La problématique de l’émancipation individuelle

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Approche de l’étude du changement dans le mariage

La problématique de l’émancipation individuelle

A l’entame de notre travail, notamment quand nous en étions au stade de la formulation du projet de recherche, nous avions des idées assez arrêtées sur l’implication de la famille dans le mariage, et sur l’approche que nous comptions adopter.
Par exemple, nous envisagions l’intervention familiale dans le choix du conjoint sous l’angle coercitif, contraignant, c’est-à-dire sous le rapport contrainte/ liberté. Dans cette optique, le conjoint était imposé par les parents sans tenir compte, ni de l’avis, ni des sentiments des concernés. Ces derniers aussi subissaient le joug de cette autorité écrasante, sans possibilité de rébellion, avec résignation. Bref, dans ce type de société, le choix du partenaire était assujetti à la volonté collective, l’initiative individuelle n’étant pas encouragée.
Ce qui n’est pas le cas pour les sociétés modernes, aussi bien occidentales qu’occidentalisées, qui présentent une situation en tous points contraire à la première.
Or, la réalité est tout autre, les faits n’étant pas aussi tranchés. En effet, les recherches menées à ce titre ont révélé que le choix du conjoint n’est jamais libre, quelle que soit la société prise en compte.
Aussi, l’étude de Alain Girard13, devenue maintenant classique, en offre-t-elle une illustration pertinente. Etudiant la formation des couples en France, il montre qu’elle est conditionnée dans une large mesure, non par le hasard, compte tenu de la forte mobilité géographique, mais par les normes et valeurs sociales des individus concernés, ces derniers étant issus d’un milieu socioculturel spécifique. Si bien que les possibilités de choisir n’importe qui, au hasard, demeurent considérablement restreintes.
D’ailleurs l’article paru dans Le Monde diplomatique14 va plus loin en montrant par exemple comment s’opère l’action de la collectivité sur cette question. En effet, dans les familles occidentales nanties, où le mariage est souvent une alliance économique le choix futur des descendants est très tôt pris en compte et de manière sérieuse en étant inclus dans l’éducation, notamment dans sa dimension ludique et idéologique.
Maintenus dans le cocon de leur milieu, on leur apprend à apprécier les avantages qu’offre leur condition sociale de riches, par exemple à travers les loisirs. Fréquentant les mêmes milieux et ayant les mêmes horizons, les enfants finissent par faire connaissance et par entretenir des relations.
L’intervention de la famille, dans cette situation, est motivée entre autres, par le souci de préserver ses acquis et ses intérêts économiques et, partant, de pérenniser sa position au sommet de la hiérarchie sociale.
A la lumière de ces exemples, nous nous rendons compte que l’angle sous lequel nous envisagions l’implication collective dans le choix du conjoint, était le fruit d’un préjugé que nous avions à propos de la société occidentale, préjugé selon lequel, dans celle-ci, il y avait plus de liberté pour ses membres qu’il n’y en avait dans la société africaine traditionnelle, coercitive par essence. Et de nos jours, avec les bouleversements qu’elle a connus, elle l’était moins.
Pour sa part , Pierre Erny montre que dans l’Afrique noire, les relations entre l’individu et le groupe fonctionnent sur le modèle de la solidarité organique non de la contrainte, qui fait que l’existence de l’un n’est possible qu’avec l’existence de l’autre en même temps qu’elle la favorise. De la même manière que la pérennité de la communauté dépend de ses membres, pareillement, ces derniers se conçoivent eux-mêmes comme « la cellule d’un corps vivant » en dehors de laquelle aucune vie, aussi bien physique que sociale, n’est envisageable. Dans la mesure où c’est l’appartenance à un groupe qui leur confère leur condition d’homme, leur statut au sein de la société, en un mot leur être.
Compte tenu de tout ce qui précède, il est maintenant évident que considérée dans l’absolu, la liberté de choix dans le mariage n’existe pas, elle est même utopique. Claude Lévi-Strauss s’inscrit dans le même ordre d’idées lorsqu’il affirme que : « Même dans la structure élémentaire la plus stricte, on conserve une certaine liberté de choix ; et même dans la structure la plus complexe la plus vague le choix reste sujet à certaines limitations. » 15
Dans le contexte actuel que nous vivons, il nous semble que la part de la famille à ce propos ne doit pas seulement être appréciée sous cet angle. Son analyse doit être replacée dans le contexte de la société africaine.

