Les indicateurs de transport routier énergétiquement durable

Les indicateurs de transport routier énergétiquement durable

La construction des indicateurs du transport routier énergétiquement durable : lignes directrices et méthodologies Une lecture transversale de la littérature consacrée à la mesure de la durabilité montre l’utilité fondamentale de l’outil indicateur afin d’opérationnaliser le concept du développement durable (Hardi et al., 1997). Dès la publication de l’Agenda 21 (4D117 , 2001), les indicateurs de développement durable ont été perçus indispensables pour faire un état des lieux de la situation d’un territoire et guider les choix stratégiques des décideurs dans une perspective de développement durable.

Concernant ce sujet de la construction d’indicateurs de transport énergétiquement durable, les faits suivants peuvent être remarqués : – La forte dynamique de publications sur les indicateurs du développement énergétique durable, bien qu’il existe encore peu d’investigation en termes sectorielles. – La grande hétérogénéité des conceptions et des architectures d’indicateurs proposés, imputable principalement à la diversité des contextes locaux, la multiplicité de perceptions du développement durable et l’absence d’un modèle de référence pour construire les indicateurs; – La difficulté de passer à la mesure des indicateurs, donnant lieu souvent à de nombreux débats conceptuels et techniques conduisant à des propositions divergentes.

État de l’art : synoptique des indicateurs et argumentaire

La littérature actuelle sur la notion de l’outil indicateur s’intéresse particulièrement à la nécessité d’adopter une démarche rigoureuse quant à l’élaboration des indicateurs. En effet, dans la foulée des travaux du Sommet de la Terre à Rio en 1992 et de Johannesburg en 2002, le développement d’indicateurs a été identifié comme un outil, à la fois technique et sensible, privilégié pour mesurer l’état et l’évolution des principaux paramètres du développement durable d’une part, et pour aider les autorités et les communautés dans la prise de décision, d’autre part. Il s’agit d’un outil technique dans la mesure où il doit être construit dans le cadre d’un processus rigoureux soumis à des règles et des critères précis. En outre, il est jugé de sensible parce qu’il résulte des démarches de construction, souvent personnalisées.

Définition de l’outil indicateur

La notion d’indicateur requiert une grande importance dans la littérature, surtout avec l’absence d’une définition universellement acceptée et l’évolution multidisciplinaire de cette notion. Toutefois, la première utilisation de l’expression « indicateur » date l’année 1958, avec le texte de Lazarsfeld dans un contexte purement scientifique en sociologie. Abondant dans ce sens, et s’appuyant sur les écrits de Lazarsfeld (1958), un indicateur désigne la traduction de concepts théoriques (abstraits) en variables observables. Une telle traduction s’avère indispensable pour opérationnaliser les hypothèses scientifiques à la vérification empirique. Il est donc évident qu’un indicateur118 n’est qu’une variable observable utilisée pour rendre compte d’une réalité non observable. Récemment, les développements de la notion d’indicateur ont connu une forte mutation en s’attachant plus à la mesure du bien-être et du développement humain et à la notion de développement durable avec toutes ses dérives (Perret, 2002 ; Gadrey et JanyCatrice, 2003 ; Sharpe, 2004)

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Les indicateurs et leurs fonctions : le rôle des indicateurs énergétiques durables

D’une manière générale, un indicateur est perçu comme étant une représentation simplifiée de la réalité ayant trois grandes fonctions :  Scientifique, en évaluant l’état et les performances d’un phénomène  Politique, en aidant à identifier les priorités et définir les décisions afin d’orienter l’action publique  Sociétale, en facilitant la communication, la sensibilisation et l’action. Bien entendu, les indicateurs n’ont pas un rôle exclusif et leur utilisation vise de nombreux objectifs. Néanmoins, il apparaît pertinent de hiérarchiser ces objectifs.

Dans ce 133 sens, le travail de Klooz et Schneider (2000) est en soi fort intéressant car il énumère de manière assez approfondie les différents rôles joués par les indicateurs de développement durable (voir figure III.2). A cette lecture, nous pouvons souligner que les indicateurs de développement durable constituent : – Un outil explicatif qui sert à informer les citoyens ce que signifie concrètement le développement durable (fonction pédagogique) ; – Un outil d’aide à la décision en aidant les autorités à la prise de décision, la révision des politiques ou des stratégies de développement durable et la mesure de performance (fonction d’évaluation).

Dans une telle logique, les indicateurs sont perçus comme une variable dans le processus décisionnel, ce qui pose la question de la gouvernance, dans la mesure où il est indéniable de savoir quel type d’interaction doit régner entre le processus d’élaboration des indicateurs d’une part, et le processus décisionnel de l’autre part. – Un outil de communication qui cherche à consolider l’implication de multiples acteurs (fonction mobilisatrice). Il importe donc de penser à assurer l’adéquation entre les modèles de présentation et de diffusion des indicateurs de coté, et les objectifs donnés aux indicateurs de l’autre coté.

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