CONTRIBUTION A LA MISE EN PLACE D’UN SYSTEME DE FINANCEMENT

CONTRIBUTION A LA MISE EN PLACE D’UN
SYSTEME DE FINANCEMENT

LES CONDITIONS D’ACCES AUX FINANCEMENTS

LE FINANCEMENT BANCAIRE D’ADRESSE AUX ENTREPRISES FORMALISEES

Définition de l’entreprise L’entreprise tient un rôle prépondérant au développement d’un pays. Jean Bernard Blaise affirme que : « pour les économistes l’entreprise constitue en premier lieu, une unité de production des biens et services. Elle est alors considérée comme un agent économique qui intervient sur un marché et entretient des échanges avec d’autres entreprises ou avec des consommateurs. En second lieu, l’entreprise est considérée comme une organisation, un système social complexe. Lorsque les juristes se sont intéressées à l’entreprise surtout à partir des années cinquante, ils ont intuitivement retenu ces deux aspects. Ils ont noté que l’entreprise se caractérise par une activité économique de production ou de prestation de service et une organisation des moyens matériels et humains ». L’entreprise est une unité économique autonome combinant divers facteurs de production (travail et capital) produisant pour la vente des biens et services et distribuant des revenus en contre partie de l’utilisation des facteurs. Du point de vue classification des entreprises on peut les classer par leur niveau d’ activités. Pour les PME ( petites et moyenne entreprise) l’effectif du personnel ne dépasse pas de 50 salariés, et 50 salariés et plus pour les grandes entreprises et les micro entreprises n’a qu’un seul salarier au maximum. En outre, la classification considère les chiffres d’affaires annuels hors taxe qui varient entre 6 000 000 Ariary et 50 000 000Arairy. Les capitaux propres permettent aussi de mesurer l’envergure financière de l’entreprise et sa valeur.

Financement des entreprises

Même si les banques sont, dans leur ensemble, réticentes à l’octroi de prêts aux petites entreprises non formelles, elles offrent néanmoins un éventail de possibilités à différentes échéances. Plus de la moitié des entreprises ayant répondu à l’enquête ONUDI/CNI d’Août 1997 sur les besoins des entreprises individuelles à Madagascar ont cité les relations avec les banques parmi leurs principales difficultés quels que soient leur taille et leur secteur d’activité. L’accès aux financements est la clé de l’investissement, source de croissance et du renouvellement des équipements alors que selon la dernière enquête Madio, 21% seulement des industries ont accès au crédit bancaire. Notons qu’à part l’absence de transparence et de fiabilité dans les états financiers des entreprises sollicitant du crédit, les conditions bancaires en terme de financement constituent également un obstacle au crédit. Parmi ces conditions figurent le taux bancaire, les garanties et les apports exigés en contre partie. Les taux : la situation macro-économique de Madagascar est caractérisée depuis fin 1998 par l’existence de tensions inflationnistes. Le taux directeur de la Banque Centrale a été relevé trois fois en un an. Il est actuellement de 16%. Sachant que les intérêts sur les crédits sont soumis à une TVA de 20%, les institutions bancaires prennent une marge au-dessus de ce taux  de la Banque Centrale pour être rentable. L’absence de concurrence accentue le problème des taux compte tenu des risques que présente l’activité bancaire. Les garanties : la prise de garanties représente, au même titre que l’assurance, une protection. Le banquier demande des garanties pour réduire le risque engendré par l’octroi d’un financement. Plus l’échéance du prêt est éloignée et/ ou le montant emprunté élevé, plus les sûretés demandées seront importantes. Dés lors, le banquier prendra des garanties : sur des biens immobiliers, sur d’autres biens de l’entreprise et sur des biens personnels. Les garanties sont donc d’autant plus préoccupantes qu’elles engagent l’avenir de l’entreprise. Ce risque est d ‘autant plus grand que le banquier aura demandé une hypothèque sur les biens personnels de l’entreprise. Les apports : toutes les banques demandent aux clients, une participation au financement pour au moins 30% du coût du programme pour leur accorder des crédits.

Ouverture de compte

L’entrée en relation d’une entreprise avec une banque se matérialise par une ouverture de compte. Chaque banque a établi ses propres conditions en terme d’ouverture de compte notamment en ce qui concerne les pièces à fournir, le premier dépôt requis et les divers frais rattachés au compte ouvert dont les frais de tenue de compte. Concernant les modalités d’ouvertures de compte, avec le premier dépôt requis et les frais de tenue de compte, la BOA offre la meilleure facilité d’accès à ses clients : – Premier dépôt 600 000 Ar – Frais de tenue de compte 24 000Ar par trimestre – Extrait de registre de Commerce – Photocopie de la carte professionnelle – 2 photos d’identité du client – Pièce d’identité du client – Certificat de résidence – 2 papiers en-tête de l’entreprise.

Table des matières

INTRODUCTION
Partie I : Présentation Générale de la recherche
Chapitre I : Présentation de la BOA
Chapitre II : Présentation de la filière soie
Chapitre III : Théorie générale
Partie II : Diagnostic de l’existant
Chapitre I : Conditions d’accès aux financements
Chapitre II : Etat des lieux et Résultats de l’enquête
Chapitre III : Problèmes de financement de la filière soie
Partie III : Proposition de solutions
Chapitre I : Constitution d’une Société de Cautionnement Mutuel
Chapitre II : Evaluation financière et économique
Chapitre III : Impacts économiques et résultats attendus
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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