Situation globale des entreprises dans la filière lait

Enquête formelles

Elaboration des questionnaires

Des questionnaires ont été préétablis avant de mener une descente sur terrain. Ils ont été précisément élaborés en fonction des types d’acteurs (éleveur, transformateur, collecteurs) et de la nature de l’information requise, de manière à permettre un entretien guidé ( Cf. Annexe VI).

Descente sur terrain

Des entretiens renforcés par des descentes sur terrain ont été effectués auprès des responsables des entreprises, ainsi que sur les lieux d’implantation des fermes et/ou des unités de transformation pour les éleveurs et les transformateurs. Cette démarche a permis d’avoir une vision plus synoptique sur ces entreprises. Ces dernières sont réparties dans les Districts de la Région d’Analamanga.

Démarche spécifique à chaque hypothèse

La vérification des trois hypothèses posées au début de ce travail s’est concrétisée suivant des démarches spécifiques.
Démarche de vérification de l’hypothèse 01 : « Les activités des entreprises de la filière lait de la Région d’Analamanga sont dominées par la transformation semiindustrielle » Pour la vérification de la première hypothèse, deux démarches ont été menées.

ANALYSE DE DONNEES : Traitement sous XLSTAT

Les entreprises de la filière lait sont catégorisées suivant une typologie, avec comme outil utilisé l’analyse des données.
L’analyse de données sur XLSTAT permet de mettre sur pieds une typologie des entreprises de la filière lait à Analamanga. Les variables utilisées sont relatives au milieu interne à l’entreprise, et à son milieu externe, à savoir le statut juridique, le nombre d’employés, le chiffre d’affaires, les Moyens de production, etc. (Cf. Annexe VII).
Ainsi, quatre traitements ont été effectués.

Classification Hiérarchique Ascendante (CHA)

Il s’agit d’une méthode de classification automatique qui vise à répartir n individus (à partir d’un ensemble Ω) caractérisés par p variables X1, X2, …, Xp en un certain nombre m de classes aussi homogènes que possible. Un « dendrogramme » ou « arbre » représentant la hiérarchisation des individus suivant des classes, est construite à l’issue de ce traitement.
Cette classification se complète avec la méthode de K-means ci-après.

Nuée dynamique (K-means)

Le traitement en K-means permet également de regrouper toutes les variables codées en classes. De ce fait, après avoir obtenu la classification par la méthode de CHA, on procède au classement , afin de définir les typologies (type 1, type 2, etc.) de chacun des individus.

Analyse Factorielle Discriminante (AFD)

Cette analyse a pour objectif de déterminer la contribution des chacune des variables par rapport à d’autres. Le traitement s’effectue de manière continue jusqu’à l’obtention d’une matrice de confusion pour l’échantillon d’estimation avec un total de 100%.

Analyse des Composantes Principales (ACP)

Il s’agit d’un traitement qui permet de mettre en valeur les interdépendances entre les différentes variables sur un graphe. Les corrélations peuvent être positives ou négatives.

Analyse des composantes multiples (ACM)

Elle traite les variables quantitatives et qualitatives. L’objectif est de déterminer la typologie pour chaque variable grâce à un graphe. Les variables qui se trouvent à proximité d’une des typologies (type 1, type 2, type 3) appartiennent à cette typologie elle-même.

Limites du travail

L’accomplissement de ce travail a fait face à quelques problèmes relatifs aux entreprises elles-mê me s, d’une manière générale. En effet, certaines d’entre elles font preuve de grande méfiance en ce qui concerne les entretiens et/ou visite, tout particulièrement au niveau de leur unité de transformation (particulièrement, pour les transformateurs) pour diverses raisons. Ainsi, quelques refus (de visite et/ou voire d’entretien) ont eu lieu. Pour d’autres cas, quelques entreprises n’ont pas pu être incluses dans l’enquête du fait de l’indisponibilité des Responsables. Finalement, sur les 35 entreprises formelles membres du MDB, 30 ont été pratiquement enquêtées.

Chronogramme des activités

Les étapes et activités lors de l’élaboration de ce présent rapport ont été menées suivant un chronogramme bien défini.
Le tableau 3 suivant représente le chronogramme des différentes étapes et activités menées.

