Le temps de l’aide à la décision avec la première réunion de la majorité municipale

Le temps de l’aide à la décision avec la première réunion de la majorité municipale

Des propositions faisant l’unanimité et d’autres sujettes à débat

Un scénario final se dessine La présentation des cinq scénarii du 6 juillet à une partie des membres de la majorité municipale et au maire a lancé le temps de la décision. Nous avons exposé les différentes alternatives décrites précédemment, celles-ci ayant ensuite fait l’objet d’un débat. Une première cession de vote a été effectuée, et met en évidence plusieurs propositions faisant l’unanimité : – le principe de la percée faisant le lien entre le cours Manuel et la place du marché, – la destruction complète du CCAS et du bâtiment du Front Populaire, afin de dégager entièrement le chevet, quitte à aménager un escalier de secours pour la salle des Carmes utilisant l’escalier menant au bureau du maire, – la nécessité de modifier l’apparence de la partie de bâtiment reliant l’église à l’ancien collège, accueillant aujourd’hui l’escalier menant au bureau du maire qui vient d’être mentionné, – le réaménagement du parking proposant 59 places et un îlot central non végétalisé agrémenté de jardinières, – la destruction du préau afin de mettre en valeur la façade de l’ancien collège, – la création d’un parvis Sud donnant sur le parking, – la fermeture de l’îlot par des murets surmontés de grilles, aux portails semblables à ceux de l’école d’art et de la cour d’honneur, – l’ouverture de deux passages entre le jardin du musée et l’espace de la mairie, en enlevant le séchoir et devant l’école d’art, – l’abaissement de la partie Est du jardin du musée, afin d’en faciliter l’accès aux PMR, – le principe d’agrandissement de l’école d’art par l’arrière, – la conservation de la statue du Front Populaire, et son déplacement dans les halles dédiées au marché (extérieures à l’îlot mais à proximité de celui-ci).

Un nouvel élément entre en jeu 

la fontaine adossée au bâtiment du Front Populaire, faisant l’angle entre l’église et ce dernier. Présente à ce jour, l’installation est surélevée de plus d’un mètre (environ 1,30 m) par rapport au trottoir. Initialement enlevée dans le projet de l’architecte portant sur le parvis, cette fontaine serait conservée (à l’unanimité) à son emplacement actuel, devant la fenêtre de la salle des actes. Dans ces conditions, il est nécessaire d’en appréhender la liaison avec le futur parc des Carmes, plus précisément les murets qui l’enserreront, ainsi que la surélévation de ladite fontaine qui sera surprenante une fois le bâtiment du Front Populaire disparu. 2. Mais des éléments restent encore indécis Trois points font, quant à eux, l’objet d’avis plus partagés : – la conciergerie, – le mode d’extension de l’école d’art, – la pergola et le mur adossé au séchoir. Figure 51 : Proposition d’intégration de la fontaine existante au Nord de l’îlot (Réalisation personnelle) 102 Figure 52 : Scénario au 13 Juillet 2012 – Plan masse (Réalisation personnelle sur fond cadastral) 104 Conserver ou non une partie de la conciergerie ? La conciergerie doit disparaitre entièrement pour certains, et être transformée en préau pour les autres. Les premiers sont en effet partisans d’une grande percée reliant de manière directe le passage des Carmes au cours Manuel. Le parti est ici celui d’un large passage, à l’échelle des bâtiments imposants de la mairie et du musée. Les seconds préfèrent un cheminement réservant quelques « surprises » à l’usager : le préau, en plus d’occulter le parking depuis le Nord de l’îlot, permet de créer un espace à taille plus humaine dans le parc des Carmes. Figure 53 : Si la conciergerie est détruite (Réalisations personnelles) Figure 54 : Si la conciergerie est gardée (Réalisations personnelles) 105 Détruire ou non la pergola et son mur de pierres ? La question de la pergola et de son mur est liée à celle du type de liaison que l’on veut créer entre le jardin et le parc des Carmes. La première possibilité est de détruire entièrement ce mur, créant une vaste trouée reliant les deux espaces. Ceci suppose de renoncer à la pergola. La percée permet de voir le chevet de l’église depuis le jardin, et propose une toute nouvelle perspective, depuis le jardin comme depuis le passage des Carmes.

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