Localisation de la zone d’étude

Localisation de la zone d’étude

La ville de Toamasina est desservie par un système d’assainissement liquide unitaire extrêmement limité. Deux canaux, le Canal de Pangalane et le Canal du Nord récupèrent les eaux usées domestiques et pluviales, et les déversent directement dans la mer. L’étude porte sur la Commune Urbaine de Toamasina, correspondant au district de Toamasina I- Région Atsinanana, qui compte 138 divisions administratives de base, appelés « fokontany », répartis en 5 Arrondissements. La ville s’étend sur 2.800 ha pour une population de 300.000 habitants. Au niveau réglementaire, le PUDi2 de Toamasina indique que « En l’absence du réseau public, des solutions individuelles d’assainissement sont obligatoires (fosse septique, puisard …) pour le respect de l’environnement local ». En pratique, aucune réglementation n’a été relevée, qui indique les normes à respecter par ces « solutions individuelles d’assainissement» à Toamasina. [10] La méthodologie a permis de connaître l’observation structurée de plusieurs quartiers enquêtés. Apres cette observation, nous avons retenu quelques quartiers, pour réaliser nos enquêtes, suivant le type de quartier et le paysage urbain de Toamasina. La collecte des données a été structurée autour de plusieurs types d’investigations : – enquêtes auprès du Direction Régionale d’eau et d’assainissement et d’hygiène – enquêtes auprès communal – enquêtes auprès des ménages

Commune urbaine de Toamasina

La commune urbaine de Toamasina, deuxième ville et premier port de Madagascar, compte plus de 300 000 habitants. Le secteur de l’assainissement y est actuellement embryonnaire : les installations d’assainissement sont très peu nombreuses et les déchets ne sont pas collectés. Les résidus des activités humaines sont déposés à même le sol et contribuent à la dégradation de la nappe. Il n’existe pas, à Toamasina, de réseau d’assainissement collectif, et seulement quelques administrations et hôtels disposent de fosses septiques. La décentralisation confère à la commune la maîtrise d’ouvrages en matière d’assainissement. A ce titre, le conseil communal, délibère entre autres sur : la protection de l’environnement et la politique de création et de gestion des équipements collectifs notamment dans le domaine de l’assainissement et de l’hygiène publique.

Eaux usées industrielles (artisanales, commerciales et industrielles)

Les ouvrages d’assainissement individuels sont les plus couramment. Ils sont caractérisés souvent par des défaillances au niveau de leur conception, réalisation et entretien. L’étroitesse des lots à usage d’habitation dans les grands centres urbains rend difficile le respect des normes. Ces réseaux, pour la plupart, sont mal entretenus, bouchés et sont dans un mauvais état de fonctionnement du fait des contraintes liées à l’insuffisance des moyens humains, techniques et financiers. Ainsi, ces eaux usées sont le plus souvent déversées dans les rues, les caniveaux, collecteurs ou qui s’infiltrent dans le sol. Les eaux usées industrielles sont le plus souvent collectées sur place et prétraitées quelques rares fois par les usagers. Il n’existe pas de traitement des déchets liquides artisanaux, notamment ceux issus des activités de teinturerie.

-Nous avons d’abord consulté des documents se rapportant à ce sujet, puis après élaboré des fiches questionnaire pour les enquêtes sur le terrain. Elles comportent quelques questions qui donnent les thèmes que nous souhaitons aborder. Enfin, nous avons effectué la lecture de documents sur l’eau, l’assainissement et la santé humaine. – Entretien avec les personnes et les autorités locales, les responsables, pour avoir des informations sur leur perception de la situation et les impacts socio-économiques de la situation. – Entretien avec les acteurs clés : direction générale de l’eau; techniciens et responsables des projets, les points focales concernées les ONG ou associations trouve aussi que les canaux à plein de petite plante et la commune n’assurent pas leur devoir d’éliminer les déchets et améliorer la commune L’absorption d’oxygène due aux déversements d’eau usée dans un cours d’eau est fonction de la concentration de matière biodégradable qu’elle contient. D’où la notion de demande biochimique d’oxygène de cette eau (DBO). On l’exprime en milligrammes d’oxygène par litre d’eau. La mesure de la DBO5 se fait en laboratoire et consiste à calculer la différence entre la quantité d’oxygène dissous initialement présente dans l’échantillon d’eau et celle existant après incubation de cinq jours à 20 degrés Celsius, à l’abri de la lumière et de l’air. Cette valeur ne représente qu’une fraction de la DBO ultime, soit environ 70%, car la minéralisation complète des matières organiques peut demander jusqu’à 20 jours ou plus. La DBO est donc une façon d’exprimer la concentration en matière biodégradable que contient une eau.

Matières solides en suspension

On les appelle aussi MES. Faisant partie de la charge polluante des eaux usées urbaines, ce résidu non filtrable est partiellement éliminé lors des traitements primaires des usines d’épuration; on recourt à cet égard aux procédés de décantation (décanteurs primaires). Les MES se subdivisent en deux catégories : les matières fixes et les matières volatiles. C’est-à- dire qu’une partie de MES se volatilise lorsqu’elles sont chauffées à haute température (550 degrés Celsius); cette partie constitue la fraction organique et les sels inorganiques volatils. La détermination de MES passe par la filtration d’un échantillon d’eau usée sur un filtre en fibre de verre standard. On filtre habituellement 100 mL d’échantillon, et on pèse le résidu accumulé sur le filtre après assèchement de ce dernier à 103-105 degrés Celsius durant une heure. Le filtre aura été préalablement asséché dans les mêmes conditions et pesé.

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