Titres de films et génériques pédagogiques

Titres de films et génériques pédagogiques

hypothèse de valorisation au cœur des collecti ons recyclées. Delpeut enrichit l’inf ormation dont dispose le spectateur (au Musée, à la télévision) souve nt démuni devant ses film s méconnus ; et parfois autant que d es spécialistes à l’époq ue. Il donn e accès d e manière remarquable à cette inform ation dès le générique et surtout dans la série de télévision DE CINEMA PERDU, se servant des articles (VPRO-Gids) publiés à l’occasion p our mieux orienter le téléspectateur. Il assume et justifie ainsi ses choix de com pilation. Il offre des renseignements courts mais précis et parfois inédits. Par ex ample notamment sur deux m etteurs en scène peu connus, on découvre avec joie Ladislav Starev itch, metteur en scène de l’anim ation DANS LES mystérieux de TOLSTOY programmé au 16ème épisode. On apprend des éléments essentiels sur ces deux russes qui ont travaillé pour le ciné ma français. Delpeut réalise un travail de divulgation à la télévision et propose aussi une relecture historique implicite.  tot ‘multinational’. Pathé produceerde, distribueerde en vertoonde vele speelfilms, journaals en documentaires. In die tijd groeide bij het Franse publiek de belangstelling voor exotisme en ‘couleur locale’. Pathé speelde hierop in door Franse cameralieden over de gehele aardbol uit te zenden. Verder vestigde de maatschappij Wereldwijd dependances die speelfilms Produceerden. Deze dochter-maatschappijen droegen namen als The Japanese Film, Oriën t Film, German ia Film en American Kinema. De filmpjes die zo tot stand kwamen in Rusland, de Verenigde Staten, Japan of Nederland gaven het Franse publiek de ka ns zich naar hartelust te vergapen aan de welbekende clichés over deze landen. Daarmee gaf Pathé vooral zijn eigen draai aan de wereld.”

Néanmoins, le cinéaste fournit une inform ation explicite à propos de son détournem ent des archives. Dans THE FORBBIDEN QUEST l’épilogue est un ‘clin d’œil’ (Lou Reed) qui offre de s indices de la fausseté du docum entaire. Dont le titre mêm e porte aussi ses ré férences littéraires, fictives: « The Forbidden Quest. THE UNKNOWN STORY OF THE HOLLANDIA SOUTH POLE EXPEDITION. 1905-1906. AS TOLD BY SHIP’S CARPENTER J.C. SULLIVAN.” La charge de voyage et d’exotism e dans ces titres s’insp ire de la littératur e de la période qui est une source documentaire bien connue du compilateur. Dans HEART OF DARKNESS, il recycle le titre de l’œ uvre de Conrad (1902) comme les confidences en voix-off de son protagoniste Marlow, empruntées pour trans mettre sa prise de position critique. Le titre de so n documentaire LYRICAL NITRATE rend explicite son contenu : de films nitrate pour être sonorisés. Cependant, exceptionnellement dans le documentaire de la colle ction Desmet, il y a d’autres sous-titres rajoutés par le documentariste lui-même, une fois le tout rem onté.967 Il propose six titres qui tissent th ématiquement ces extr aits et fragments choisis. Blotkam p décrit avec précision les liens entre ces sous-titres et les archives com pilées: « (…) nous raconte une page de l’histoire du cinéma : comment les cinéastes des premiers temps traitaient des thèmes comme la passion ou la  mort ou encore comment ils visualisaient leurs scènes (…) » 968 Ces thématiques se prolongent dans la suite de ses com pilations, mais la différence, c’est qu’elles ne sont pas explicitées à travers un sous-titre. Même s’il n’y pas cette m ise en évidence, les sujets persistent, grâce à sa façon de compiler les images par étapes thématiques, notamment dans ses films de montage, THE GREAT WAR et HEART OF DARKNESS. Delpeut reclasse les extraits filmiques et son ores de m anière à o ffrir un aperçu par phases de la grande guerre comme des expéditions en Afrique respectivement. Delpeut utilise le générique de la fin pour laisser une trace des rôles de ses collaborateurs dans la production, des techniques employées, des origines et des données des archives empruntées toujours au NFM. Il identifie (m ais jamais à l’image) la producti on recyclée dans le générique. L’identité filmographique dans chacune de ces compilations témoigne des activités du catalogage et d’identifica tion en route dans les années 1990. Par exem ple dans LYRICAL Les copies film parfois sont datées, accompagnées des noms d’opérateurs et/ou de sociétés de production selon le propos du compilateur. Dans THE FORBIDDEN QUEST, Delpeut privilég ie seulement les nom s des opérateurs des expéditi ons en question (et mêm e leur anonym at : AN). Dans THE GREAT WAR, l’absence des années de production au générique n’est pas anodine, car il n’y a pas d’intention hist orique mais une approche qui se veut esthétique envers les archives néerlandaises de la grande guerre .

 

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