RESULTATS

Trois (03) résultats ont été obtenus au cours de la réalisation de ce travail (Cf. Annexe VIII).

Situation globale des entreprises dans la filière lait

Le premier résultat révèle la situation des entreprises formelles de la filière lait dans la Région d’Analamanga. Ainsi, d’une part, une typologie est mise sur pieds à partir des différentes variables déterminant les entreprises. Et, d’autre part, conjointement à cette typologie, cette situation des entreprises est décrite en fonction de chaque type d’activité dont l’élevage, la transformation et la collecte. Mais avant de présenter ces trois typologies, il importe de mettre en évidence les relations existantes entre chaque variable.

Corrélations entre les variables

Afin d’avoir une idée sur les corrélations entre les différentes variables caractéristiques des entreprises, le traitement par ACP a donné le graphe 1 ci-dessous.

Caractérisation selon le type d’activité

Les activités, selon qu’elles soient élevage de bovin laitier, transformation de lait et ses produits dérivés, et collecte de lait, ont leurs propres caractéristiques qui sont complémentaires aux informations obtenues grâce aux trois typologies précédentes. Bien que certaines entreprises pratiquent deux activités à la fois (élevage et transformation), la caractérisation se fera selon les trois types d’activités pré-cités, afin de mieux mettre en évidence les traits caractéristiques de chacunes des activités.

Eleveurs

Les éleveurs (au nombre de 19), qui ont fait l’objet d’étude, possèdent un cheptel variant de 1 à 130 têtes de bovin laitier. Ils sont majoritairement formés d’entreprises individuelles dans 95% des cas (excepté le CFP Bevalala) ; et, pratiquent l’élevage du type s e mi-extensif. Les races utilisées sont, en général, formées de Pie Rouge Norvégienne ( Cf. Annexe XII), d’Holstein (Cf. Annexe XIII), et de demi-sang. Certains éleveurs se consacrent exclusivement à une seule race (Holstein, Pie Rouge Norvégienne, ou D e mi-sang), tandis que d’autres possèdent des races variées.
Ainsi, les éleveurs sont plus tournés vers la race Pie Rouge Norvégienne. La race Holstein tient la deuxième place. Et, seuls quelques éleveurs disposent de la race « demisang ». Par ailleurs, 95 % des éleveurs pratiquent la culture fourragère. Toutefois, 53 % d’entre eux ont recours à l’achat de fourrage (de façon permanente ou saisonnière) à un prix qui varie de 50Ar à 200Ar le kilo ; dont la provenance est, en générale, à proximité de l’implantation de leur ferme, faisant l’objet d’une livraison ou de déplacement (rayon de 5km au maximum ; sauf pour un seul éleveur qui se rends hebdomadairement jusqu’à Ambatolampy pour en acheter). En ce qui concerne les services vétérinaires, certains éleveurs peuvent avoir accès soit à des vétérinaires, inséminateurs, techniciens, etc. mandataires (63%) ou privés (37%). La reproduction se fait souvent par insémination artificielle (90%). Mais, un petit nombre d’éleveurs optent quelque fois pour la monte naturelle (10%), indépendamment de la race des bovins. En outre, les éleveurs ne font face à des problèmes de maladies importants. Cependant, 68% des éleveurs enquêtés affirment avoir recours à la pratique de soins et services vétérinaires par eux-mê me s de temps en temps (vaccination, soins et traitement). Enfin, la production varie de 3 litres à 25 litres/vache/jour en moyenne. Cette production n’est pas forcement fonction de la race ; ma is, est plutôt dépendante de la situation de l’entreprise elle-même (quelques éleveurs de Pie Rouge et/ou d’Holstein ont une production de 3 litres à 8 litres/vache/jour). Ainsi, ces entreprises produisent une quantité de 10 à 650 litres par jour ; dont 53% pratiquent, en même temps, la transformation de la totalité ou d’une partie de leur production (parfois en yaourt et/ou en fromage). Pour le lait (dont le prix de vente est en moyenne 1.200Ar), la clientèle touche plus les consommateurs directs, les transformateurs et les collecteurs. De ce fait, le marché reste local ; voire, la plupart arrive à écouler leur produit juste dans leur village d’implantation.