La problématique de la parenté en milieu urbain

A notre avis, la question de la parenté offre des pistes intéressantes, celles-ci en raison des situations passées et présentes de nos sociétés. En effet, et comme le souligne P.Erny « le système de parenté règle dans l’Afrique traditionnelle la plus grande partie des relations sociales » .16 Principe de l’organisation sociale, il détermine statuts et rôles, droits et devoirs des personnes ; en un mot, il structure leurs rapports. En plus, cette époque est caractérisée par les dimensions importantes de la famille englobant différentes catégories de parents vivants sur un espace collectif, situation qui n’est pas sans incidence sur le système matrimonial17.
Consécutivement au contact de cultures occasionné par la colonisation, les sociétés africaines et en particulier la société sénégalaise se sont trouvées projetées dans une dynamique de changement qui va remettre en cause cette structure sociale.
Un cadre de vie nouveau est apparu par rapport au cadre traditionnel (village) : il s’agit de la ville avec toutes les conséquences qui en découlent en termes de nouveaux types de rapports sociaux ayant une base autre que la parenté, de nouvelles structures sociales, des normes de comportements différents qui voient le jour en réponse à cette situation nouvelle. Toutefois des recherches font état d’une survivance des institutions sociales anciennes.
En ce qui concerne les groupes de parenté, Paul Mercier souligne qu’on ne peut pas parler de « détribalisation, au sens de pure dégradation du rôle des anciens cadres sociaux ». Etudiant la structure sociale dans l’agglomération dakaroise, il constate que : « dans la population permanente, les structures de parenté et l’appartenance ethnique jouent un rôle considérable » 18
De manière plus concrète, des études montrent que ce sont celles-ci qui assurent l’intégration économique de leurs membres nouvellement débarqués en ville en y guidant leurs premiers pas ; mais aussi que la dispersion de l’habitat n’est pas synonyme de rupture des liens et de la solidarité familiale agissante19. Les tontines et les associations familiales en sont l’illustration.
Au total, si le dynamisme de la famille au sens large du terme est avéré dans ces domaines, en est-il pareillement en ce qui concerne l’événement que constitue le mariage ? Joue-t-elle aujourd’hui son rôle traditionnel ou non ?
Sous ce rapport, P.Mercier, dans « Etude du mariage et enquête urbaine » 20, estime que la manière la plus pertinente de souligner les changements en cours dans ce domaine, serait de les évaluer en termes d’écarts, de décalages entre les formes sociales anciennes et les formes sociales nouvelles.
Compte tenu de ces observations, une démarche comparative s’impose, relativement aux aspects du mariage que nous avons spécifiés.
Auparavant, cette comparaison s’appuiera sur les caractéristiques du mariage traditionnel et sur les modalités de participation des parents. En ce sens, les travaux de Abdoulaye Bara Diop sur la famille wolof nous serviront de point de repère, de base de données pour notre analyse.

Analyse du mariage chez Abdoulaye Bara Diop

Le processus matrimonial dans la famille wolof traditionnelle

En effet, son ouvrage constitue une référence en la matière, car il a été l’occasion d’une étude approfondie et complète de tout le processus matrimonial, depuis le choix du conjoint jusqu’à la cérémonie finale, c’est-à-dire celle par laquelle la mariée rejoint le domicile conjugal. C’est ainsi qu’il a pu ressortir l’omniprésence de la famille dans le mariage traditionnel. Tout le processus d’acquisition de l’épouse était réglementé et organisé par les groupes de parenté, qui en faisaient de même dans tous les autres domaines de la société. Il en était pareillement du choix du conjoint.

