Projet de creation d’une unite de production et de vente de foie gras

Depuis quelques années, nous vivons dans un système appelé : « la mondialisation » et « la globalisation ». Ce système a été crée par les puissances occidentales pour supprimer progressivement les frontières entre les pays de la même région ou tout simplement des pays de continents différents. Ce système intervient surtout dans le domaine commercial par le biais des accords bilatéraux et multilatéraux d’où l’internationalisation de l’offre et de la demande.

Madagascar ne peut échapper à ce phénomène plusieurs accords ont été signés par notre pays. Depuis quelques années déjà, nous avons réussi à entrer dans le groupement ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique), et récemment nous nous sommes adhérés au SADC (Southern African Development Community), COMESA (Common Market for Eastern and Southern Africa) , et autres accords commerciaux.

Présentation du projet

L’historique du projet

Actuellement, nous remarquons que le foie gras est de plus en plus proposé et consommé dans les restaurants, les événements familiaux, les diverses réceptions et même dans les ménages. La production et la vente du foie gras sont une activité intéressante grâce à la faible concurrence sur le marché qui est encore largement exploitable. De plus nous avons constaté que pour contribuer au développement du pays, nous devons en premier lieu, consacrer tous nos efforts pour développer les milieux ruraux. C’est pour ces raisons que nous allons nous lancer dans l’activité de production et de vente de foie gras.

Les caractéristiques du projet

Le projet consiste à produire des foies gras à partir du gavage des canards mulards âgés de 3 à 4 mois, d’une durée de 18 à 22 jours et à les vendre sur place.

Les objectifs du projet
Nous avons comme objectifs de :
– maîtriser toute la vie du produit à savoir les techniques d’élevage et de gavage ;
– produire et vendre 3 000 à 3 500 boîtes de foie gras, la première année ;
– satisfaire les besoins des clients tant sur le plan qualité que sur le plan quantité ;
– nous envisagerons d’exporter le produit après la phase d’expérimentation de cinq ans.

Pour atteindre ces objectifs, la formation du personnel en matière d’élevage et de gavage sera dispensée au début de l’exploitation.

Les bénéficiaires et acteurs principaux
Les bénéficiaires du projet seront les producteurs, les éleveurs et leurs familles qui participeront directement aux activités techniques existant dans le domaine du projet, les associés, le promoteur et le district de Fenoarivo. Les principaux acteurs seront les responsables de l’entreprise engagés dans la réalisation et la mise en œuvre du projet.

L’environnement du projet
D’après nos recherches et les renseignements collectés, la région d’Ambositra s’avère être la région productrice de canard prêt à gaver la plus importante. Nous allons donc choisir cette région pour nous approvisionner en canard mulard prêt à gaver, vue la qualité de la race exigée pour ce genre d’activité.

L’étude du marché visé

La description du marché visé

Les sources d’informations

En dehors des renseignements commerciaux, nous avons effectué des enquêtes auprès des consommateurs :
– elles représentent une voie moyenne entre l’observation individuelle qui est souvent exploratoire et expérimentation dont la rigueur s’adapte bien à la recherche de la relation causale ;
– l’observation consiste à analyser les éléments les comportements jugés significatifs. Elle peut servir à étudier les techniques de vente ou les mouvements de la clientèle.

Comme autres sources d’informations, nous pouvons citer :
– la Maison du Petit Elevage ou MPE : pour la conduite du projet ;
– le Ministère de l’agriculture et de l’élevage : pour la démarche administrative pour acheminer la procédure ;
– l’INSTAT pour les données statistiques ;
– le Ministère de commerce et de la consommation pour la normalisation et l’hygiène du produit ;
– une enquête pour fournir des informations sur les caractéristiques socioéconomiques, les attitudes, les motivations et les comportements. Elle peut aider à résoudre les problèmes de conception d’un produit, de promotion, de circuit de distribution et d’autres variables commerciales.

L’analyse de la demande

L’importance de la demande

La demande se définit comme la quantité du produit ou de service dont la clientèle a besoin. C’est également l’ensemble de la consommation effective sur un marché donné. Un marché est constitué par l’ensemble des personnes susceptibles d’acquérir un produit. Une telle définition implique que la taille réelle du marché ne dépend pas des seuls effectifs démographiques mais également dans l’existence d’un pouvoir d’achat et du vouloir d’achat. Le but est de répondre aux besoins du marché. La compréhension du client est indispensable à l’élaboration des produits, des prix, des modes de distributions et des axes de consommations.

