ANALYSE DES TENDANCES DES OFFRES D’EMPLOI SUR LE MARCHE DU TRAVAIL A MADAGASCAR

ANALYSE DES TENDANCES DES OFFRES D’EMPLOI SUR LE MARCHE DU TRAVAIL A
MADAGASCAR

Les critères d’embauche 

 Langues étrangères et année d’expérience exigée 

En général, le manque d’expérience professionnel est le principal obstacle à l’obtention d’un travail décent, surtout pour les jeunes. Nombre d’entre eux sont pris dans un cercle vicieux. Ils ne trouvent pas de travail par manque d’expérience alors qu’ils doivent entrer dans le monde du travail pour acquérir le nombre d’années d’expérience exigée. Des cas fréquents sont rencontrés par les jeunes au moment où ils déposent leurs dossiers de candidatures dans une société. Une jeune diplômée raconte : « je pense n’avoir pu obtenir le type de travail que je cherche parce que je n’ai pas l’expérience requise par les employeurs. J’ai demandé à l’organisation si je pouvais être prise comme stagiaire et il m’a été répondu que je devais achever mon cursus d’étudiante. Ce que je fais avant de formuler la même requête et la réponse a été : entreprenez d’abords des études supérieurs ». Dans ce cas, les jeunes sans expériences heurtent des difficultés de trouver un emploi. Dans la mesure où les jeunes quittent prématurément l’école, ils ne vont pas du tout pour autant avoir immédiatement un travail (pour ceux qui n’arrivent pas avoir plus de diplôme). Ainsi, le problème des jeunes diplômés ou non ; avec ou sans expérience entre le monde théorique et le monde pratique persiste encore. Le problème apparaît au moment du recrutement durant lequel la responsabilité de chacune est engagée, surtout celle de la société. L’analyse montre que les sociétés cherchent et embauchent des travailleurs expérimentés au lieu de recruter un jeune travailleur sans expérience. On entend par jeune diplômé sans expérience, toute personne qui débute dans un domaine et n’a que très peu d’expérience professionnelle. Bien évidement, un recruteur aura conscience qu’en finissant ses études, les jeunes ne peuvent pas déjà acquérir une expérience conséquente. Mais d’après l’analyse, l’expérience est presque toujours un critère de recrutement. Donc, il faut chercher une issue pour résoudre ce problème. Les seniors ont toujours plus de chance que les jeunes sortants sans doute grâce à leur richesse en savoir faire précieux, et sont capables de résoudre n’importe quel obstacle, grâce à leur maturité professionnelle aussi est donc de constater que beaucoup d’entreprises continuent à appliquer les mêmes méthodes de management. Elles recrutent des personnes surqualifiées ou qualifiées et payées au plus juste, plutôt que de recourir à la formation professionnelle ou d’embaucher un salarié peu expérimenté ou même Un étudiant qui sort de ses études, une personne qui a du faire une pause dans son parcours professionnelle et n’a que peu travaillé auparavant, ou encore une personne qui décide de changer d’orientation et se lancer dans un nouveau domaine. Inférieur à un an supérieur à 5 40 sans diplôme. Le vrai problème est que l’Entreprise craint que la personne ne soit pas productive par la suite donc pas assez rentable. Ils craignent aussi qu’une fois formée, le salarié abandonne son poste en bénéficiant du savoir-faire. Les connaissances linguistiques font partie aussi l’une des critères de sélection pour tous types de travail. Parfois, elles sont un atout.r La plupart des entreprises sollicitent des connaissances linguistiques. Nombre d’entre eux les exigent et demandent même aux employés de les maîtriser parfaitement. (Par exemple, les employés d’ambassades ou d’organismes internationaux). La langue la plus exigée à Madagascar est le français suivi de près par l’anglais. Toute connaissance d’autres langues serait un atout.Nous remarquons que les entreprises n’ont pas toutes les mêmes critères en ce qui concerne la connaissance linguistique. Cette dernière varie en fonction du poste occupé et des taches à réaliser et même des secteurs d’activité. Par exemple, un commercial aurait besoin d’une maîtrise parfaite de deux langues étrangères au minimum. Certaines sociétés internationales implantées à Madagascar demandent à leurs collaborateurs de parler anglais avec maîtrise du français, qui sont la plupart du temps, les langues de travail. Bien évidement, la pratique du français et de l’anglais fait partie d’un des critères de sélection. Certaines entreprises exigent parfois un niveau de langue plus élevé, nécessaire au poste. Les sociétés recrutent en majorité de candidats qui ont des compétences linguistiques. Le plus souvent, la pratique de l’anglais est un plus, mais ce n’est pas un critère obligatoire. La possession d’un bagage linguistique peut alors faire la différence entre plusieurs candidats de même niveau. Par ailleurs, les candidats se contentent tout simplement de citer dans leurs CV les fonctions et les expériences qu’ils ont exercées et acquises. Parfois, ils oublient de mentionner leurs compétences et exploits qu’ils ont mise en œuvre alors que ce sont précisément les éléments nécessaires et indispensables pour les recruteurs. Ainsi, comme nous avons dit auparavant, certains employeurs utilisent des critères de sélection tels que « langue maternelle, langue officielle ». De plus, il convient de ne pas confondre les offres d’emploi parfaitement légitime exigeant la connaissance d’une ou plusieurs langues nécessaires à l’exercice de la fonction. Mais aussi, les autres offres intéressant qui ne nécessitent que la connaissance de langue maternelle. 