Le choix du conjoint

Les critères de sélection étaient déjà fixés à l’avance par le système de parenté. Le mariage étant préférentiel, une première sélection s’opérait selon la position respective des concernés dans la nomenclature. Aussi seuls les cousins croisés, c’est-à-dire les descendants des parents de sexe différent pouvaient contracter une union conjugale. Alors qu’elle était interdite entre cousins parallèles qui eux, étaient les descendants de collatéraux de même sexe. Parce que si les premiers n’appartenaient pas à la même filiation, les seconds par contre étaient de même descendance, et étaient par conséquent considérés comme frère et sœur. D’ailleurs l’interdiction la plus catégorique touchait le mariage avec la fille de la tante maternelle d’Ego. Si bien que l’union idéale était celle qui avait lieu entre la fille de l’oncle maternel (l’épouse d’or) et le fils de la tante paternelle (époux d’argent). Ces qualifications métaphoriques laissent apparaître le symbolisme qui était attaché à cette relation.
En outre, une deuxième sélection s’avérait nécessaire pour départager tous les intéressés qui se trouvaient dans des conditions identiques. Elle était relative à la bonne conduite de la mère dans son ménage (générosité, persévérance etc.) qui, supposait-on, constituait un bon présage pour le comportement conjugal de la fille.
Par voie de fait, toute intervention des principaux concernés, le garçon et la fille était, superflue voire absurde.

Les démarches et cérémonies matrimoniales

C’est ainsi que l’essentiel des démarches pour la concrétisation de la relation était mené par les parents. Elles ne duraient généralement pas très longtemps ; parce que les deux familles n’étaient pas étrangères l’une par rapport à l’autre. Là aussi, les relations de parenté intervenaient pour désigner les acteurs et leurs rôles respectifs dans le mariage. Ainsi lorsque le principe de filiation était matrilinéaire, c’est généralement l’oncle maternel qui se chargeait de trouver une épouse pour son neveu et de mener toutes les discussions. De même pour la jeune fille, il jouait le même rôle.
En outre lors des cérémonies matrimoniales, la participation collective était rationalisée selon le même principe (parenté). Lorsque la mariée rejoignait le domicile conjugal, la tante paternelle (bajjàn) était au premier plan. Le père (pouvant être différent du père biologique) ayant donné sa fille en mariage, celle-ci accomplissait le même acte symbolique en conduisant la mariée chez son époux. Quant à ses enfants (cousins de Ego), l’accomplissement des différentes tâches supposées ingrates, comme l’ouverture de la valise d’habits de la femme, la pose du lit nuptial, le service lors des festivités, leur étaient dévolus à cause de leur statut social symboliquement inférieur (jaam)21 par rapport à Ego. Pour les services rendus, ils recevaient des dons en contrepartie.
Ainsi, comme nous le constatons, le système de parenté était le régulateur du système matrimonial. Les relations de parenté réglementaient le processus d’acquisition de l’épouse, en en déterminant les normes de choix, définissant le rôle des personnes et les modalités de leur participation, leurs droits et leurs devoirs. Ce qui fait que la famille avait aussi une part si substantielle dans le mariage.

Les relations d’alliance

Par ailleurs, dans la société wolof, comme dans toutes les sociétés africaines en général, l’union matrimoniale avait pour conséquence majeure d’instaurer de nouvelles relations sociales. Elles concernaient non seulement le mari et la femme, mais encore leur famille. De nouveaux types de rapports sociaux s’établissent suite au mariage : d’une part entre les conjoints et leur belle-famille et d’autre part entre les belles familles. De nouvelles normes de comportement sont érigées en règle de conduite, génératrices d’obligations diverses.
C’est ainsi que les relations entre conjoints et beaux-parents étaient le plus souvent distantes faites de réserve et à la limite d’évitement.

