Optimisation du séchage des boues de vidange domestiques

Optimisation du séchage des boues de vidange domestiques

Les acteurs impliqués dans l’assainissement des excrétas et des eaux usées

Les acteurs publics et privés interviennent dans le secteur de l’assainissement urbain. A Dakar, l’Etat, les Organisations Non Gouvernementales (ONGs), le secteur privé et les populations jouent un rôle essentiel pour l’amélioration de la gestion des boues de vidange : o les ministères dont le rôle est d’élaborer les politiques et la réglementation en matière d’assainissement (cadre institutionnel, objectifs et stratégies, instruments et mécanismes financiers) ; o les agences gouvernementales, cas de l`Office National de l`Assainissement du Sénégal (ONAS), chargées de mettre en œuvre la politique du gouvernement par la fourniture de service, la gestion des systèmes collectifs et la mobilisation des financements ; o les municipalités dont la mission est d’assurer l’hygiène et la salubrité publiques dans l’espace communal (élaboration de la réglementation locale, organisation et gestion de l’assainissement) dans le cadre des politiques de décentralisation ; o les entreprises privées qui sont actives dans la construction des ouvrages (maçons), la collecte et le transport des boues, la gestion des stations de dépotage des boues, ainsi que les études d’ingénieries ; o les ONGs et associations qui en général sont actives dans le marketing social et la promotion des technologies alternatives à faible coût ; Autres 2% Latrine simple 29% Latrine améliorée 15% Fosse septique 13% Reseau d`égout 22% Sans assainissement 19% Chart Title Alsane SECK ~ 11 ~ Thèse de Doctorat Unique ED-SEV, 2016 Chapitre 1 : Généralités sur l`assainissement et la gestion des boues de vidange o les ménages qui sont les principaux demandeurs du service d’assainissement, par leurs comportements et capacités à payer, ils influent sur le choix du type de service à développer ; o les maraîchers et agriculteurs qui réutilisent, dans la plupart des villes, les eaux usées pour l’arrosage de leurs cultures (Cissé, 1997) ; o les agences d’aide au développement et les organisations internationales telles que la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement, l’UNICEF qui financent les investissements (études, construction des ouvrages). 

Les modes de financement des investissements et des charges récurrentes

 L’essentiel du financement dans le secteur de l’assainissement est assuré par les ménages pour les investissements (construction d’installations autonomes) et les charges récurrentes (vidange des fosses). Les rares systèmes d’assainissement collectifs ont été financés par les fonds publics (aides ou crédits) avec l’appui des partenaires extérieurs. Les investissements dans le traitement et l’élimination des boues de vidange restent hors de portée des petites communes; ils nécessitent des financements publics plus importants en complément aux initiatives des ménages. 

Les principaux problèmes émergents 

Le manque de vision globale, et à long terme de l’assainissement et la méconnaissance de la demande de la part des autorités municipales, constituent des freins à la mobilisation des ressources locales et extérieures nécessaires pour élargir le service à tous les ménages. Sur le plan organisationnel et institutionnel, les deux aspects cruciaux restent le dialogue entre les parties prenantes aux niveaux national et local pour définir un cadre institutionnel clair, l’influence limitée des acteurs locaux (entreprises privées, ONGs et associations) dans les stratégies et processus de prise de décision. Le financement des ouvrages de traitement des boues de vidange (investissement et exploitation) reste un problème irrésolu pour l’ensemble des communes de la sous-région. En effet, les communes, nouvellement créées pour la plupart, n’ont pas des moyens suffisants pour faire face à leur nouvelle mission de promotion de l’hygiène et de la salubrité publique. Sans un engagement fort et décisif des gouvernements et de la communauté internationale, les seuls efforts des ménages et des communes seront insuffisants pour accroître le taux d’accès à un assainissement adéquat dans les échéances fixées pour les OMD. La promotion de l’assainissement est surtout concentrée sur la proposition de diverses technologies répondant aux capacités de payer des ménages. Le passage d’une technologie à l’autre se fait sans une réelle amélioration du niveau de service, ni une connaissance précise des contraintes de fonctionnement et d’exploitation de chaque type. 

