Analyse de l’occupation de sol

Le Fokontany est formé de 17 classes d’occupation de sol. 47,36 % en zone aménagée et 45,35 % de mosaïque de culture. Pour les mosaïques de culture, d’après les descentes sur terrain il est possible de cultiver cultiver différentes sortes de produits dans ce Fokontany. Les cultures les plus rencontrées sont : – Le riz qui se cultive en trois saisons :  Le riz de décrue ou « vary jeby » : cette culture profite les sols riches déposés par les eaux d’inondation du mois de mai et juin,  Le riz de saison ou « vary asara » : repiqué en Septembre et récolté en Janvier et enfin  Le riz « Dimby Alaotra ». – Les cultures sèches à savoir le maïs ; les maniocs ; les « black eyes » ; les haricots ; les bananes et es arachides. Le tableau suivant illustre les occupations du sol du Fokontany. Tableau 18 : Résultat d’analyse de l’occupation du sol du Fokontany Type d’Occupation du sol Superficie en Ha en % Plans d’eaux 34,83 3,82 Etang 2,18 0,24 Forêt galerie 21,68 2,38 Savane arborée 32,96 3,62 Savane arbustive 10,36 1,14 Savane herbeuse 227,62 24,99 Sable mouillé 23,94 2,63 Sable sec 52,26 5,74 Sols nus 11,18 1,23 Arbre non fruitier 22,28 2,45 Bananier 25,04 2,75 Manguier 8,05 0,88 Cocotier 3,85 0,42 Manioc 3,27 0,36 Mosaïque de culture 413,11 45,35 Bâtis 3,73 0,41 Zone aménagée 14,62 1,61 TOTAL 910,98 100,00 . Juste 0,41 % du Fokontany sont occupés par les bâtis et 1,61% par la zone aménagée proprement dit. La population est donc conservatrice de son environnement et souligne un assez bas niveau de développement en termes d’infrastructures et équipements. Le type d’occupation de sol le plus étendue reste la mosaïque de culture. L’exploitation de ces mosaïques peut permettre l’autosuffisance alimentaire pour la population locale mais aussi un facteur de développement très considérable. Jusqu’à présent, la population locale se voit obligé de dans les Communes environnantes. 

Analyse topographique

La topographie délimite cette zone dans les plaines alluviales décrites précédemment (Voir partie 1). Son relief est compris entre 0 à 25 m d’altitude. Cette zone figure parmi les zones à basse altitude. 2. Analyse géologique et géotechnique Cette étude va être décisive dans le choix du niveau de remblayage et de la constructibilité ou pas du sol du terrain. D’après la carte géologique vue précédemment, le sol de notre zone d’étude est composé essentiellement d’alluvion, ensuite de carapace sableuse, de grès (succession de couches) …. L’alluvion qui est une formation très récente, constitue des terrains compressibles. Il s’agit ici d’une formation moins favorable à la construction, tandis que les formations sujacentes (carapace sableuse et grès) essentiellement composée de sable consolidée constituent un bon niveau de fondation. Il est donc possible de construire dans cette zone. 3. Analyse hydrologique et hydrogéologique L’hydrologie est ici le fond du problème donc étudions de plus près la situation hydrologique de ce Fokontany.Le niveau de la nappe phréatique est juste à 1,5 m du terrain naturel. Il n’est donc pas difficile de s’approvisionner en eau.

Impacts de l’inondation sur l’occupation du sol 

Les habitants de ce Fokontany deviennent des victimes potentielles de l’inondation chaque année. Du degré d’inondation faible jusqu’au très élevée, on remarque que le taux de bâtis et de zone aménagée affectés ne cesse d’accroître. Un taux de bâtis inondés atteignant 100% et 98,90 % pour la zone aménagée. Et encore, il ne s’agit plus seulement des habitants et de leurs habitations, leurs activités aussi n’échappent pas à ce problème. Les mosaïques de culture affichent un taux de 40,48 à 94,07 %. Juste une petite partie de la zone d’étude est classée non inondable, soit 10, 42 %. Or, en termes de catégorie socioprofessionnel, 85% de la population locale s’active dans le secteur de l’agriculture. Donc par rapport à cette exposition aux risques et impacts causés par l’inondation, les périodes de chômage de la population locale se voient très longues (6 mois/ ans). La population doit donc pendant 6 mois dans l’année abandonner leur foyer respectif pour aller s’abriter autre part, abandonnant ainsi durant toute cette période l’agriculture derrière eux Les tableaux et figures suivantes illustrent l’impact de l’inondation sur ce Fokontany.