Les relations gendre/belle-famille

Il en est de même dans ce cas-ci. Le gendre ne pouvait ni cohabiter avec les parents de sa femme, ni partager leurs repas. De même, il devait être respectueux à leur endroit et leur apporter en toutes circonstances, soutien économique et moral. Par ailleurs, le mari devait témoigner du respect à ses beaux-frères et à ses belles-sœurs, eu égard à leur statut au sein de la famille. Signalons que cette attitude est réservée seulement aux aînés à cause de leur position (ils viennent juste après les parents) et du rôle qu’ils ont joué dans le mariage de leur sœur. Cependant, la considération due à la sœur aînée est de moindre importance parce qu’elle est avant tout une femme ; et elle est pratiquement absente dans ses rapports avec les cadets qui sont caractérisés par la familiarité.

Les relations bru/ belle-famille

La mariée aussi, observait la même attitude respectueuse à l’égard de ses beaux-parents. Toutefois dans ce domaine, la réserve était moins marquée car la femme habitait chez eux, et de ce fait placée sous leur autorité. Aux frères aînés de son époux, elle témoigne des égards ; avec les cadets, la familiarité et l’entre aide sont de mise.
Il en est de même avec les sœurs cadettes du mari, parce qu’elles appartiennent souvent à la même génération. En ce qui concerne la sœur aînée, l’attitude est révérencieuse et généralement parce qu’elle est mêlée de crainte ; non seulement en raison de son rôle dans le mariage de son petit frère (et ultérieurement à l’occasion du baptême), mais encore à cause de son influence dans le couple (incitation au divorce ou à la polygamie).
Ce comportement s’applique, du reste, aussi bien à la belle mère qu’à ses filles. Et généralement la tension règne dans ce domaine et peut dégénérer en conflit du fait des prétentions dominatrices des belles-sœurs.
En dehors des conjoints, et de leur belle-famille respective, les rapports s’étendent aux membres des deux groupes.
C’est ainsi qu’entre « germains de conjoints » (frères et sœurs du mari et ceux de la femme), il y a respect des parents de l’époux à l’égard de ceux de la femme qui, sont dans la position inférieure de débiteurs. Néanmoins, les rapports entre les femmes sont moins formels parce qu’elles sont des biens d’échange.
Comme nous le constatons, les relations d’alliance étaient paradoxales ; parce qu’au lieu de rapprocher les conjoints et leurs beaux parents, elles créaient un éloignement dans leurs attitudes de chaque jour. D’autre part, elles étaient marquées par l’inégalité sociale ; le gendre à l’instar de l’ensemble de sa famille, se retrouvait, du fait de l’alliance dans la position inférieure de débiteur et la bru dans une position de soumission, étant sous la responsabilité de ses beaux parents.
Néanmoins, dans le cas du mariage entre cousins croisés, ce qui était plus fréquent, les comportements de parenté primaient sur les comportements d’alliance. Abdoulaye Bara Diop affirme à ce titre que : « Les comportements de parenté, sont donc dominants, ceci se comprend d’autant plus que l’alliance se fait traditionnellement au sein de la parenté qui représente le milieu social originel, le premier cercle des relations auxquelles toutes les autres se situent soit par assimilation soit par opposition. »22.
Partant de cette analyse du mariage traditionnel, nous allons étudier les conditions de participation de la famille dans le processus matrimonial à Usine Bène Tally. Auparavant nous l’aurons fait pour les caractéristiques du système matrimonial dans cette zone. Notre travail sera focalisé sur l’acquisition de l’épouse comme l’a fait A. B. Diop et sur les relations d’alliance. Alors seulement, nous serons en mesure de déterminer la part de la famille dans ce domaine et l’évolution de son rôle dans un sens ou dans un autre.
Pour ce qui est du choix du conjoint, nous nous intéresserons à la spécificité des critères de sélection en vigueur dans la localité, pour voir quels sont les nouveaux cadres de choix et comment la participation des parents peut-elle en découler.
En ce qui concerne les démarches et les cérémonies, il sera surtout question de les énumérer en précisant les catégories de parents qui interviennent au cours de ces différentes étapes et les conditions de leur participation.
Relativement aux relations d’alliance, nous analyserons la nature des rapports entre belle-famille et conjoints ; pour voir si les comportements qui leur sont attachés ont évolué. Dans la mesure où cette enquête s’inscrit dans le cadre de la dynamique de changement social en cours, il s’agira globalement d’évaluer les décalages qui existent entre les pratiques actuelles et les pratiques traditionnelles par rapport aux domaines ciblés.