Forces et faiblesses des modes de gestion actuelle des boues de vidange

 La filière de gestion des boues de vidange ne bénéficie pas d’un cadre réglementaire spécifique (normes et qualité des rejets, normes de réutilisation). Les quelques textes existants ne sont pas appliqués par manque de volonté ou de moyens. Il n’existe pas de mécanismes institutionnels et de cadre de concertation pouvant permettre à tous les acteurs d’assurer une meilleure qualité du service et une efficacité dans la gestion des boues de vidange. Il n’existe pas non plus de données suffisantes pouvant permettre la mise en place d’un partenariat efficace et équilibré entre les parties prenantes. Les principales forces et faiblesses de la gestion actuelle des boues de vidange dans les villes d’Afrique de l’Ouest sont synthétisées dans les tableaux 1.1 et 1.2 ci-après. Elles ont été identifiées sur la base d`investigations faites par Ingallinella et al. (2002) et Strauss et al. (2003). La principale force de la gestion des boues de vidange est essentiellement liée au développement spontané de petits opérateurs privés, plus ou moins dynamiques, offrant des services de vidange adaptés aux besoins et moyens des populations. Les insuffisances majeures résident dans : o le manque de priorité accordée aux boues de vidange par les autorités municipales et les partenaires au développement, plutôt préoccupées par la « latrinisation » des ménages ; o l’absence de module de formation sur la gestion des boues de vidange dans les curricula des agents sanitaires, des planificateurs urbains et des agents des services techniques municipaux: ces derniers sont exclusivement centrés sur la conception et le dimensionnement des ouvrages d’assainissement autonome (latrines, fosses septiques) et collectif (réseaux d’égouts) ; o le manque ou l’insuffisance d`un cadre institutionnel et juridique adapté (cahier de charges des acteurs, textes réglementaires, mécanismes de régulation et de concertation)

 Gestion des boues de vidange 

 Pollutions issues des boues de vidange

 Le polluant étant défini comme un altéragène biologique, physique ou chimique, qui au-delà d’un certain seuil, et parfois dans certaines conditions (potentialisation), développe des impacts négatifs sur tout ou partie d’un écosystème ou de l’environnement en général (AFNOR, 1994). Des centaines de polluants sont donc déversés chaque jour dans l’environnement avec la mauvaise gestion des BV. Les boues de vidange, comme toutes les autres formes d’eaux usées domestiques, véhiculent diverses formes de pollutions : la pollution primaire ou physique, la pollution secondaire ou organique, la pollution tertiaire ou minérale et la pollution quaternaire ou biologique. Pollution primaire Cette forme de pollution est essentiellement physique. Elle est représentée par un excès de matières en suspension, de matières décantables et de matières flottantes qui donnent aux eaux usées une coloration toujours trouble. C’est donc l’une des formes de pollution les plus apparentes. Ces particules proviennent des cuisines, des WC, des lessives et des salles de bain. Pollution secondaire Cette forme de pollution organique et inorganique regroupe l’ensemble des matières organiques contenues dans l’eau. Ces matières peuvent être solides ou dissoutes. Elles pourraient provenir des composés organiques de synthèse utilisés à des fins techniques (pesticides, détergents, etc.) et des composés organiques issus des êtres vivants et qui sont contenus dans les matières fécales, les urines et divers déchets organiques de cuisine. Pollution tertiaire C’est une pollution minérale représentée par les composés minéraux de l’azote et du phosphore. Il s’agit essentiellement de l’azote organique et de l’ammonium d’une part, du phosphore organique et des orthophosphates d’autre part. Cette pollution tertiaire pourrait provenir des matières fécales, des urines, des déchets de cuisine et des produits détergents, surtout pour le phosphore. Alsane SECK ~ 16 ~ Thèse de Doctorat Unique ED-SEV, 2016 Chapitre 1 : Généralités sur l`assainissement et la gestion des boues de vidange Pollution quaternaire C’est une pollution biologique regroupant les virus, bactéries et zoo-parasites (Diop, 2010). Elle est bien connue sous le nom de péril fécal et responsable de nombreuses maladies à caractère endémique ou épidémique, particulièrement dans les pays en développement. 

