Caractéristiques sociodémographiques des personnes enquêtées

Caractéristiques sociodémographiques des personnes enquêtées

Les caractéristiques socioéconomiques des personnes enquêtées sont mentionnées dans le tableau 3 ci-dessous. Au niveau des ménages, les personnes ayant répondu aux questionnaires sont consignées dans le tableau 3. Tableau 3 : Répondants aux questionnaires Statut Fréquence Le tableau montre que 47% des ménages enquêtés sont représentés par les chefs de ménage. Cette situation est due au fait que la majeure partie des chefs de ménages qui sont des hommes (89% de l’échantillon contre 11% de femmes) étaient partis au travail. Sur les cent neuf (109) personnes interrogées, la tranche d’âge d’entre 50 et 75 ans est la plus représentée avec 45% des personnes enquêtées (Tableau 4). Les activités les plus représentatives sont les ouvriers (17/109), les commerçants (15/109), les employés d’entreprises privées (9/109) constitués surtout de la C.S.S. et enfin les agriculteurs (8/109). A noter la part importante des retraités (28/109 personnes). Cette dernière catégorie est composée pour la majeure partie d’anciens employés de la C.S.S. (Tableau 5).

international de pauvreté qui s’élève à 1,90 dollars par jour (Valensisi, 2020), soit environ 28 500 F CFA par tête par mois (sur la base d’un dollars égale à 500 F CFA). Toutefois, il est courant pour un ménage d’avoir plusieurs sources de revenus, souvent provenant des différents bras actifs de la famille. Tableau 6 : Niveau de revenu mensuel des ménages en fonction de l’activité du chef de Dans ce tableau on constate que la majeure partie des ménages ayant des revenus inférieurs à 200 000 F CFA représente 69,7% de notre population cible ce qui est en dessous du revenu considéré comme décent (200 000 F CFA) pour une famille moyenne. Ce constat peut se comprendre si l’on sait que l’économie locale est dominée par la classe moyenne avec une part importante de l’emploi salarié liée à la présence de la CSS (Diop, 2005). Les personnes ayant des niveaux de revenus dépassant 200 000 F CFA sont faiblement représentées (5/109 ménages). La majeure partie des personnes ayant des niveaux de revenus élevés est constituée de cadres de la CSS, des immigrés ou de grands opérateurs économiques. Concernant le statut d’habitation, le diagramme ci-dessous (figure 4) montre que la majorité des ménages sont propriétaires de leur habitat (90,8%). Viennent en deuxième place les locataires (7,3%) qui sont pour la plupart des expatriés venus travailler dans la zone de même que des fonctionnaires (0,9%) affectés dans la localité.

Dans les concessions à Richard Toll, on peut retrouver un ménage ou plusieurs ménages qui cohabitent ensemble. Le tableau 7 suivant donne des informations précises sur le nombre de ménages dans les concessions. On constate que celles abritant un ménage sont les plus représentatives avec 77,1%. Il s’en suit les concessions où cohabitent 2 jusqu’à 3 ménages (20,2%). Enfin, la catégorie représentant plus de 4 ménages n’est rencontrée que 2 fois dans notre échantillon correspondant à 1,8%. Ces dernières sont typiques des quartiers lébou comme celui de Gadakhoun. Le nombre de personnes par ménage est représenté ci-dessous (figure 5). La figure 5 montre qu’à Richard Toll les ménages composés de plus de 9 personnes sont plus représentés avec 40,4% (16,5% pour 9-12 personnes, 8,3% pour 12 à 15 personnes et 15,6% pour les ménages de plus de 15 personnes). Les ménages comprenant 6 à 9 personnes sont représentés à 25,7%. On note toutefois que 24,8% de personnes enquêtées n’ont pas répondu. Par ailleurs parmi les répondants seuls 47% sont des chefs de ménage.

Approvisionnement en eau à Richard Toll

La principale source utilisée par la population est le robinet à domicile (encore appelé branchement privé, branchement direct, branchement individuel ou branchement domiciliaire). Les eaux distribuées par la SDE sont produites à partir de la Taouey, affluent du fleuve Sénégal. L’usine de la SDE de la commune a été créée avec le concours de la KFW, une ONG m3/jour. L’usine est reliée par 3 pompes dont, quand deux sont en marche, une est en réserve alternativement. Les pompes permettent de tirer l’eau à partir fleuve vers les bassins de contacts. Ces eaux subissent un premier traitement avant d’être stockées dans un réservoir d’une capacité de 200 m3 qui alimente les châteaux d’eau. Dans la commune, il n’existait qu’un seul château d’eau à Gadakhoune qui assurait la distribution dans un périmètre restreint. La croissance et l’extension urbaine de la ville ont entrainé par la suite la création de deux châteaux d’eau à Ndiaw et Khouma de 350 m3 et 40 m3 respectivement (Agne, 2016).

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