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Les décisions d’achat d’un consommateur sont profondément influencées par la culture, les affiliations socioculturelles et l’appartenance de classe. Concernant le foie gras et la viande canard, la consommation ne fait pas l’objet d’interdits ou de tabous.

La politique et les stratégies marketing à adopter

Nous retenons que la politique est un ensemble de décision majeure portant sur les buts à suivre et les moyens à mettre en œuvre. Tandis que la stratégie est un choix des moyens interdépendant à mettre en œuvre pour réaliser les objectifs par la politique en fonction de l’environnement. Concernant la politique marketing, nous allons choisir le marketing mix, et les stratégies à adopter sont la stratégie pull et le stratégie push.

Le marketing mix
Le marketing mix est un ensemble de facteurs internes à l’entreprise qui sont mélangés aux lieux pour répondre à l’ensemble des postes extérieurs du marché. Le marketing mix comprend :
– le produit ;
– le prix ;
– la place (distribution) et
– la promotion (communication).

La politique du produit
La société Foie Gras de l’île de Madagascar mettra en vente sur le marché une gamme de produit constituée de :
– Foie gras comme produit principal : c’est un produit alimentaire de luxe nécessitant une bonne condition de conservation et de très bonne présentation. ;
– Les magrets et les cuisses sont les produits secondaires. Ce sont aussi des produits qui doivent satisfaire les exigences des clients. Ils sont aussi des produits de qualités.
– Les carcasses quant à elles sont des produits d’appel, de qualité un peu plus basse, qui s’écoulent facilement auprès des ménages moyens et les gargotes vu leurs prix modérés.

Les magrets, les cuisses et les carcasses sont des produits complémentaires. Ils sont très recherchés sur le marché même les jours de la semaine.
Le conditionnement et la qualité du produit.
En marketing, le conditionnement désigne l’unité de commercialisation.
Le foie gras est conditionné en boîte de 400gr.

Pour l’entreprise, les intérêts sont :
– l’amélioration de la compétitivité pour assurer la rationalisation et la qualité ;
– la réduction de coût de production avec une normalisation des procédures ;
– le soutien à l’innovation ;
– l’augmentation de la fiabilité des produits ;
– l’amélioration de la sécurité.

Pour les consommateurs, les intérêts sont :
– l’amélioration de la vie collective et individuelle pour assurer la sécurité et le meilleur service après vente.
– le contrôle phytosanitaire par des organismes spécialisés dans le domaine du foie gras. Il doit aussi avoir un certificat montrant la bonne qualité du produit à commercialiser sur le marché.

Table des matières

Introduction
Partie I : L’identification du projet
Chapitre I : La présentation du projet
Section 1 : L’historique du projet
Section 2 : Les caractéristiques du projet
Chapitre II : L’étude du marché visé
Section 1 : La description du marché visé
Section 2 : L’analyse de l’offre
Section 3 : L’analyse de la demande
Section 4 : L’analyse de la concurrence
Section 5 : La politique et stratégies marketing
Chapitre III : La théorie générale sur les outils et les critères d’évaluation
Section 1 : Les outils d’évaluation
Section 2 : Les critères d’évaluation
Partie II : La conduite du projet
Chapitre I : La technique de production
Section 1 : L’identification des matériels
Section 2 : Les techniques de production envisagées
Section 3 : Les principaux incidents du gavage et pathologie
Chapitre II : La capacité de production envisagée
Section 1 : L’évolution du chiffre d’affaire et de la production envisagée
Section 2 : Les aspects qualitatifs et quantitatifs
Section 3 : Les différents facteurs de production
Chapitre III : L’études organisationnelles
Section 1 : L’organigramme
Section 2 : L’organisation du travail
Section 3 : Le chronogramme
Partie III : L’étude financière
Chapitre I : Le coût des investissements
Section 1 : Le coût des immobilisations
Section 2 : Les comptes de gestion
Section 3 : Le tableau d’amortissement
Section 4 : Le plan de financement
Section 5 : Le tableau de remboursement des emprunts
Chapitre II : L’étude de faisabilité
Section 1 : Le compte de résultat prévisionnel
Section 2 : Le flux de trésorerie
Section 3 : Le tableau de grandeur
caractéristique de gestion
Section 4 : Le bilan prévisionnel
Chapitre III : L’évaluation du projet
Section 1 : L’évaluation économique du projet
Section 2 : L’évaluation financière du projet
Section 3 : L’évaluation sociale du projet
Conclusion générale
Annexes
Bibliographie

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