 Risques liés à la mauvaise gestion des BV 

Selon plusieurs auteurs, les risques causées par la mauvaise gestion des BV sont d`ordre sanitaires, écologiques et esthétiques. 

Risques sanitaires Les germes pathogènes contenus dans les matières fécales sont capables de survivre pendant un temps plus ou moins long dans le milieu sous différentes formes. Les boues de vidanges sont riches en agents pathogènes tels que virus, bactéries, helminthes, kystes et protozoaires. Ces organismes peuvent entrainer des maladies telles que poliomyélite, choléra, dysenterie, gastro-entérites, entre autres. L’infection peut se faire par l’intermédiaire de vecteurs. Ainsi, certaines espèces de mouches et de moustiques peuvent s`y trouver en milieux propices pour la ponte, leur reproduction et même pour se nourrir et contribuer à propager l’infection. Ce risque sanitaire peut aussi être engendré par certains composés chimiques comme les nitrates qui peuvent être présents en grande quantité dans les eaux usées domestiques et les boues de vidange. Selon Collin et al. (1989), les nitrites dérivés des nitrates par réduction microbiologique intestinale engendrent chez le nourrisson une maladie du sang (la méthémoglobinémie) qui peut être mortelle. 

 Risques écologiques 

Les effets néfastes des eaux usées sont particulièrement manifestes dans le cas de rejets dans les eaux de surfaces. En effet, l’apport de matières organiques entraîne un développement d’une flore bactérienne spécifique qui s’en nourrit et qui consomme rapidement toute l’oxygène. Il s’ensuit une asphyxie du milieu. De même, l’azote organique et ammoniacal, présent en quantités importantes dans les eaux usées domestiques, sont toxiques pour les poissons, même à faibles doses (Radoux, 1995). Comparées aux plantes agricoles, certaines substances s`accumulent plus facilement dans l`organisme des poissons et les plantes aquatiques (Diop, 2010).

