populations nordiques d’érable rouge issues de reproduction sexuée et asexuée

 populations nordiques d’érable rouge issues de reproduction sexuée et asexuée

exposés du sud-est au sud-ouest. L’érable rouge. à la limite nord. se retrouve dans des habitats beaucoup moins polyvalents qu’au sud de l’aire de répartition. De plus. cet habitat restreint est peu disponible à la limite nord puisque les collines sont rares dans l’immense étendue de la grande plaine de la Baie James. Les érables rouges Le chapitre 1 a permis de révéler la capacité qu’a cette espèce de se reproduire par régénération végétative après feu en produisant des peuplements équiennes. Le chapitre 2 verra à étudier le processus de production des rejets lors des feux de forêt et entre les feux en tenant compte de la structure d’âge de ces populations. Nous allons donc chercher à comprendre les mécanismes de maintien et la dynamique des peuplements d’érable rouge à la limite de leur aire de distribution.  Les stations potentielles ont été délimitées sur les cartes topographiques au 1:250.000 (Anonyme. 1981) en répertoriant les collines de 300 mètres et plus. susceptibles d’abriter des populations d’érables rouges (Bergeron et al •• 1983). Les cartes forestières du ministère de l’Energie et des Ressources du Québec ont permis de répertorier avec plus de süreté les érablières du sud de l’Abitibi et du Témiscamingue. Parmi les stations trouvées. le choix des stations a été exhaustif au nord et à choix raisonné au sud (Scherrer. 1984) où l’on suivait alors les priorités suivantes: bien représenter le gradient latitudinal et obtenir des stations d’âges variés. Ainsi.

Dans chacune des stations, on a relevé la densité en érables rouges par la méthode des quadrants centrés sur le point (Cattaro et Curtis, 1956) dans 20 place-échantillons déterminées à tous les 10 ou 15 pas selon la taille de l’érablière. La densité absolue a été calculée avec le carré de la distance de la plus grosse tige de chaque quadrant depuis le point centré. Dans le cas où la densité n’était pas mesurable par la méthode des points centrés (stations xériques, par exemple), la densité a été évaluée en comptant de manière exhaustive les érables rouges et en évaluant l’aire occupée par chaque population sur le terrain ou sur carte forestière si la taille l’exigeait. populations, un échantillon de 40 érables de 5 cm de DHP et plus (les 2 plus près de chaque point centré) a été utilisé dans le cas où le nombre d’érables était supérieur à 40 individus. Dans les sites xériques et les stations 10, 19 et 20, comme il n’y avait pas suffisamment d’érables de 5 cm et plus de DHP, nous avons aussi  inclus des érables de 5 cm et plus de diamètre à la souche. Pour chaque arbre échantillonné, on a mesuré le DHP précis de la plus grosse tige et le DHP par classes de 5 cm de toutes les tiges de chaque cépée; le nombre de tiges vivantes et mortes sur chaque individu ont été comptées par classe de 5 cm de DHP. L’âge de chaque érable a été évalué par comptage des cernes annuels pris à la base de la plus grosse tige de chacun des arbres de l’échantillon, supposant qu’elle donnerait la meilleure estimation. Ceci a été vérifié dans la majorité des cas lors de l’analyse de la structure d’âge des cépées. Le nombre et l’âge des semis d’érables rouges (moins de 1 cm de DHP) ainsi que le nombre de gaulis (entre 1 cm et 5 cm de DHP) ont été déterminés dans 20 micro-quadrats d’un mètre carré. L’âge des semis a été évalué par comptage des cicatrices annuelles sur la tige.

choisis au hasard dans chaque station a été effectuée. Toutes les tiges ont été datées, par analyse des cernes, suite au carottage ou au sciage des tiges, ou par comptage des cicatrices annuelles sur la tige. On a aussi mesuré le DHP avec précision et la hauteur (au clinomètre) de toutes les tiges. Les carottes ont été montées sur support de bois, sablées et les cernes annuels comptés sous binoculaire. En l’absence du coeur de l’arbre, le nombre de cernes présents représente un âge minimum. Les érables ont été regroupés par classes de cinq ans et les deux types de diagrammes de structure d’âge regroupent la plus grosse tige de l’ensemble des individus d’une part et toutes les tiges des cinq cépées de chacune des stations d’autre part.  Des diagrammes de structure de diamètre de l’ensemble des tiges vivantes et des tiges mortes encore debout ont été réalisés à partir de toutes les tiges de l’échantillon d’érables de chaque population. Les classes de diamètre retenues sont: < 1 cm, 1 à 5, et chaque 5 cm jusqu’à la classe de 30 cm et plus. Les histogrammes de cette analyse ont été disposés de la même façon que les structures d’âges des arbres.

 

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