Collecteurs

Trois entreprises individuelles formelles membres du MDB dans la Région d’Analamanga ont été enquêtées. Une de ces entreprises arrive à collecter 600 litres/jour (à Antsirabe et à Ambohibary, auprès de FIFAMANOR et quelques éleveurs). Tandis que les deux autres effectuent une collecte de 150 litres et 300 litres/jour à Ambohibary et Manjakandriana (tous, auprès des éleveurs). Le prix d’achat du lait varie de 900Ar à 1.008Ar, dont la plupart des fournisseurs est fixe. Un contrôle de la qualité du lait est constamment effectué par ces collecteurs au moment de l’achat.
Par ailleurs, le lait est transporté soit dans des bidons en aluminium d’une capacité de 25 litres chacun (par le moyen de voiture personnelle), soit dans du camion frigorifique. Le type de clientèle diffère selon l’entreprise. La plupart des cas, il est constitué de client avec un fort pouvoir d’achat (viennoiseries/pâtisseries/salons de thé/… de renom, grands restaurants, grandes surfaces, etc.) ; et rarement, de gargotes, de particuliers, de petits transformateurs, etc. Le prix de vente du litre du lait se trouve, ainsi, entre la fourchette de 1300Ar à 1500Ar. Les collecteurs se chargent eux-mêmes de la livraison du lait auprès des clients. Enfin, ces collecteurs sont équipés de matériels plus modernes (bidons, voitures, tanks d’une capacité de plus de 400 litres, camion frigorifique, etc.).

Transformateurs

Les entreprises qui pratiquent l’activité de transformation sont composées d’entreprises individuelles à 84%; dont, pareillement aux éleveurs précédents, 53% pratiquent en même temps l’activité de l’élevage (en parallèle avec l’activité de transformation). Ainsi, ces « éleveurs-transformateurs » se suffisent à utiliser le lait produit au niveau de leurs fermes dans la transformation, sans avoir recours à l’achat de lait provenant de l’extérieur. Pour le reste des transformateurs, le lait traité est d’origines variées : généralement d’éleveurs dans les environs (rayon de 10 km), et de collecteurs (localisés à Anosy ou de ceux du MDB). Le prix d’achat du lait varie entre 800Ar à 1400Ar par litre (fonction de la provenance et de la qualité du lait). Pour cela, le responsable de l’entreprise effectue des déplacements pour trouver le lait et/ou se fait livrer par des fournisseurs plus ou moins fixes.
Des tests (Cf. Annexe XIV) sont à chaque fois effectués pour s’assurer de la qualité de lait.
En ce qui concerne la transformation, la quantité de lait traité varie de 12 litres à 650 litres par jour ; les produits de transformation sont très variés (lait pasteurisé, yaourt fait maison, yaourt parfumé, yaourt à boire, fromage à pâte dur, ricotta , mozzarella , reblochon , fromage fondu, beurre, crème fraîche, glace, etc.). 75% de ces entreprises exercent la transformation artisanale. Enfin, le type de clientèle est aussi très varié (selon l’entreprise et le type de produit) : consommateurs directs, démarcheurs, épicerie, gargote, grande surface, restaurant, pizzeria, etc. Le marché est, ainsi, généralement limité dans la Région d’Analamanga. Seules, 10% des entreprises arrivent à étendre leur marché dans d’autres régions.

DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS

Devant ces résultats, il importe d’effectuer une analyse de la situation existante et d’avancer des points de vue personnels par rapport à différents points. Ainsi, cette partie consiste à faire des discussions relatives à ces résultats et au thème de cette étude ; et, par la suite, de présenter des recommandations. Toutefois, bien que la principale population a été cadrée au niveau des membres du MDB de la Région d’Analamanga, les entretiens auprès de plusieurs personnes ressources (des Responsables au sein du MDB, du LOL, du BUREL, de la DIREL, du Ministère de l’Elevage, etc.) ont permis d’élargir le champ de discussions et de recommandations.

DISCUSSIONS

A partir de la situation globale des entreprises, les problèmes rencontrés par les acteurs, et les institutions travaillant dans la filière, il s’avère nécessaire d’analyser les relations de causalité existantes avec ces résultats.