Table des matières

LISTE DES FIGURES
GLOSSAIRE
RESUME
ABSTRACT
INTRODUCTION GÉNÉRALE
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR L`ASSAINISSEMENT ET LA GESTION DES BOUES DE VIDANGE
1.1 Contexte de l’assainissement en Afrique
1.1.1 Les modes ou systèmes d’assainissement existants
1.1.2 Les taux de couverture en assainissement.
1.2 Les acteurs impliqués dans l’assainissement des excrétas et des eaux usées au Sénégal .
1.3 Les modes de financement des investissements et des charges récurrentes.
1.4 Les principaux problèmes émergents.
1.5 Forces et faiblesses des modes de gestion actuelle des boues de vidange
1.6 Gestion des boues de vidange
1.6.1 Pollutions issues des boues de vidange
1.6.2 Risques liés à la mauvaise gestion des BV
1.6.2.1 Risques sanitaires
1.6.2.2 Risques écologiques
1.6.2.3 Risques esthétiques
CHAPITRE 2 : GENERALITÉS SUR LES PROCÉDÉS DE SÉCHAGE DES BOUES DE VIDANGES
DOMESTIQUES
2.1 Problématique des boues de vidange domestiques
2.1.1 Production de boues de vidange
2.1.2 Collecte de boues de vidange
2.2 Composition globale des boues de vidange
2.2.1 Différentes formes d`eau dans les boues
2.2.2 Caractéristiques des eaux usées
2.2.3 Composition physico-chimique et parasitologie et caractéristiques des BV
2.3 Principes physiques de traitement des boues de vidange
2.3.1 Mécanisme gravitaire
2.3.2 Filtration
2.3.3 Conditionnement
2.3.4 Décantation
2.3.5 Facteurs influençant la déshydratation
2.3.6 Evaporation
2.3.7 Centrifugation
2.4 Contexte du développement des lits de séchage non plantés
2.4.1 Principe de traitement
2.4.2 Paramètres influençant les lits de séchage non plantés
2.4.2.1 Facteurs climatiques
2.4.2.2 La nature des boues de vidange
2.4.2.3 Charge hydraulique
2.4.2.4. Epaisseur de boue appliquée
2.5 Construction de lit de séchage non plant
2.5.1 Massif filtrant et gravier
2.5.2 Enlèvement des biosolide
2.6 Innovation et adaptation dans les lits de séchage
2.6.1 Séchage sous serre
2.6.2 Système de tuyau
2.6.3 Conditionnement des boues de vidange
2.7 Conclusion partielle
CHAPITRE 3 : GENERALITES SUR LES TECHNIQUES DE VALORISATION DES BOUES DE VIDANGE
3.1 Introduction
3.2 Réutilisation énergétique des boues de vidange
3.2.1 Energies renouvelables
3.2.3 Principes de combustion
3.2.3.1 Facteurs qui influent la combustion
3.2.3.2 Avantages de la combustion
3.2.4 Combustion de boues de vidange
3.2.5 Biogaz
3.3 Valorisation agronomique des boues de vidange
3.3.1 Compostage : principe et mécanisme
3.3.2 Avantages économiques, sanitaires et environnementaux de compostage des boues de vidange
3.3.3 Perception de la réutilisstion des boues de vidange dans l`agriculture
3.4 Protéine produite des boues de vidange
CHAPITRE 4 : OPTIMISATION DU SECHAGE DES BOUES DE VIDANGE SUR LITS DE SÉCHAGE NON PLANTES
4.1 Introduction
4.2 Matériel et méthodes
4.2.1 Station expérimentale
4.2.1.1 Bassin de stockage
4.2.1.2 Bassins de décantation/épaississement
4.2.1.3 Digesteur anaérobie primaire et bassin anaérobie secondaire
4.2.1.4 Lits de séchage non plantés
4.2.2 Mise en œuvre du protocole expérimental
4.2.3 Mode d`échantillonnage
4.2.4 Paramètres suivis et méthodes d`analyses
4.2.4.1 Détermination des capacités de drainage des lits
4.2.4.2 Détermination des performances épuratoires
4.2.4.3 Suivi des paramètres météorologiques
4.2.4.4 Suivi du séchage des BV
4.2.4.5 Quantification des œufs d`helminthes viables
4.2.4.6 Détermination de la qualité énergétique
4.2.4.7 Détermination des métaux lourds
4.3 Résultats et discussions
4.3.1 Caractéristiques des boues utilisées dans l`étude.65
