Déterminants de l’utilisation des services de santé dans les pays en développement

Déterminants de l’utilisation des services de santé dans les pays en développement

Les déterminants de l’utilisation des structures de premier niveau peuvent se classer en trois grands groupes, les déterminants financiers (recouvrement des coûts, paiement direct des soins, niveau de revenu des ménages, prix et coût des soins, coût du transport, couverture maladie), les déterminants liés à la qualité des soins (qualité structurelle, disponibilité en médicament, processus de soins, relation soignant / soigné, qualité perçue, satisfaction des usagers) et les déterminants socioculturels [6]. Les autres déterminants sont plus spécifiques et dépendants de l’environnement (accès géographique, état de santé des patients), des caractéristiques des individus (âge, genre, instruction) et des cultures et pratiques (perception de la maladie et de sa gravité) [6]. Dans une étude réalisée en 2005 par Mushagalusa SALONGO [21] sur les déterminants socio-économiques de l’utilisation des services, il ressort que l’utilisation des services de santé est un évènement dichotomique, soit l’individu utilise soit il n’utilise pas. La demande des soins de l’individu est donc mesurée par la probabilité d’accéder aux services de santé s’il est malade. Ainsi deux individus ayant des caractéristiques socio-économiques différentes auront des probabilités inégales d’accéder aux soins. Selon leurs observations, une étude sur les caractéristiques de la population libanaise ne bénéficiant d’aucune couverture médicale [15] a révélé que l’accès aux soins de santé existe quand il y a utilisation des services de santé et dans ce contexte il prend la forme d’un « accès réalisé ».

Dans le cas contraire, quand il n’y a pas utilisation des services de santé ou quand cette utilisation est limitée face à un besoin, cet accès devient un « accès potentiel » et plusieurs obstacles sont présumés (Northam, 1996) [15]: il existe des obstacles qui sont d’abord d’ordre géographique quand il est nécessaire de parcourir de grandes distances pour accéder aux soins, d’autres sont d’ordre financier et se retrouvent surtout dans les pays où il n’existe pas de système d’assurance maladie couvrant l’ensemble de la population tels qu’aux Etats-Unis. Certains obstacles d’ordre temporel se trouvent dans les pays comme la Grande Bretagne où existent de longues listes d’attente pour des opérations courantes [15]. Il existe d’autres obstacles à l’accès aux soins de santé qui sont d’ordre social et culturel : social parce que les catégories favorisées peuvent plus facilement accéder à des équipements de haut niveau en raison de leur réseau de relation ou de leur information et culturel car des croyances ou des modes de représentation liés à l’appartenance culturelle peuvent créer des barrières pour l’accès aux soins [15]. Ceci est particulièrement vrai pour les pays en voie de développement, mais aussi pour des pays où existent des minorités ethniques (Lucas Gabrielli, Nabet et Tomeler 2001) [15]. D’après Kroeger (1983) qui a compilé plusieurs études réalisées dans les pays en voie de développement. Selon une étude réalisée en 2000 par SISSOKO H sur les aspects liés à l’utilisation des accoucheuses traditionnelles [22], il fait ressortir les principaux déterminants de l’utilisation des services de santé dans ces pays et les regroupe de la façon suivante :

Déterminants de l’utilisation des services de santé dans les pays en développement

Les déterminants de l’utilisation des structures de premier niveau peuvent se classer en trois grands groupes, les déterminants financiers (recouvrement des coûts, paiement direct des soins, niveau de revenu des ménages, prix et coût des soins, coût du transport, couverture maladie), les déterminants liés à la qualité des soins (qualité structurelle, disponibilité en médicament, processus de soins, relation soignant / soigné, qualité perçue, satisfaction des usagers) et les déterminants socioculturels [6]. Les autres déterminants sont plus spécifiques et dépendants de l’environnement (accès géographique, état de santé des patients), des caractéristiques des individus (âge, genre, instruction) et des cultures et pratiques (perception de la maladie et de sa gravité) [6]. Dans une étude réalisée en 2005 par Mushagalusa SALONGO [21] sur les déterminants socio-économiques de l’utilisation des services, il ressort que l’utilisation des services de santé est un évènement dichotomique, soit l’individu utilise soit il n’utilise pas. La demande des soins de l’individu est donc mesurée par la probabilité d’accéder aux services de santé s’il est malade. Ainsi deux individus ayant des caractéristiques socio-économiques différentes auront des probabilités inégales d’accéder aux soins.

Selon leurs observations, une étude sur les caractéristiques de la population libanaise ne bénéficiant d’aucune couverture médicale [15] a révélé que l’accès aux soins de santé existe quand il y a utilisation des services de santé et dans ce contexte il prend la forme d’un « accès réalisé ». Dans le cas contraire, quand il n’y a pas utilisation des services de santé ou quand cette utilisation est limitée face à un besoin, cet accès devient un « accès potentiel » et plusieurs obstacles sont présumés (Northam, 1996) [15]: il existe des obstacles qui sont d’abord d’ordre géographique quand il est nécessaire de parcourir de grandes distances pour accéder aux soins, d’autres sont d’ordre financier et se retrouvent surtout dans les pays où il n’existe pas de système d’assurance maladie couvrant l’ensemble de la population tels qu’aux Etats-Unis. Certains obstacles d’ordre temporel se trouvent dans les pays comme la Grande Bretagne où existent de longues listes d’attente pour des opérations courantes [15]. Il existe d’autres obstacles à l’accès aux soins de santé qui sont d’ordre social et culturel : social parce que les catégories favorisées peuvent plus facilement accéder à des équipements de haut niveau en raison de leur réseau de relation ou de leur information et culturel car des croyances ou des modes de représentation liés à l’appartenance culturelle peuvent créer des barrières pour l’accès aux soins [15]. Ceci est particulièrement vrai pour les pays en voie de développement, mais aussi pour des pays où existent des minorités ethniques (Lucas Gabrielli, Nabet et Tomeler 2001) [15]. D’après Kroeger (1983) qui a compilé plusieurs études réalisées dans les pays en voie de développement. Selon une étude réalisée en 2000 par SISSOKO H sur les aspects liés à l’utilisation des accoucheuses traditionnelles [22], il fait ressortir les principaux déterminants de l’utilisation des services de santé dans ces pays et les regroupe de la façon suivante :

Table des matières

I-INTRODUCTION
II-CADRE THEORIQUE
Revue de la littérature
Généralités sur le MALI
Rappel sur les associations de santé communautaire
III-METHODOLOGIE DE L’ETUDE
IV-RESULTATS
V-COMMENTAIRES ET DISCUSSION
VI-CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Références bibliographiques
Fiche signalétique
Serment d’Hippocrate
Annexes

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