Situation globale des entreprises

Domination des entreprises individuelles: Cas typique des entreprises malagasy

La domination des entreprises individuelles dans la filière lait (93%) constitue un cas similaire à la situation globale des entreprises à Madagascar . Souvent, le nombre de personnel est limité à un effectif moyen de 5 salariés par entreprise (sauf pour le CPF Bevalala et la Hutte Canadienne). Cependant, il faut noter le statut de l’entreprise ne définit pas forcément sa performance ni son professionnalisme (Cf. graphe 1) ; parce qu’il s’agit seulement des lois et règlements qui régissent la société. En effet, par exemple, 76% des entreprises tous statuts confondus réalisent un chiffre d’affaires qui varie de 2 000 000Ar à plus de 20 000 000Ar par mois.

Importance des Projets et des organismes d’appui

La spécialisation dans la filière est, par ailleurs, très variée. A part la formation octroyée par le MDB et le LOL, l’apprentissage s’est fait soit grâce aux expériences 98,2% des entreprises à Madagascar sont inscrites en tant qu’entreprises individuelles.(INSTAT, 2006) antérieures (60%), à documentation à 10% (livre, internet), à des formations spécialisées à 30% (Bevalala, étude à l’extérieur, ESSA, etc.), ou seulement à la formation du MDB et/ou LOL. Certes, les entreprises qui ont bénéficié de formation spécialisée ont normalement plus d’avantages ; Toutefois, la performance et le professionnalisme de l’entreprise ne sont non plus forcément fonction de cette nature de l’apprentissage. Du moins, les interventions du MDB et LOL ont des impacts palpables sur la compétence (apprentissage et/ou renforcement).
Depuis le désengagement de l’Etat, l’économie dépend en grande partie de l’efficacité du secteur privé ; secteur qui constitue le moteur de développement. La présence de nombreux projets et institutions (MDB, LOL, CSA,…, et récemment le FRDA) représente des opportunités pour ces entreprises de la filière lait.

Filière lait : une filière rémunératrice

La plupart des entreprises pratique leur activité comme source de revenu principale. Ceci explique surement que les activités de la filière lait sont très profitables (génèrent un chiffre d’affaires d’une valeur de 7100000Ar/mois/entreprise, en moyenne) ; du moins, si l’on se réfère au Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance ou SMIC actuel qui est à 100000Ar. Seulement 30% des entreprises, dont la majorité pratique l’élevage : 78%, exercent leur activité en second rang. Il s’agit, en grande partie, d’Agriculteurs qui pratiquent l’activité agricole en premier lieu avant l’élevage. La plupart des entreprises sont caractérisées par un chiffre d’affaires largement inférieur à 1 000 000Ar.
Tout au moins, la majorité des entreprises de la filière lait étudiée semble « viable », si l’on se réfère à la durée d’existence(en moyenne, 12 ans), à la quantité quotidienne de lait traité (en moyenne, 169 litres/jour) et aux chiffres d’affaires mensuels générés (en moyenne, 7 100 000Ar/mois). Et, bien que certaines d’entre elles rencontrent des difficultés comme une très faible capacité de production, des matériels rudimentaires, etc., elles continuent d’exercer l’activité du fait de la perpétuelle demande sur le marché.
D’ailleurs, si ces entreprises ont affirmé, à l’unanimité, ne pas avoir de problème à écouler leurs produits, c’est parce que leur capacité de production est encore limitée pour satisfaire la demande (nombre de cheptel limité, fourrage limité, faute de matériels de qualité, etc.). Cette faible production par rapport à la concentration des principaux consommateurs à Analamanga conduisent à la restriction du marché au sein de cette région elle-même (pour 93% des entreprises).
Enfin, la vue des sociétés bénéficiaires ont poussé des opérateurs économiques à s’aventurer ou à investir dans la filière, espérant réussir en profitant de l’opportunité.