4.3.2 Déshydratation des boues de vidange sur lits de séchage
4.3.3 Séchage des boues de vidange
4.3.3.1 Influence de la serre sur le séchage en saison des pluies
4.3.3.2 Influence de la serre sur le séchage en saison sèche
4.3.3.3 Influence du retournement sur le séchage des BV
4.3.4 Qualités énergétique et sanitaire des biosolides
4.3.4.1 Pouvoir calorifique des biosolides
2.3.4.2 Quantification des œufs d`helminthes dans les biosolides
4.3.4.3 Teneurs en métaux lourds des biosolides
4.3.5 Performances épuratoires
4.3.5.1 Température et pH de la boue et des percolâts
4.3.5.2 Conductivité électrique et potentiel d`oxydo-réduction de la boue et des percolâts
4.3.5.3 Teneur en matières sèches (MS) de la boue et des percolâts
4.3.5.4 Teneur en matières volatiles sèches (MVS) de la boue et des percolâts.
4.3.5.5 Teneur en demande chimique en oxygène (DCO) de la boue et des percolâts
4.3.5.6 Teneur en azote total (NTK) de la boue et des percolâts8
4.3.5.7 Teneur en azote ammoniacal (NH4 +) de la boue et des percolâts
4.3.5.8 Teneur en nitrates (NO3 −) de la boue et des percolâts
4.3.5.9 Teneur en nitrite (NO2 −) de la boue et des percolâts
4.3.5. Teneur en phosphore total (PT) de la boue et des percolâts
4.3.5. Teneur en orthophosphates (PO43−) de la boue et des percolâts
4.6 Conclusion partielle
CHAPITRE 5 : VALORISATION ENERGETIQUE DES BOUES DE VIDANGE
5.1 Introduction
5.2 Matériel et méthodes
5.2.1 Dispositif expérimental
5.2.1.1 Lits de séchage sous serre
5.2.1.2 Four pilote de combustion des biosolide
5.2.2 Mise en œuvre du protocole expérimental
5.2.2.1 Enquêtes sur les ménages
5.2.2.2 Caractérisation des boues de vidange
5.2.2.3 Méthodes de remplissage des lits de séchage
5.2.2.4 Formes des boues séchées
5.2.3 Paramètres suivis
5.2.3.1 Détermination des paramètres physico-chimiques
5.2.3.2 Séchage de boues de vidange
5.2.3.3 Méthodologie de détermination des parasites
5.2.3.4 Détermination du pouvoir calorifique
5.2.3.5 Four de combustion des biosolides
5.3 Résultats et discussions
5.3.1 Enquêtes sur les ménages
5.3.1.1 Sites de collecte des boues de vidange
3.3.1.2Fréquence de curage des ouvrages d`assainissement
5.3.1.3 Nature des ouvrages d`assainissement autonome
5.3.2 Caractéristiques des boues de vidange
5.3.2.1 Paramètres physico-chimiques et biologiques des boues
5.3.2.2 Variabilité des boues de vidange
5.3.3 Séchage des boues de vidange
5.3.4 Qualité sanitaire des boues de vidange Alsane SECK ~ viii ~ Thèse de Doctorat Unique ED-SEV, 2
Table des matières
5.3.4.1 Identification et quantification des parasites dans les boues liquides
5.3.4.2 Abattement parasitaire
5.3.4.3 Résistance des Ascaris
5.3.5 Pouvoir calorifique
5.3.6 Combustion des biosolides
5.3.6.1 Combustion des biosolides sous forme cube
5.3.6.2 Combustion de biosolides sous forme gâteau
5.3.6.3 Combustion des biosolides sous forme briquett
5.3.6.4 Combustion du charbon de bois
5.3.6.5 Combustion de composite faite de biosolides sous forme cube et de charbon de bois
5.3.6.6 Combustion de composite fait de biosolides sous forme gâteau et de charbon de bois
5.3.6.7 Résumé des différentes formes de combustion
5.3.6.8 Quantification des résidus de combustion
5.3.7 Détermination de la teneur en dioxyde de carbone (CO2)
5.4 Conclusion partielle
CHAPITRE 6 : ÉTUDE SUR LES FILTRES ALTERNATIFS AU FILTRE À SABLE POUR LA DÉSHYDRATATION DES BOUES DE VIDANGE
6.1 Introduction
6.2 Matériels et méthodes
6.2.1 Dispositif expérimental
6.2.1.1 Massifs filtrants
6.2.1.2 Structure du dispositif expérimental
6.2.2 Mise en œuvre du protocole expérimental