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 Analyse des tendances des offres d’emploi selon la formation et le diplôme

 Le but de cette analyse est de trouver des solutions aux problèmes que rencontrent les recruteurs quant au niveau de l’instruction. Il s’agit en premier lieu, de définir l’urgence et le caractère durable des besoins exprimés par les entreprises. Si les besoins sont urgents, la réponse ne peut provenir de l’éducation, car il faut 42 plusieurs années pour former de nouveaux diplômés. Si les besoins sont à court terme, la réponse est à rechercher dans la formation continue. De toute évidence, l’école devrait pouvoir former à des familles de métiers (par exemple : la santé, la vente) et non à un seul métier. L’objectif recherché est d’offrir aux jeunes des compétences transférables, qui sont une garantie de longévité professionnelle. 

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I. EMPLOI COMME FACTEUR DE DEVELOPPEMENT
Chapitre 1: CONTRIBUTION DE L’EMPLOI AU DEVELOPPEMENT LOCAL
1.1. Concept du développement local
1.1.1. Généralité sur le développement local
1.2. Apport de création d’emploi au développement local
1.2.1. Les synergies d’une solidarité locale face à la création d’emploi
1.2.2. La responsabilité de la population locale face à la création d’emploi
Chapitre 2: Les enjeux de l’emploi à Madagascar
2.1. Situation démographique à Madagascar
2.1.2. Ménages
2.2. Situation de l’emploi à Madagascar
2.2.1. Structure de l’emploi à Madagascar
2.2.2. Les indicateurs d’emploi
2.2.3. Problèmes d’emploi liés à la pauvreté
PARTIE II. ANALYSE DU MARCHE DE TRAVAIL A MADAGASCAR
Chapitre 3: Analyse des tendances des offres d’emploi
3.1. Contexte et méthodologie
3.1.1. Méthodologie
3.1.2. L’analyse et son aspect
3.2. Résultats de l’analyse de tendance des offres d’emploi à partir des offres d’emploi
parus dans des journaux.
3.2.1. Profil des recruteurs
3.2.2. Branche d’activité les plus dynamiques
3.2.3. Domaines de formation recherchée par branche d’activité
3.2.4. Les critères d’embauche
3.3. Analyse des SWOT
3.3.1. Diagnostic interne et externe de branche d’activité et des postes les plus recherchés
ainsi que son profil
3.3.2. Diagnostic interne et externe du profil de langues les plus exigées
3.3.3. Diagnostic interne et externe du nombre d’années d’expériences le plus exigé
3.3.4. Diagnostic interne et externe du profil de formation et diplômes le plus exigé
3.3.5. Diagnostic interne et externe du profil de sexe et l’âge le plus exigé.
Chapitre 4: Recommandation et projet tutorat
4.1. Prospectives du marché de l’emploi
4.1.1. L’avenir des secteurs générateurs d’emploi
4.1.2. Projet : tutorat
CONCLUSION GENERALE

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