UN SECOND DEGRE POUR LA REUSSITE DE TOUS

UN SECOND DEGRE POUR LA REUSSITE DE TOUS

Ajout : L’école n’est plus au service d’un projet humaniste, elle sert au contraire des intérêts marchands et prend appui sur des thèses réactionnaires : promotion du « consumérisme scolaire », sacralisation de « l’individualisation » , relégation des « non-méritants », réorientation idéologique et volonté politique de contrôle des programmes scolaires , atteintes au principe d’Egalité par le recours démesuré au « local », exacerbation de la mise en concurrence entre élèves, personnels et établissements, « mise au pas » des enseignants via les nouvelles formes d’évaluation et le recours systématisé aux TICE , attaques répétées et délibérées menées sur tous les métiers, démantèlement du service public de l’orientation, encouragement des partenariats Public-Privé. Il faut changer complètement de paradigme, penser et construire un système éducatif au service de l’intérêt général et des élèves et permettant à chacun d’entre eux de trouver sa place dans notre société et de s’y épanouir. (Caen) Ajout L’école proposée dans le cadre de la loi Fillon obéit à une logique ultralibérale : Ce congrès du SNES doit avoir pour objet principal de changer complètement de paradigme ; de penser et de construire un système éducatif et plus particulièrement un collège et un lycée républicains, au service de l’intérêt général et des élèves et permettant à chacun d’entre eux de trouver sa place dans notre société et de s’y épanouir.

Ajout : Malgré les choix politiques désastreux qui n’ont cessé de mettre à mal et de discréditer l’École de la République, une très large majorité de la population continue à croire en ses valeurs et à lui faire confiance. Cette confiance collective dans le Service Public d’Éducation s’accompagne d’une très forte attente dans sa capacité à offrir à tous une culture commune élevée et émancipatrice. La question fondamentale qui est ainsi posée, et que pose avec force notre profession, est celle du choix politique de la démocratisation de notre système éducatif et de la réaffirmation de son rôle et de ses missions. Nous devons mettre en lumière les cohérences des choix gouvernementaux et des réformes qui tournent le dos aux attentes de la population (collège, lycée, éducation prioritaire, voie technologique, voie professionnelle). Il est de notre responsabilité de dénoncer le renoncement au « tous éducables au profit du tous employables », l’abandon du collège pour tous et la mise en place d’une école à plusieurs vitesses, l’abandon de toute ambition de donner un enseignement de qualité à tous les jeunes, la remise en cause du caractère national du Service Public… et en même temps de porter publiquement l’exigence d’une autre politique éducative, exigence que notre profession a fortement contribué, par ses mobilisations, à faire partager par l’opinion. La démocratisation de l’école à tous les niveaux, et sa mise en œuvre concrète, doivent être notre priorité.

Nous devons réaffirmer nos ambitions pour la jeunesse et pour le Service Public son rôle « d’ascenseur social », son importance quant aux perspectives de développements économiques qui, plus que jamais, exigent une augmentation des qualifications de tous les jeunes. Par exemple, nous devons offrir aux bacheliers issus des voies professionnelles et technologiques des débouchés plus nombreux dans les BTS et DUT. Cela passe aussi par une remise en cohérence des poursuites d’études post-bac, et par une profonde réflexion sur l’effort de démocratisation à mettre en œuvre également dans les années de L1 et L2. Et nous devons en même temps traiter de la question des contenus, dans l’ensemble du second degré Enfin, nous devons convaincre qu’autonomie et « égalité pour tous sur tout le territoire » sont incompatibles sans cadrage national. En cette période où l’Ecole de la République est remise en question, il est essentiel de réaffirmer nos ambitions pour l’Éducation, de les faire partager par la profession et par l’opinion afin de créer les rapports de force nécessaires, aujourd’hui et demain. (Montpellier) Ajout : Ce congrès du Snes doit avoir pour objet principal de changer complètement de paradigme ; de penser et de construire un système éducatif et plus particulièrement un collège et un lycée démocratiques, au service de l’intérêt général et des élèves et permettant à chacun d’entre eux de trouver sa place dans la société et de s’émanciper principe fondateur du citoyen. (Bordeaux) Supprimer tout le paragraphe et remplacer par : Ce thème traite de la question du système éducatif qui avec celle du métier est un des deux axes forts du congrès. (Dijon) Remplacer les 3 « gouvernance » par pilotage du système éducatif … (Lille) Le métier et la question du pilotage du système éducatif de la gouvernance seront […] la question du pilotage de la gouvernance dans le thème 2, […] modes de pilotage gouvernance seront abordées … (Versailles) …

question de la gouvernance structure du système éducatif seront deux axes […] des modes de gouvernance d’organisation seront abordées … (Poitiers) Le métier et la question de la « gouvernance » seront deux axes […] question de la « gouvernance » dans le thème 2 … (Grenoble, Créteil) Ajouter à la fin : Confrontée à une politique destructrice, l’école publique n’est plus au service d’un projet démocratique et humaniste. Elle est soumise à des pressions marchandes et prend appui sur des thèses réactionnaires : consumérisme scolaire ; idéologie des « dons et des talents » ; individualisation ; mise en concurrence des élèves, des personnels et des établissements ; mérite et relégation des non méritants ; atteintes au principe d’égalité par le recours systématique au local ; mise au pas des personnels ; culture de l’évaluation et du résultat ; externalisation et privatisation de la prise en charge de la difficulté scolaire. Ce congrès du SNES doit avoir pour objectif d’imposer un changement de paradigme, de penser et construire un collège et un lycée démocratiques au service de l’intéret général et permettant aux élèves de trouver leur place et de s’épanouir dans notre société. (Nantes) Ajouter à la fin : L’école n’est plus au service d’un projet humaniste, elle sert au contraire des intérêts marchands et prend appui sur des thèses réactionnaires : promotion du « consumérisme scolaire », sacralisation du « mérite », de « l’individualisation » , relégation des « non-méritants », volonté de contrôle des programmes scolaires selon des considérations idéologiques, politiques et même religieuses, atteintes nombreuses et répétées au principe d’Egalité par le recours démesuré au « local », mise en concurrence des élèves, personnels et établissements. Ce congrès du SNES doit avoir pour objet principal de changer complètement de paradigme ; de penser et de construire un système éducatif, au service de l’intérêt général et des élèves notamment par l’allongement de la scolarité obligatoire à 18 ans.

 

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