Analyse des variantes et passifs Environnementale du projet

Analyse des variantes et passifs Environnementale du projet

Pour remettre aux normes les installations (stockages des hydrocarbures et la station de distribution des carburants). COLAS a fait appel au service de la société « TOTAL Madagascar » pour une proposition de plan de réaménagement. Si l’OMH donne son accord sur les plans de réaménagements proposés, les responsables du Dépôt de COLAS Anosibe procèderont à la remise aux normes de ses installations. Stockage et tuyauterie Récupération cuve 40 m3 + 50 m3 Réepreuve et rebarémage des cuves Bouche symétrique avec bouchon cadenassable 3’’ à ramener au ras du sol Limiteur de remplissage 3’’ Event 4,00 m avec pare flamme Enlever la toiture (sous réserve d’une dérogation auprès de l’OMH) et mettre un escalier pour accès dans le bassin de rétention, une échelle pour accès aux trous d’homme Mettre deux regards communicants à l’intérieur et à l’extérieur du bassin avec un jeu de vanne .

Aire de lavage du service GM

L’aire de lavage actuelle d’une surface de 100 m2 n’est pas adaptée au lavage des gros engins et des véhicules poids lourds. Les responsables du Dépôt de COLAS Anosibe envisagent de construire une deuxième aire de lavage d’une surface de 200 m2 sur le point haut du Dépôt. L’aire de lavage actuelle sera destinée au lavage des pièces et des moteurs, sera équipée d’un moyen de levage pour les déplacements des moteurs ou des pièces lourdesLa nouvelle aire mesurera 200 m², avec des pentes ramenant les effluents liquides vers le centre de l’aire pour une collecte avant « traitement ». Ensuite le système de « traitement » des eaux de rejets doit être composé d’un bac de décantation puis d’un séparateur à hydrocarbures suivi d’un point d’échantillonnage en sortie du séparateur et enfin un bassin tampon pour le stockage de l’eau propre destinée à être recyclée (réutilisation de l’eau en circuit fermé). stock, qui a une capacité de séparation correspondant à un débit de 15l/s. Cette capacité est largement suffisante pour le débit de pointe des eaux résiduaires (en utilisation normale) et également pour le débit de pointe des eaux de pluie (Surface de 200m² correspond à un débit de pointe de 8l/s en cas de forte pluie). Il n’y a donc pas besoin de système de dérivation pour les fortes pluies, à condition que la dalle soit surélevée par rapport au niveau des plus hautes eaux.

Niveau des regards de visite et des raccordements

Ce même principe doit être appliqué sur le système (bac de décantation + séparateur + bassintampon) de « traitement des effluents liquides » c’est-à-dire que la montée des eaux de pluie ne doit pas entraîner la pénétration de l’eau dans le séparateur par son regard de visite. De même pour le bac de décantation béton en amont du séparateur et le bassin tampon de l’eau recyclée en aval du séparateur. Dépôt, de même que pour les différentes voies d’assainissements d’eau sur le site, les éventuelles pollutions peuvent avoir un impact sur le sol. Il s’agit : Seules les surfaces du site sont concernées mais elles sont déjà imperméabilisés, la portée géographique est « ponctuelle ». Les risques de pollutions sont réels tout au long de l’exploitation. Cet impact a une durée « temporaire». La fréquence est « élevée ». En effet, même si certains risques de pollution sont liés à des opérations ponctuelles telles que l’approvisionnement en carburants du stockage de gasoil, les risques de fuites ou de défaillance mécanique sont permanents. La valeur de la composante est limitée au Dépôt.

L’ensemble des surfaces non couverte, à savoir les aires de stockage (gravillons, sable de carrière) et les voies d’accès sont soumises à l’érosion hydrique et entraînent donc des risques d’enrichissements des eaux en matières en suspension, risques accentués par le climat. L’intensité est classée en « moyenne ». Les matières en suspension décantent lentement dans les eaux. Ainsi, l’enrichissement des eaux pourra se faire sentir non seulement à proximité de la zone d’étude mais aussi plus loin en aval. Les personnes concernées sont donc les habitants en aval de la zone d’exploitation, de même que l’ensemble des usagers des eaux de surface pour satisfaire leurs besoins en eau de boisson, de lavage, d’irrigation pour les cultures. La portée géographique de cet impact est « régionale ». Le phénomène d’enrichissement des eaux en MES est prévisible pour la durée totale de l’exploitation. C’est un impact à durée « temporaire ». La fréquence est essentiellement liée aux épisodes pluvieux. Etant donné la climatologie de la région, cet impact présentera une fréquence « moyenne ».

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