6.2.3 Méthodes d`échantillonnage
6.2.4 Méthodes d`analyse
6.3 Résultats et discussions
6.3.1 Caractéristiques des boues de vidange utilisées dans l`étude
6.3.2 Quantification du percolât
6.3.2.1 Influence de la maille sur la percolation
6.3.2.2 Influence de la charge sur la percolation
6.3.2.3 Influence de la charge sur la durée de percolation
6.3.2.4 Influence des charges et des mailles sur la vitesse de percolation
6.3.3 Séchage des boues de vidange
6.3.3.1 Influence de la nature du massif filtrant sur le séchage
6.3.3.2 Influence du retournement de la boue sur le séchage
6.3.3.3 Séchage avec retournement de 3 kg MS/m2 *an sur les massifs filtrants de mailles M1 ou M2
6.3.3.4 Séchage avec retournement pour 45 kg MS/m2
*an sur massifs filtrants de mailles M1 et M2
6.3.3.5 Influence de la charge sur le séchage des BV
6.3.4 Efficacité des massifs filtrants sur l`élimination des polluants
6.3.4.1 Elimination des particules solides (MS, MES et MVS) et de la DCO
6.3.4.2 Elimination des nutriments (NTK et NO3 −)
6.3.4.3 Caractéristiques physico-chimiques du percolât
6.4 Conclusion partielle
CHAPITRE 7 : ETUDE DES PHENOMENES DE COLMATAGE DES MASSIFS FILTRANTS DANS LE TRAITEMENT DES BOUES DE VIDANGE
7.1 Introduction
7.2 Matériel et méthodes
7.2.1 Dispositif expérimental
7.2.2 Préparation des boues de vidange
7.2.3 Mise en œuvre du protocole expérimental
7.2.4 Paramètres suivis dans les BV et dans les percolâts
7.3 Résultats et discussions
7.3.1 Caractéristiques des boues utilisées dans l`étude
7.3.2 Quantification du percolât
7.3.2.1 Influence de la nature du massif filtrant sur la percolation
7.3.2.2 Influence de la charge sur le drainage du percolât
7.3.3 Elimination des polluants par les massifs filtrants9
7.3.3.1 Evolution du pH des boues appliquées et des percolâts collectés
7.3.3.2 Conductivité électrique (CE)
7.3.3.3 Elimination des sels
7.3.3.4 Elimination des matières sèches (MS)
7.3.3.5 Elimination des matières volatiles sèches (MVS)
7.3.3.6 Elimination des matières en suspension
7.3.3.7 Elimination de la demande chimique en oxygène (DCO)
7.3.3.8 Abattement de la demande biochimique en oxygène (DBO5)
7.4Conclusion partielle
CHAPITRE 8 : EVALUATION DES CONDITIONNEMENTS ORGANIQUES DANS LA SÉPARATION SOLIDELIQUIDE DES BOUES DE VIDANGE DE DAKAR
8.1 Introduction
8.2 Matériels et méthodes
8.2.1 Coagulants organiques
8.2.1.1 Moringa oleifera
8.2.1.1.1 Historique
8.2.1.1.2 Composition chimique de Moringa oleifera
8.2.1.1.3 Composition minérale de gousses et graines fraiches de Moringa oleifera
8.2.1.1.4 Composition moléculaire de la graine et des feuilles de Moringa oleifera
8.2.1.2 Jatropha curcas
8.2.1.2.1 Description
8.2.1.2.2 Composition chimique de Jatropha curcas
8.2.1.2.3 Composition minérale de Jatropha curcas
8.2.1.3 Calotropis procera
8.2.1.3.1 Historiqu
8.2.1.3.2 Composition chimique de Calotropis procera
8.2.1.3.3 Composition minérale de Calotropis procer
8.2.1.3.4 Composition moléculaire de feuille et tige de Calotropis procera
8.2.2 Mise en œuvre du protocole expérimental
8.2.2.1 Échantillonnage des boues fraiches
8.2.2.2 Préparation des coagulants
8.2.2.3 Préparation des solutions
8.2.2.4 Coagulation-floculation par jar test
8.2.2.5 Décantation des BV dans des cônes
8.2.2.6 Résistance Spécifique à la Filtration
8.2.2.7 Paramètres suivis
8.3 Résultats et discussions
8.3.1 Caractérisation des BV utilisées dans cette étude
8.3.2 Traitement des boues non conditionnées
8.3.2.1 Décantation des boues non conditionnées
8.3.2.2 Filtrabilité de la boue non conditionnée