Définition conceptuelle

Le mariage

Dans le Dictionnaire de Sociologie, le mariage est défini ainsi : « Tout à la fois cérémonie (civile ou religieuse), acte et institution sociale – Légalisation de l’union entre personnes de sexe opposé – Soumission à des obligations réciproques – Reconnaissance de droits spécifiques »23.
Cette définition traduit à elle seule les différentes acceptions du terme. Tout d’abord, il est une relation sociale, reconnue et acceptée entre deux individus de sexe opposé. Considéré sous cet angle, le mariage est une institution sociale universelle ; mais en tant que telle, est déterminée et façonnée selon les sociétés, les cultures et leur mode d’organisation.
Ainsi, dans les sociétés « archaïques », le mariage qui est une alliance entre groupes de parenté, est un des aspects de l’échange qui structure les rapports humains24. Il découle de l’interdit de l’inceste, qui a pour conséquence de scinder les membres d’une communauté en deux entités : une catégorie avec laquelle l’union est permise et une autre avec qui elle est non autorisée.
Cependant, « la prohibition de l’inceste est la règle du don par excellence, car elle est moins une règle qui interdit d’épouser mère, sœur ou fille, qu’une règle qui oblige à donner mère, sœur ou fille à autrui »25. Moins restrictive qu’elle ne suppose, elle incite plutôt au don et fonde ainsi le mariage.
Pour Radcliffe Brown26, cet échange a une dimension dynamique, car il est un processus qui s’échelonne sur des étapes successives.
• Processus matrimonial.
Le « processus d’acquisition de l’épouse27 » passe par le choix du conjoint, les démarches et les cérémonies matrimoniales.
Les démarches matrimoniales concernent toutes les opérations à entreprendre une fois le projet de mariage formulé, dans le but de sa réalisation. Elles ont trait à toute action entreprise officiellement, soit par les futurs conjoints, soit par leurs parents.
Quant aux cérémonies matrimoniales, différentes des festivités, quoiqu’elles en soient souvent l’occasion, elles marquent la reconnaissance et l’acceptation par la société de la relation conjugale.
Le choix du conjoint s’effectue selon des critères stratégiques ; ces modalités qui servent à typifier les unions, dépendent du stade historique des sociétés. Ainsi, A. B. Diop, distingue le « mariage préférentiel » dont le choix du conjoint préalablement fixé, s’effectue au sein de la parenté entre cousins croisés, du « mariage dotal » ou « de libre choix des sociétés modernes »28.De même, on parlera d’exogamie, quand la sélection se fait en dehors d’un groupe précis et d’endogamie dans la situation inverse.
Ces pratiques matrimoniales sont relatives à une période historique des sociétés et à leur niveau de développement économique. Andrée Michel, citant G. Tillion, distingue : «… les sociétés exogames, qui correspondent aux populations dites sauvages, de très faible densité, éparpillées dans le monde, très éloignées les unes des autres et en voie de disparition, et les populations endogames prolifiques des sociétés historiques que l’on trouve autour du Bassin de la méditerranée. »
Egalement, l’homogamie qui est le fait d’épouser un conjoint de même statut socioéconomique et son contraire l’hétérogamie, sont une caractéristique des sociétés en devenir dont la structure est dense et complexe.

