TECHNIQUES MOLECULAIRES DE DETECTION ET GENOTYPAGE DU PAPILLOMAVIRUS HUMAIN

TECHNIQUES MOLECULAIRES DE DETECTION ET GENOTYPAGE DU PAPILLOMAVIRUS HUMAIN

Techniques de génotypage

 Le principe du gé notypage repose sur une technique de PCR pour am plifier l’ADN cible suivie d’une technique de révélation qui varie selon les fabricants. 

Génotypage par séquençage 

Consiste à dé terminer la séquence d’une région située au niveau du gène L1 (région qui représente la base de définition des différents génotypes) pour la comparer par la suite à l’ensemble des séquences génomiques disponibles dans la banque de données NCBI ou GenBank à l’aide du logiciel Blast . Cette méthode est considérée comme la référence mais elle présente comme inconvénient principal de ne pas pouvoir analyser les infections multiples. De plus, son utilisation en routine demeure relativement fastidieuse . 

Génotypage par sondes immobilisées sur bandelettes

 C’est une technique qui repose sur l’amplification, par PCR, de région cible spécifique de type de HPV (au sein du gène L1 le plus souvent) en utilisant des amorces biotinylées. Un contrôle interne est prévu dans le kit permettant l’amplification d’un gène témoin (gène de ménage) observé dans tous les tissus humains tel que HLA-DPB1 ou GAPDH. Les amplicons biotinylés sont ensuite 23 hybridés avec des sondes oligonucléotidiques spécifiques de types de HPV qui sont immobilisées en lignes parallèles sur des bandelettes de nitrocellulose. Après hybridation et lavage stringent, le conjugué streptavidine-phosphatase alcaline est ajouté et se lie à tout hybride biotinylé formé. L’incubation avec le chromogène BCIP/NBT forme un pré cipité violet au niveau des l ignes réactionnelles permettant une interprétation visuelle des résultats (Figure n° 11). Figure n° 11 : Principe de génotypage par hybridation inverse sur bandelettes [43]. Plusieurs tests ont à ce jour fait la preuve de leur efficacité tel que INNO-LiPA HPV Genotyping Extra® et Linear Array HPV Genotyping test®. 

Génotypage par puce à ADN 

Le principe est proche de celui de l’hybridation inverse sur bandelettes mais le support de l’hybridation, sur lequel sont fixées les sondes sous forme de spots bien distincts, est plus varié (type lame en verre ou en plastique ou fond de tube tronqué) et de taille différente (macro- ou microarrays). La révélation peut être 24 soit colorimétrique soit fluorimétrique, selon le marquage des amorces utilisées pour la PCR, avec une lecture automatisée. Cette technique, simple et rapide, permet également de détecter les infections multiples (Figure n° 12). Figure n° 12 : Principe de génotypage par hybridation inverse sur puces à ADN . 

Génotypage par technologie d’array en suspension ou Luminex®

 Le principe repose sur l’utilisation de microbilles de polystyrène couplées à des sondes oligonucléotidiques spécifiques de chaque génotype d’HPV . Les billes sont marquées par un fluorophore spécifique pour chaque type tandis que l’amplicon est marqué par un a utre fluorophore. L’analyse est effectuée par cytométrie de flux à 2 lasers permettant de détecter simultanément des réactions multiples dans un même tube (figure n°13). 25 Figure n° 13 : Principe de génotypage par technique Luminex® . 

 PCR multiplex en temps réel au SYBR Green

Le SYBR Green est un agent intercalant et son émission fluorescente augmente lorsque qu’il est lié à l’ADN double brin. Lors de la réaction d’amplification par PCR, une augmentation de la fluorescence est associée à la quantité de colorant se fixant à l’ADN double brin naissant [58, 59], (figure n°14).

Table des matières

LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES
Le Papillomavirus Humain : Human Papilloma Virus (HPV)
I. Historique
II. Taxonomie
III. Tropisme
IV. Biologie du HPV
IV.1- Morphologie et structure
IV.2- Organisation génomique
IV.3- Cycle réplicatif
IV.3-1-Mécanismes d’entrée cellulaire et de trafic intracellulaire
IV.3-2-Réplication de l’ADN viral
IV.4-Clairance et latence
V. Mécanismes de la cancérogène
V.1-Les oncoproteines virales
V.2- L’intégration de l’ADN du VPH dans le génome de l’hôte
VI. Pathogénies du HPV
VII. L’infection à HPV
VII.1- Epidémiologie de l’infection
VII.2- Mode de transmission
VI.3- Facteurs favorisants
VIII. Diagnostic des infections à papillomavirus
VIII.1- Prélèvements nécessaires à la détection des HPV
VIII.2-Techniques
VIII.2-1-Techniques de dépistage dites tests HPV cocktail
VIII.2-1-1- Les techniques de « PCR consensus »
VIII.2-1-2-La technique d’hybridation in-situ (HIS)
VIII.2-2- Techniques de génotypage
VIII.2-2-1- Génotypage par séquençage
VIII.2-2-2- Génotypage par sondes immobilisées sur bandelette
VIII.2-2-3- Génotypage par puce à ADN
VIII.2-2-4- Génotypage par technologie d’array en suspension ou Luminex®
VIII.2-2-5- PCR multiplex en temps réel au SYBER Green
VIII.2-3- Détection des ARNm : évaluation de l’expression des oncogènes
IX. Traitement
Le cancer du col de l’utérus
I. Epidémiologie cancer du col
I.1- Situation mondiale
I.2- Situation en Afrique subsaharienne
I.3- Situation au Sénégal
II. Facteurs de risques
III. Dépistage
IV. Vaccination
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL EXPERIMENTAL
Justificatifs et objectifs de l’étude
Matériel et méthodes
II. Type de l’étude
III. Cadre de l’étude
III. Population et période de l’étude
III.1-Critères d’inclusion
III.2-Critères de non inclusion
IV. Méthodologie
Résultats
I. Nombre d’échantillons récupérés
II. Résultats de la PCR GAPDH
III. Résultats PCR consensus GP5+/GP6+
IV. Résultats de la PCR multiplex
V. Résultats du séquençage
Discussion
I. Résultats de la PCR GAPDH
II. Résultats de la PCR consensus GP5+/GP6+
III. Résultats de la PCR Multiplex
IV. Résultats du séquençage
CONCLUSION
REFERENCES

 

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