LES TRAVAUX DE PROSPECTION DU DIAMANT

LES TRAVAUX DE PROSPECTION DU DIAMANT

METHODES DE PROSPECTIONS

Le diamant, est chimiquement inerte et très résistant à la désagrégation chimique. Ces caractéristiques physiques et chimiques ainsi que les particularités de son emplacement dans la nature rendent difficile les recherches des gites diamantifères. Dans les gisements de diamants, les auréoles de la désagrégation chimiques sont absolument absentes et par conséquent, les méthodes de recherches géochimiques largement répandues (métallométrie, hydrochimie) ne sont en aucune façon applicable pour les recherches de diamants. Le diamant possédé une haute résistance à l’abrasion, à la détérioration et à la désintégration. Cela mène à une dispersion extrêmement large des diamants dans les limites d’un vaste territoire et à un transport sur de grandes distances.

La méthode du pan n’est applicable que dans le cadre des recherches indirectes de diamants par l’étude de la composition minéralogique des dépôts pour la mise en évidence des satellites paragénétiques du diamant. Les méthodes géophysiques appliquées aux recherches de diamants servent surtout pour la mise en évidence des corps de kimberlites (prospection aéromagnétique et magnétométrique au sol, prospection gravimétrique etc…) et pour l’étude du relief du bedrock (prospection électrique et micro-séismique). Pour la découverte directe de diamants, l’échantillonnage par gros volumes est la principale méthode utilisée.

La recherche directe de diamant 

La prospection de diamant dans les alluvions s’effectuée par des tranchées de dimension 5*2 m sur les bancs de gravier de la Falémé, par des puits rectangulaires 1.60*1.25 m et 1.5*2 m dans le flat de la rivière de Diguinkili (ligne n° 9) et par des puits ronds de diamètre 0.8-0.9 m sur les terrasses de la Falémé. Toutes les lignes de puits et de tranchées de prospections ont recoupé perpendiculairement les flats de façon à ce que les fouilles puissent révéler les dépôts alluvionnaires de la basse et de la moyenne terrasse de la Falémé.

La distance entre les puits sur une ligne était de 10 à 40 m selon la largeur de la terrasse et atteint rarement 100 m. Les numéros des lignes de prospections étaient donnés en fonction de la distance entre ces lignes et leurs confluents. Le nombre de centaines de mètres à partir du confluent détermine le numéro d’ordre d’une ligne (Lorsqu’une ligne de prospection est implantée à une distance de 900m du confluent son numéro d’ordre est le n°9 et ainsi de suite). La numérotation des fouilles sur une ligne a été faite de 10 en 10 m de gauche à droite en regardant vers l’amont et débutant par le n°1. Les puits de prospection ont été creusés sur toute l’épaisseur des dépôts meubles avec le fonçage du bedrock d’au moins 10cm. L’excavé de chaque 2m de puits à partir de la surface a été mis en tas séparé en tenant cependant bien compte des particularités lithologiques des dépôts. A la fin des travaux, chaque puits a été marqué par un piquet ou par un tas de cailloux où est inscrit à la peinture : ONU, n° de la ligne, n° du puits et la date de l’exécution.

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