). Le GPRS, appelé aussi GSM2+ repose sur la transmission en mode paquet. Ce principe permet d’affecter à d’autres communications les « temps morts4  » d’une première communication. Conçu pour réutiliser au maximum les infrastructures GSM existantes, le déploiement du GPRS nécessite la mise en place d’une infrastructure réseau basée sur la commutation de paquets et l’introduction de passerelles pour s’adosser aux réseaux GSM existants. L’implantation du GPRS peut être effectuée sur un réseau GSM existant. Les stations de base ne subissent aucune modification si ce n’est l’adjonction d’un logiciel spécifique comme Packet Control Unit (PCU), qui peut être installé par téléchargement. Le rôle de ce logiciel PCU est de gérer la transmission des données paquets dans la BSC [6].

Enhanced Data rates for GSM Evolution (EDGE)

L’EDGE est une technologie qui répond aux spécifications de l’Union International des Télécommunications (UIT) sur la norme 3G. Elle est souvent classée 2,75G car elle offre des débits inferieurs à 384Kbits/s en downlink. C’est une rénovation apportée au niveau des techniques de modulation et de transmission procurant une nette amélioration de la bande passante pour un réseau GSM/GPRS. Ainsi, c’est une technologie implémentée facilement par mise à niveau des réseaux [5].

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