Méfiance vis-à-vis des institutions financières plus ou moins justifiée

Les entreprises (63% des entreprises étudiées) font preuve de méfiance vis-à-vis des institutions bancaires ou de microfinances. Cette méfiance s’explique, dans la plupart des cas, par la méconnaissance de l’effet de levier que pourrait occasionner le financement extérieur. Mais, également, la lourdeur des procédures, les garanties excessives exigées, et l’insolvabilité (manque de garantie pour l’hypothèque ou sur la rentabilité de l’activité) auprès des banques primaires, ainsi que le taux d’intérêt exorbitant pratiqué par les IMF, démotivent les entreprises (MAEP, 2004). D’ailleurs, une étude réalisée dans le cadre du Programme de Promotion des Revenus Ruraux (ou PPRR) financé par le Fonds International de Développement Agricole (ou FIDA) a démontré que les taux d’intérêt pour des crédits la plupart du temps à court terme oscille entre 40 et 120% annuel. Ces pourcentages sont incompatibles avec le financement à long terme et le financement d’activités agricoles sauf lescultures d’exportation (MAEP, 2004).

Besoin d’assurance dans la filière

Par rapport au Malagasy Dairy Board, 17% des entreprises membres semblent ne pas avoir assez de connaissance et d’information sur ce groupement et sa raison d’être. Le blocage relève, probablement, d’un besoin d’assurance dans la filière de ces entreprises ; L’effet de levier mesure l’impact de l’utilisation d’apports de capitaux de la part de tiers de l’entreprise par rapport aux capitaux propres à l’entreprise. En effet, les actionnaires et associés de l’entreprise attendent une certaine rentabilité de l’entreprise. S’ils acceptent l’endettement, ils attendent un retour encore plus important en bénéfice relativement au risque supplémentaire pris. Cette différence de bénéfice comparée au total des capitaux de l’entreprise (endettement compris) est l’effet de levier attendu. principale motivation qui les poussent à adhérer dans cette entité. Pourtant, vue l’absence de structure stable qui opèrent dans la filière depuis quelques années(à part le MDB et/ le LOL), certaines entreprises témoignent des attentes qui dépassent les attributions du MDB. Tandis que d’autres (la plupart sont des membres inactifs), s’y sont inscrites en espérant une activité qui répondent à leurs besoins particuliers.

Problèmes selon le type d’activité

Cette partie résulte de l’analyse qui se rapporte aux types d’activités (élevage, transformation et collecte de lait).

Pour les éleveurs

Tout d’abord, la plupart des éleveurs optent pour des bovins de race, du fait de leur production plus élevée. Ils sont, ainsi, plus tournés vers la race Pie Rouge Norvégienne (PRN). Effectivement, la Pie Rouge Norvégienne s’adapte mieux aux conditions climatiques à Madagascar ; avec une production de lait d’une quantité plus ou moins constante durant la période de traite. Par contre, la race Holstein est plus exigeante, avec une production plus élevée que celle de la PRN ; mais, qui chute plus ou moins considérablement, au bout de 5 mois de traite (MAEP, 2008). Aussi, les éleveurs de PRN bénéficient plus d’encadrement grâce à la collaboration avec la PRN National. Tandis que ceux de la race Holstein (dont une grande partie ont acquis leur cheptel à l’occasion de l’importation de la race l’année 2006) n’ont pas, spécifiquement, obtenu de l’appui ni de structure d’accompagnement. Par ailleurs, en se référant au Diagramme de Pareto, l’obtention de ces problèmes hiérarchisés est traduite par plusieurs points. Une relation de causalité et un cercle vicieuxexiste, tout de même, entre ces différents problèmes.

Table des matières

REMERCIEMENTS
RESUME
SUMMARY
SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES GRAPHES
LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES
INTRODUCTION
1 MATERIELS ET METHODES
1.1 Présentation de la zone d’étude : la Région d’Analamanga
1.2 Démarches communes de vérification des hypothèses
1.3 Démarche spécifique à chaque hypothèse
1.4 Limites du travail
1.5 Chronogramme des activités
2 RESULTATS
2.1 Situation globale des entreprises dans la filière lait
2.2 Principaux problèmes rencontrés par les différents acteurs de la filière lait
2.3 Différents structures juridiques et institutionnelles existantes
3 DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
3.1 DISCUSSIONS
3.2 RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DES MATIERES

projet fin d'etude

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