8.3.3 Conditionnement de BV avec de la poudre de graines de Moringa oleifera
8.3.3.1 Évolution de la teneur en MES dans les surnageants
8.3.3.2 Suivi de l’Indice de boue8
8.3.3.3 Évolution de la DCO dans le surnageant conditionné
8.3.3.4 Filtrabilité de la boue conditionnée avec la poudre de graine de Moringa oleifera
8.3.4 Conditionnement de la boue avec la poudre de Jatropha Curcas
8.3.4.1 Évolution des teneurs en MES dans le surnageant conditionné avec de la poudre de graine de Jatropha curcas
8.3.4.2 Filtrabilité de la boue conditionnée avec la poudre de graines de Jatropha curcas
8.3.5 Conditionnement de la boue avec la poudre de feuilles de Calotropis procera
8.3.5.1 Suivi de la réduction de la teneur en MES dans le surnageant
8.3.5.2 Filtrabilité de boue conditionnée avec de la poudre de feuilles de Calotropis procera3
8.3.5.3 Rentabilité économique de Moringa oleifera.4
8.4 Conclusion partielle5
CHAPITRE 9 : OPTIMISATION DES CONDITIONNEMENTS POUR AMELIORER LA SEPARATION
SOLIDE/LIQUIDE DES BOUES DE VIDANGE
9.1 Introduction
9.2 Matériels et méthodes
9.2.1 Présélection des coagulants
9.2.2 Préparation des coagulants
9.2.3 Echantillonnage des boues de vidange
9.2.4 Conditionnement des boues de vidange
9.2.5 Définition de la dose optimale des coagulants
9.2.5.1 Expérience de décantation dans de cônes Imhoff
9.2.5.2 Expérience de Résistance Spécifique à la Filtration
9.2.5.3 Critères de choix du dosage optimal
9.2.6 Tests sur colonnes
9.2.6.1 Sélection des coagulants pour des tests sur colonne
9.2.6.2 Colonnes de décantation
9.2.6.3 Colonnes de séchage
9.2.7 Comparaison des coagulants
9.2.8 Paramètres suivis
9.2.8.1 Préparation des échantillons au laboratoire
9.2.8.2 Analyses des matières solides
9.2.8.3 Analyse des paramètres chimiques
9.3 Résultats et discussion
9.3.1 Caractéristiques des boues de vidange
9.3.2 Détermination de la dose optimale de coagulant
9.3.2.1 Boues de vidange non conditionnées
9.3.2.2 Conditionnement de la BV avec des polyélectrolytes synthétiques
9.3.2.3 Conditionnement de la BV avec le chitosane
9.3.2.4 Conditionnement de la BV avec Moringa oleifera
9.3.2.5 Conditionnement de la BV avec la chaux
9.3.3 Tests sur colonne
9.3.3.1 Sélection des coagulants pour les tests sur colonne
9.3.3.2 Colonnes de décantation
9.3.3.3 Colonnes de séchage
9.4 Comparaison des coagulants
9.5 Effets des conditions de mélange
9.6 Conclusion partielle
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES
BIBLIOGRAPHIE

LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS

ANSD : Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie
APHA : American Public Health Association (USA)
DBO5 : Demande Biochimique en Oxygène en cinq jours
BV : Boues de vidange
CREPA : Centre Régional pour l’Eau Potable et l’Assainissement à faible coût
Cf : Coliformes fécaux
DCO : Demande Chimique en Oxygène
Eawag : Swiss Federal Institute of Aquatic Science and Technology (Suisse)
ED/SEV : Ecole Doctorale Science de la Santé, de la Vie et de l`Environnement
IB : Indice de Boue
ISE : Institut des Sciences de l`Environnement
MES : Matières En Suspension
MS : Matières Sèches
MVS : Matières volatiles sèches
NO3 : Nitrate
NTK : Azote total kejdal
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
ONAS : Office National d’Assainissement du Sénégal
PT : Phosphore total
RSF : Résistance Spécifique à la Filtration
Sandec : Water and Sanitation in Developing Countries (Suisse)
STBV : Station de Traitement des Boues de Vidange
UCAD : Université Cheikh Anta Diop de Dakar
WHO : World Health Organisation

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