Table des matières

Introduction
PREMIERE PARTIE : Cadre général et méthodologique
Chapitre I : Cadre général de l’étude
1. Problématique, objectifs et hypothèses
1.1. Problématique et objectifs
1.2. Hypothèses
2 .Analyse du changement dans le mariage
2.1. Les facteurs du changement
2.2..Etat des lieux
Chapitre II : Modèle d’analyse
1. Approche de l’étude du changement dans le mariage
1.1. La problématique de l’émancipation individuelle
1.2. La problématique de la parenté en milieu urbain
2. Analyse du mariage chez Abdoulaye Bara Diop
2.1. Le processus matrimonial dans la famille wolof traditionnelle
2.1.1. Le choix du conjoint
2.1.2. Les démarches et les cérémonies matrimoniales
2.2. Les relations d’alliance
2.2.1. Les relations gendre / belle-famille
2.2.2. Les relations bru / belle-famille
3. Définition conceptuelle
3.1. Le mariage
3.2. La famille
Chapitre III. Cadre méthodologique
1. Déroulement de l’enquête
1.1. La phase préliminaire
1.1.1. La documentation
1.1.2. La pré enquête
1.2. La phase de terrain
1.2.1. La méthode de recueil des données
1.2.2. Les techniques de recueil de données
1.2.3. La population de l’étude
2. Difficultés rencontrées
2.1. Les difficultés d’ordre matériel
2.2. Les difficultés liées au déroulement de l’enquête
DEUXIEME PARTIE : Perception du mariage à Usine Bène Tally
Chapitre IV : Le cadre de vie : Usine Bène Tally
1. Présentation
1.1 Historique de Usine Bène Tally
1.2. Description de Usine Bène Tally
2. Population
2.1. Composition
2.2. Structure familiale
3. Economie
3.1. Le commerce
3.2. L’artisanat
3.3. Les services
4. Les problèmes de Usine Bène Tally
4.1. Le manque d’espace
4.2. La pauvreté
4.3. L’insécurité
4.4. Les déperditions scolaires
Chapitre V : Perception par les populations du mariage
1. Conception du mariage
1.1. Sens du mariage
1.1.1. Le mariage : une obligation divine
1.1.2. Le mariage : une épreuve
1.2. Profil des mariés
1.2.1. Profil de l’époux
1.2.2. Profil de l’épouse
2. Les attentes par rapport au mariage
2.1. Chez la future mariée
2.2. Chez le futur marié
2.3. Chez les parents
3. Rapports entre les conditions de vie et la perception du mariage
TROISIEME PARTIE : Processus matrimonial et relations d’alliance à Usine Bène Tally
Chapitre VI. Le choix du conjoint
1. Caractéristiques sociales et professionnelles des conjoints
1.1. La parenté
1.2. L’ethnie
1.3. La religion
1.4. La caste
1.5. La profession
2. Les circonstances de la rencontre
2.1. Le cadre de rencontre
2.2. Le mode de connaissance
3. La part de la famille dans le choix du conjoint
3.1. Dans les caractéristiques sociales et professionnelles des conjoints
3.2. Dans les circonstances de la rencontre
Chapitre VII. Démarches et cérémonies matrimoniales
1. Les démarches matrimoniales
1.1. Les démarches préliminaires
1.1.1. Le futur marié fait part de ses intentions
1.1.2. L’enquête sur les futurs conjoints
1.2. Les démarches officielles
1.2.1. Discussions et fixation des prestations matrimoniales
1.2.2. La demande en mariage
2. Les cérémonies matrimoniales
2.1. Les fiançailles
2.2. Le mariage religieux
2.3. La réception
2.4. La cérémonie finale
3. La part de la famille dans les démarches et les cérémonies
3.1. Dans les démarches matrimoniales
3.2. Dans les cérémonies matrimoniales
Chapitre VIII. Les relations d’alliance
1. Les rapports bru / belle-famille
1.1. Les rapports bru / beaux – parents
1.2. Les rapports mariée / germains de l’époux
2. Les rapports gendre / belle-famille
2.1. Les rapports gendre / beaux-parents
2.2. Les rapports marié / germains de son épouse
3. Les rapports entre les belles-familles
3.1. Les rapports entre les beaux-parents
3.2. Les rapports entre germains de conjoint
CONCLUSION
Bibliographie
Annexes

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